jeudi 18 novembre 2010

Liste des rues de Reims : V

- Vache, rue de la – Voir Nanteuil, rue

- Vaillant, rue Édouard (créée en 1925) Socialiste (26/01/1840-18/12/1915) favorable à la Commune en 1871. Condamné à mort en 07/1872, il s’est enfuit en Angleterre et revint car amnistié en 1888.

- Vaillant-Couturier, rue Paul - (baptisée en 1946) Même voie que ci-dessous -Homme politique, écrivain, journaliste (08/01/1892-01/10/1937) 2 fois blessé en 1914-1918. Il était pacifiste, fondateur du Parti Communiste Français dont il fut évincé avant de revenir au bureau.
3 noms précédents. Concomitants ou successifs.
-1-A- Saint-Thiery, chemin de - (créé au 19ème siècle) (Ou ci-dessous)
-1-B- Thil, chemin de -Commune des environs de Reims.
-1-C- Cormicy, rue de - (baptisée en 1840) Commune des environs de Reims. La rue allait de la rue du faubourg Saint-Thomas dans les champs en 1876. Elle a été débaptisée par ordre du gouvernement. Dans l;es environs, on trouve es ruines du village de Sapigneul totalement détruit pendant la 1ère guerre mondiale.

- Vaillant-Couturier, rue Paul – Voir Lecointre, rue -Même voie que ci-dessus

- Val Clair, impasse du (créée en 1982) Elle a un parcours en boucle, elle part et arrive rue du Val Clair.

- Val Clair, rue du (créée en 1978) Anagramme du lieu-dit « le Calvaire. » Un calvaire a été édifié le 7 janvier 1821, renversé en 1830. La rue se terminait provisoirement en impasse.

- Val de Vesle, boulevard du -(créé en 1967) Commune des environs de Reims créée en 1965 par le regroupement des communes de Courmelois, Wez, et Thuisy. Prolongation de la rue décidée en fin 20ème siècle.

- Valentin, rue – Voir Pargny, rue de

- Valéry, rue Paul (créée en 1974) Écrivain, poète, philosophe, épistémologue (30/10/1871-20/07/1945)

- Valésia, porte – Voir Vesle, porte de

- Valmy, rue de (créée en 1892) Victoire des armées françaises à la Révolution le 18/08/1792. D’après certains historiens, après quelques coups de canons les Prussiens se sont retirés. En réalité, on a épuisé les munitions : 20000 coups ont été tirés faisant environ 450 victimes (morts et blessés) au total sur 30000 hommes engagés côté français et 32000 côté prussien. Cette " bataille " sans engagement physique fut néanmoins considérée comme le fondement de la nouvelle nation française. La rue se termine en impasse. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.

- Valoise, porte – Voir Vesle, porte de

- Van Dyck, rue Antoine (Antoon) (créée en 1925) Artiste peintre portraitiste flamand (22/03/1599-09/12/1641) Peintre baroque, peintre officiel de la cour d’Angleterre. Il a été anobli . Il est tombé malade à Paris avant sa mort. La rue se trouvait sur le territoire de Saint-Brice à l’époque.

- Van Gogh, allée Vincent (créée en 1978) Peintre hollandais (30/03/1853-29/07/1890) qui annonce le Fauvisme et l’Expressionnisme. Il avait été évangéliste en Belgique. Malade mental (schizophrénie ?) Il s’est blessé avec un pistolet (suicide ou accident ?) Décédé 2 jours après. Il était pratiquement inconnu à sa mort.

- Vandales, rue des - Voir Coucy, rue Robert de

- Variétés, passage des – Il donnait dans la rue de Vesle au numéro 26. On le trouve cité pour la première fois dans l'almanach Matot-Braine de 1878 sous le nom ci-dessous. Il était incorporé dans un immeuble. Il rejoignait la rue Saint-Jacques en tournant à angle droit dans la cour du Renard. Il a été démoli pendant la première guerre mondiale . Depuis il joint la rue de Vesle à la rue Condorcet à travers un immeuble. On y trouvait un café-concert du même nom qui a changé de nom en 1904 pour s'appeler "le Kursaal ". qui utilisait parfois le cirque pour certaines manifestations, en particulier en 1921.
-1-A- Poterlet, passage. Il portait le nom du propriétaire du café-concert des Variétés.
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- Varin, rue Pierre Joseph (créée en 1887) Historien (17/09/1802-12/09/1849) Censeur au Collège Royal de Reims. Il est mort du choléra. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Vasnier, boulevard Henri Dominique (créé en 1908) Directeur du champagne Pommery, bienfaiteur (02/04/1832-28/02/1907) Il légua 400 tableaux au musée de Reims. En 12/2009, les bâtiments du champagne "Piper- Heidsieck" ont été démolis pour une opération immobilière.
2 noms précédents.
-1-A- Cérès, boulevard (voir boulevard Pasteur et boulevard de la Paix)
-1-B- Gerbert, boulevard (-en partie, voir boulevard Pasteur) Au début de ce boulevard,on pouvait voir en 1864 le jardin Luzzani du nom d'un entrepreneur de roulage qui construisit ensuite les magasins généraux sur une partie de ce terrain (Atlas National de 1875) Il déplaça ensuite les magasins au 20 rue de Vesle dans un bâtiment ou paraît-il Napoléon coucha. (D'autres sources donnent le 18 rue de Vesle)

- Vattebault, rue – Voir Desteuque, rue

- Vauban, rue Sébastien Le Prestre, marquis de (créée en 1976) Ingénieur, architecte militaire, urbaniste, hydraulicien, essayiste (01/05/1633-30/03/1707) Il a construit ou rénové 100 places fortes. 12 d’entre elles regroupées sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. A la fin de sa vie, il publia malgré l’interdiction royale, un livre « La Dîme Royale » ou il proposait une réforme fiscale. Mort d’une embolie pulmonaire.

- Vaudeluc, rue – Voir Desteuque, rue Eugène

- Vauthier-Buiron, rue - (ou ci-dessous) (créée au 14ème siècle - disparue depuis)
4 noms précédents concomitants.
-1-A- Vautier-Buiron, rue (ou ci-dessous)
-1-B- Wallier-Buiron, rue (baptisée en 1603)
-2-A- Cuday, rue ou rue de Cuday d’après Schwingruber. (Baptisée en 1603 )

- Vauthier le Noir, rue - (baptisée au 14ème siècle) Origine : Cela aurait été le nom du geôlier de la prison de la Bonne Semaine. (ou ci-dessous) La rue faisait un coude. Elle était située du côté de la rue Saint-Étienne à cette époque. En 1864 elle allait de la rue de l'Université à la rue des Anglais. Dans cette rue au N° 3 on voit encore l'ancien portail de l'Université. On y voyait 2 maisons de 1400 portaient les numéros 2131 et 2132, détruites depuis (archives de l'Archevêché)
3 voies précédentes regroupées avec des noms successifs ou concomitants.
-1-A- Watier le Noir, rue -D’après Marlot. ou Vattier le Noir d'après Varin.
-1-B- Mouthier le Noir, rue - (ou ci-dessous) (baptisée en 1665)
-1-C- Moûtier le Noir, rue D’après le plan Legendre .Autrement dit : le monastère noir, sobriquet désignant la prison de la Bonne Semaine qui se trouvait dans la rue. Ou Moutier Noir ( D’après Tarbé.)
-1-D- Mouton Noir, rue du (baptisée en 1765, connue avant) Une maison du même nom y était située. En 1359, on trouve une famille Lenoir dans cette rue.
-2-A- Prison de la Bonne Semaine, rue de la (connue au 9ème siècle) Pour la partie comprise entre la rue de l’ École de Médecine et le coude. (ou ci-dessous) Les religieux fautifs y étaient enfermés et leur prébende distribuée, c’était donc une bonne semaine pour d’autres. L'un des plus célèbres fut Brûlart de Sillery, abbé de la Valfroi dans les Ardennes. En 1840, elle prolongeait la rue Vauthier le Noir, débaptisée. D'après Jadart, cette prison aurait été située dans la tour d'Eon. Eon (ou Eudon) de l'Etoile était un hérétique breton d'origine noble, d'abord moine de l'ordre de Saint Augustin puis ermite dans la forêt de Brocéliande connu de 1140 à 1150. il se disait Fils de Dieu et professait un "communisme" primitif. Ses disciples, les éonites pillaient les édifices religieux et molestaient les gens d'église. Il a été condamné par le concile de Reims en 1148 et enfermé dans cette tour où il est mort en 1150. (Son nom "de l'Etoile" viendrait du fait du passage d'une comète pendant son procès. D'après une gravure de Nicolas de Son du milieu du 15ème siècle, cette tour est représentée en prolongement de la façade de la cathédrale, à une trentaine de mètres de la tour sud donc, elle ne serait pas sur la rue Vauthier Le Noir.
-2-B- Bonne Semaine, rue de la (plan Legendre 1765)
-2-C- Vieillesse, rue de la - (baptisée en 1794)
-2-D- Prison de Bonne Semaine, rue de la ( nom repris au 19ème siècle)
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- Vautier-Buiron, rue – Voir Vauthier-Buiron, rue

- Vaux, rue Jean De - (ou ci-dessous) (connue en 1358 - disparue depuis)
Un nom concomitant.
-1-A- Vaux, rue Jean Le - (connue en 1358 - disparue depuis)

- Vaux de Luc, rue – voir Desteuque, rue Eugène

- Veaux, ruelle aux - En 1819, elle allait de la place de l'hôtel de ville à la place du marché au bled (d'après un plan parcellaire ) On y voyait l'arrière de l'hôtel J.B de la Salle . Son tracé aurait pu précéder celui de l'Orde Ruelle ( voir à ce nom ) Actuellement, une impasse sans nom menant à une cour intérieure et fermée par une grille située près d'un magasin de bricolage sur la place du Forum pourrait en être une réminiscence.

- Velle, rue de – Voir Vesle, rue de

- Veniscid, rue de – voir Venise, rue de

- Venise, cité de (créée en 1929) Elle ouvrait 75 rue de Venise .

- Venise, rue de (créée en 1820) Origine : Les nombreux bras de la Vesle font penser à la ville de Venise. La rue a été pavée en 1824. Il y avait encore un égout au milieu de la rue en 1868. La rue de Venise (ou noms ci-dessous ) est ouverte en 1205. Les marais n’ont été totalement asséchés qu ‘en 1360. En 1864, elle allait de la rue Neuve au boulevard Fléchambault.
4 voies précédentes regroupées, aux noms concomitants ou successifs.
-1-A- Venisse, rue de (créée en 1205) On trouve aussi écrit « Veniscid » ou Venitiis - d’après Marlot (connue en 1240)
-2-A- Saint-Jean sur le Jard, rue de (en partie) Elle commençait au carrefour des rues de Venise, Chasserie et Folle Peine. Le nom viendrait du fait que les habitants étaient rattachés à la paroisse Saint-Jean Césarée.
-2-B- Saint-Jean-Pied-de-Port, rue de (ou ci-dessous) Origine inconnue. Est- ce que cela a un rapport avec la ville qui est la dernière étape française sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle ?
-2-C- Saint-Jean Pied de Porc, rue de -Idem ci-dessus. Déformation.
-2-D- Saint-Jean, rue
-2-F- Agriculture, rue de l’ - (baptisée en 1794)
-3-A- Quatre Coins, place des -Intersection avec les rues Clovis, de Venise et Folle Peine

- Venise, place de (disparue)

- Venise, pont de

- Venisse, rue de – Voir Venise, rue de

- Venus, porte de – voir Soissons, porte de

- Venitiis, rue de – Voir Venise, rue de

- Vercingétorix, rue (créée en 1897) Chef gaulois dont le nom signifie « Grand Roi des Braves « (-82 à -46 av. JC) Il a remporté la victoire sur César à Gergovie près de Clermont-Ferrand en –52 puis fut défait à Aignay le Duc. Il s’était retranché à Alésia (Côte d’Or) Il se rendit à César en –52, enfermé à Rome et étranglé en –46. A l’origine, la rue portait ce nom à titre provisoire non reconnu en 1901.

- Verdi, allée Giuseppe Fortunato Francisco (créée en 1982) Compositeur italien romantique. (10/10/1813-27/01/1901) le plus grand créateur d’opéra italien. Il combattit pour l’unification italienne, il était partisan de Garibaldi et Cavour. En 1899, il fonda la « Casa di Riposo per Musicisti. » ( Maison de repos pour musiciens) Mort subitement.

- Verdun, rue de - (baptisée en 1916) Souvenir de la bataille du même nom en 1915-1916. Le front était alimenté par une route appelée « la Voie Sacrée « entre Bar le Duc et Verdun. La rue a été baptisée suite à une pétition des habitants.
2 noms précédents.
-1-A- Bétheny, chemin de (créée en 1841) Voir rue du Champ de Mars.
-1-B- Mumm, rue Georg Hermann (baptisée en 1903) Bienfaiteur (23/11/1816-16/07/1887) Directeur du champagne éponyme, Georg Hermann von Mumm a repris la maison créée par son père en 1827. (famille allemande) En 1914, il a été interné. En 1920 les biens sont vendus par l’état. En 1940, la famille Mumm reprend les rênes. La maison redevient allemande. En 1945 après l’Armistice, la maison redevient française.
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- Verel, rue Louis Amour Solange (créée en 1995) Inspecteur d’Académie (01/07/1900-31/10/1975)
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- Verger Gallo-Romain , promenade du (baptisée le 06/07/2010)
Lors de fouilles en 1989, on a découvert des structures du 1er siècle auquel on a attribué la fonction de vergers. Ces structures s'étendaient des portes de Reims à Cernay et Caurel.
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- Vergnier, rue - Voir Warnier, rue Jules

- Vérité, rue de la – Voir Temple, rue du

- Verlaine, rue Paul Marie (créée en 1965) Poète (30/03/1844-08/01/1896) Poète maudit, Élu Prince des Poètes. Il prit partie pour la Commune. En 1871, il est parti avec Rimbaud en Angleterre puis en Belgique. En 1873, lors d’une dispute, il blessa Rimbaud d’un coup de pistolet et fut condamné à 2 ans de prison, plus pour homosexualité que pour la blessure.
Anecdote ; dans la nuit de son enterrement, la statue de la Poèsie, au fronton de l’Opéra de Paris perdit un bras qui s’écrasa là où était passé le corbillard.

- Verne, rue Jules (créée en 1966) Écrivain d’aventures et de sciences fiction. (08/02/1828-24/03/1905) Il écrivit 64 volumes de « Voyages Extraordinaires » dont 11 ont été publiés après sa mort. Il était nationaliste, antisémite et antidreyfusard. Suite à un désaccord, il a été blessé aux jambes de 2 balles par son neveu. Il restera handicapé. Décédé, atteint de cataracte et de diabète.

- Vernier, rue Jacqueline, Françoise (créée en 1981) Employée de bureau, conseillère municipale (05/07/1928-19/08/1979)


- Vernouillet, rue Léon Vincent (créée en 1901) Même voie que ci-dessous. Épicier, conseiller général (19/07/1831-17/04/1900) Membre de la Libre Pensée.
2 noms précédents.
-1-A- Ponceau, rue du - (baptisée en 1841) Elle comportait un égout à ciel ouvert en son milieu. En 1880, on envisageait de recouvrir cet égout par une voie pavée.
-2-A- Égouts, rue des - (baptisée en 1880)

- Vernouillet, rue – voir Mignot, rue Édouard -Même voie que ci-dessus

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Verrerie, chemin de la

- Verrerie, impasse de la

- Verrerie, parc de la

- Verrerie, rue de la - (Voie privée créée en 1870) Rue donnée à la ville entre 1906 et 1911. Rue privée à l’origine qui menait à la verrerie Charbonneaux devenue BSN. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en, 1901.

- Verrerie de la Neuvillette, cité-jardin de la (créée en 1870) détruite en 1914/1918.

- Verrier, rue Marie Claude Bernard (créée en 1894) Général (20/08/1773-07/12/1837) Il commandait la place de Reims en 1830.

- Versailles, rue de – Voir Chanteraine, rue -Même voie que ci-dessous

- Versailles, rue de – Voir Saint Bernard, rue -Même voie que ci-dessus

- Vert, petit chemin - (disparu en 1929)

- Verte, place (créée entre 1926 et 1933) Située dans le Foyer Rémois.

- Vertillon, rue – voir Macon, rue de

- Vertus, rue des – Voir Chapelains, rue des

- Verzenay, avenue de – Voir Sillery, rue de

- Verzy, rue de (créée en 1892) Commune de la montagne de Reims, dite aussi Vierzy (ancien nom)

- Verzy, square de -Situé prés de Sainte-Clotilde.

- Vesle, corps de garde de (tour du) (construit au 14ème siècle disparue depuis)

- Vesle, faubourg de – voir Paris, avenue de -Même voie que ci-dessous

- Vesle, faubourg de – Voir Fabien, rue du colonel - Même voie que ci-dessus

- Vesle, grande rue du faubourg de – Voir Fabien, rue du colonel -Même voie que ci-dessous

- Vesle, grande rue du faubourg de – Voir Paris, avenue de -Même voie que ci-dessus

- Vesle, impasse de la

- Vesle, pont de
Détruit pendant la première guerre mondiale. Reconstruit en 1932. De nouveau détruit pendant la 2ème guerre mondiale, reconstruit et on a supprimé les 4 obélisques décoratifs de 1932.

- Vesle, ponts tournants de (au nombre de 2) (créés en 1860 - disparus en 1960)A côté, passerelle métallique surélevée disparue en 1932.

- Vesle, porte de - (créée au 11e siècle - disparue depuis) Située près de la place Stalingrad actuelle. Parfois appelée à tort porte Saint-Victor. Tarbé la confond avec la porte Paris, car il parle de la grille édifiée pour le sacre de Louis XVI. Au moyen-âge, un cimetière affecté aux lépreux y était installé (voir place Colin) Appelée aussi Porte a Vesle sur des plans du 14ème siècle et le plan Colin de 1665. Sur l’un on voit 2 portes successives, sur l’autre 3 portes ? -Entre les portes 2 et 3, il existait un pont appelé « le pont de pierre" qui existait toujours en 1903 d'après la vue et le titre d'une carte postale. Il longeait un grand bassin (avec plusieurs lavoirs dont l'un s'enorgueillissait de posséder 2 essoreuses ) qui ne fut supprimé qu'en 1932 par la construction du pont ci-dessus . Sur ce pont, en 1900 on trouvait l'hôtel de la Couronne et le garage R de Lagrenge, pour Renault et Serpollet. Le Journalier de Jean Pussot indique « Porte à Veesle » et Jadart, " porte de Veelle" Ces portes étaient aussi appelées Portes Jumelles. Près de cette porte on pouvait voir au 14ème siècle le cimetière Saint Eloi pour les lépreux et la léproserie Saint Ladre. En 07/1799, un réservoir à poissons était installé près de la porte.

- Vesle, rue de – (baptisée en 1841) Baptisée du nom de la rivière qui traverse la ville. Le nom vient du latin Vesula ou Vidula ou Vitula. Cette rivière reçoit 4 affluents en ville : Le Rouillat, la Muire, la Folle Peine (disparue) Le Ruisselet (disparu.). Le 22/09/1574, on fgit un essai de transport par bateau entre la buerie et la ville, sans suite. Dans la rue, on a trouvé des traces du Décumanus et de l’aqueduc romain de la Suippe (Voir rues Carnot, Cérès et Saint-Jean Césarée) A l’arrière des 3 dernières maisons impaires, prés de la place Stalingrad, on trouve une cour intérieure pavée : ancienne voie du Moyen-Age. Au milieu de la rue, il y a également 2 maisons moyenâgeuses dont restent seules les façades qui sont incorporées à un immeuble moderne. En 1914, on trouvait au N° 183, une maison de 1713 dite "maison gothique". En 1766, la ville décida de numéroter les maisons de 1 à 4194 suivant le tracé de la voirie depuis la porte a Velle avec "tourne à gauche" à chaque intersection ce qui fait qu'une même rue n'a pas obligatoirement de numéros suivis comme la rue de Vesle qui comportait les numéros 1 à 46 - 26 à 58 - 477 à 500 sur sa partie gauche et 3939 à 3961 - 4067 à 4081 - 4091 à 4143 pour la partie droite. Puis en 1791, il a été décidé de numéroter rue par rue. Dans le bas de cette rue se trouvait une fontaine « Godinot » appelée fontaine Bernard, disparue. Au numéro 226, l'Industriel de la Champagne indique le 29/01/1853, une tannerie à vendretraversée par un bras de la Vesle qui traversait aussi la rue. En 1905, un kiosque à journaux était implanté près du canal côté impair ou on voyait aussi le "comptoir de la station du CBR."  En 1900, la brasserie "des Variétés" dans le passage Poterlet, devenu le "Kursaal" a émigré au cirque pour présenter ses attractions en 1919. En 1910, au numéro 35, on trouvait le magasin "Grand Bazar" qui a été remplacé après la 1ère guerre mondiale par les "Magasins Modernes" puis "les Galeries Lafayette". Au numéro 55 le magasin de nouveautés "A Saint Jacques" remplacé après la 2ème guerre mondiale par le magasin "Mark et Spencer" lui-même disparu.En 1921, un baraquement provisoire en bois était installé au bout de la rue près du canal.
Anecdote : Napoléon habita en 1814 au numéro 18 de la rue. (ou 20 pour d'autres sources - voir boulevard H. Vasnier)
NOTE : Le 4 septembre 1914, l'artillerie allemande effectua par erreur un tir sur la ville alors que leurs troupes étaient déjà intramuros. Ces tirs furent vite stoppés mais il y eut tout de même 200 victimes et le premier obus atteignit le 109 rue de Vesle.
3 voies précédentes regroupées ayant porté plusieurs noms.
-1-A- Terre Commune, lieu-dit -Car les gens pouvaient s’y installer sans contrepartie.
-1-B- Terre Commune, rue de la (connue au 12e siècle)
-1-C- Porte aux Ferrons, rue de la (connue au 14e siècle)
Pour ces 3 noms, voir aussi place Myron T. Herrick.
-2-A- Velle, rue de - (baptisée au 17e siècle.) Vis à vis du N° 5 (numérotation de 1791) En 02/1789, on voyait l(auberge appelée "le Grand Saint Jacques". Au N° 4 en 12/1789, on y voyait l'auberge des "3 Poissons" près de la rivière et qui existait encore en 1910 près du canal. En 01/1791, au N° 4101 (numérotation de 1766) on voyait la maison dite de "l'Ange Gardien" En 06/1794, on trouvait la maison dite "la Basse Muire" En 01/1804, face au N° 5 , on voyait la sous préfecture. En 03/1804, on voyait une maison dite "Saint Bernard" au numéro 155. En 01/1804, en face du numéro 5, on voyait la sous-préfecture.
-3-A- Entre-Deux
-Ponts, lieu-dit -Il traversait l’île de la Madelaine. Il existait 3 portes : porte de la Barbacane, une première porte de Paris et entre les 2, une porte sans fortification. Voir Porte de Vesle. On y voyait une maison de 1476 numérotée 4150 (numérotation de 1766) d'après les archives de l'Archevêché, disparue à une date inconnue. Notons qu'en 1490, à la Chandeleur, une crue importante de la Vesle emporta plusieurs maisons sur les ponts.
-3-B- Entre-Deux Ponts, rue de l’ (baptisée en 1780)
-3-C- Bourg de Vesle, rue du (ou ci-dessous) (baptisée en 1765) Située dans les champs. Les premières habitations se sont implantées au 13e siècle. En 1540,on y voyait une maison à l'enseigne du "Mont Saint Michel" numérotée 4074 d'après les archives de l'Archevêché, disparue depuis. La rue a été pavée en 1732 d’après Tarbé.
-3-D- Bour de Vesle, rue du (baptisée en 1791)
-3-E - Viala, rue - Joseph Agricole (baptisée en 1794) Jeune volontaire des armées de la Révolution (1780-06/07/1793) – mort pour la patrie, inhumé au Panthéon. Cette rue était présente aussi en antériorité de la place M.T. Herrick.
-3-F- Bourg de Vesle, rue du - nom repris.
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- Vesloise, porte – Voir Vesle, porte de

- Veuves, allée des - Origine : 4 veuves y habitaient.
Un nom précédent.
-1-A- Maraîchers, chemin des - En 1882, il allait du faubourg Sainte-Anne à la rue de Courlancy. Il était concomitant avec un autre chemin des Maraîchers, en perpendiculaire.

- Viala, rue – Voir Vesle, rue de et place M.T.Herrick

- Victimes de la Gestapo, square des – Voir Martyrs de la Résistance, square des

- Victoire, rue de la (créée en 1920) Origine : la victoire de la Marne en 09/1914 et la libération de Reims le 12/09/1914.

- Vicus de Courselano – Voir Salin,rue

- Vieil Château, rue du - (créée en 1632 - disparue depuis)

- Vieil Marché, rue du – Voir Tronsson-Ducoudray, rue

- Vieille, rue Paul Marie (créée en 1966) Professeur, résistant (1893-12/1944) Décédé en déportation.

- Vieille, square Paul

- Vieille Bouteille, rue de la - (créée au 17ème siècle - Disparue depuis) Origine :Une enseigne

- Vieille Coulture, rue de la – Voir Talleyrand, rue

- Vieille Couture, rue de la – Voir Talleyrand, rue

- Vieille Couture des Bains, rue de la – Voir Talleyrand, rue

- Vieille Halle, rue de la (disparue)

- Vieille Prison, rue de la (disparue) -Etait-elle à l'emplacement de la rue Vauthier le Noir ?

- Vieille Serrurerie, rue de la – Voir Langlet, cours

- Vieille Tour, place de la (disparue) Du nom de la tour démolie pour faire la place du même nom.

- Vieillesse, rue de la – Voir Vauthier le Noir, rue

- Viellart, rue René Louis Marie – (baptisée en 1903) Avocat, Jurisconsulte (17/08/1754-23/02/1809) Rédacteur du cahier général du Tiers-État en 1789 ainsi que des codes civil et criminel.
Un nom précédent.
-1-A- Gobelins, ancien chemin des

- Vierne, allée Louis (créée en 1961) Musicien, organiste, compositeur (08/10/1870-02/06/1937) Né presque aveugle. Décédé d’un malaise cardiaque au pupitre de son orgue pendant son 1750ème concert à Notre Dame.

- Vieux Colombier, rue du (créée en 1894) Origine : un colombophile y avait son pigeonnier.

- Vieux Coq, rue du - (baptisée en 1928) Origine : une enseigne. Baptisée suite à une pétition pour regroupement des 2 voies ci-dessous en 1901. La rue allait de l ‘avenue de Laon dans les champs.
2 voies précédentes
-1-A- Beauséjour, rue (ou ci-dessous) - (baptisée en 1887)
-1-B- Beaux Séjours, rue des-Origine : Une hostellerie de ce nom existait dans la rue.
-2-A- Vieux Coq, cité du -Située dans l’avenue de Laon.

- Vieux Marché, rue du – Voir Tronsson-Ducoudray, rue

- Viez Coulture des Bains, rue de la – Voir Talleyrand, rue

- Vignau, rue Pierre Alfred Joseph (créée en 1970) Teinturier, adjoint au maire né à Reims 84 rue des Moulins (11/07/1889-17/07/1963) Il fit la première guerre mondiale dans l’aviation et s’occupa ensuite de sociétés sportives. ( Cercle Nautique, Société Hippique.) Il est mort par accident.

- Vignes, impasse des – Voir Sutaine, rue

- Vignette, rue de la – voir Pouilly, rue Louis de

- Vignoble, allée du (créée en 1974) Effectivement bordée de vignes au lieu-dit « Murigny » Elle arrive route d’Epernay. On y voit une borne de la voie de la liberté 1944, Voir à ce nom.

- Vigny , rue Alfred Victor, comte de (créée en 1965) Écrivain, dramaturge et poète (27/03/1797-17/04/1863) Militaire jusqu’en 1816. Il devint républicain à la fuite de Louis XVIII . Décédé d’un cancer de l’estomac.

- Vigueur, rue de la – Voir Carmes, rue des.

- Vikings, galerie des (ou ci-dessous) (créée en 1966)
Un nom concomitant.
-1-A- Vikings, allée des

- Village Noir, lieu-dit (établi en 1903) Lieu temporaire pour loger les artisans africains de l’exposition internationale de 1903. Voir rue de Nice et les Hautes Promenades.

- Villageoise, rue de la (créée en 1931) Rue implantée au milieu d’une cité jardin du même nom.

- Ville, place de la – Voir Hôtel de Ville, place de l’ -Voie différente de ci-dessous

- Ville, place de la – Voir Royale, place - Voie différente de ci-dessus

- Ville en Tardenois, chemin de – Voir Mauriac, rue françois

- Villedommange, rue de - (baptisée en 1887) Commune de la montagne de Reims. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.
Un nom précédent. En 1849, on trouvait l'orthographe "Villedomange"
-1-A- Brachet-Bouton, rue -Baptisée du nom du propriétaire des terrains . En 1884, la rue allait de la rue de Courlancy dans les champs.

- Villeminot-Huart, rue Antoine Barthélemy - (baptisée en 1887) Industriel (29/08/1805-26/09/1877) Huart était le nom de sa femme. Il fit des actions pour améliorer le sort de la classe ouvrière.
Un nom précédent.
-1-A- Houzeau, rue Jules -rue privée. -En 1887, une pétition pour le maintien de ce nom a été repoussée.

- Villers-Franqueux, rue de -(baptisée en 1894) Même voie que ci-dessous pour partie Commune des environs de Reims.
2 noms précédents concomitants
-1-A- Pieux, rue Antonin le - (ou ci-dessous) (baptisée en 1880) Suite à des fouilles archéologiques qui ont permis de trouver des médailles et monnaies de cet empereur (86 - empereur de 138 à 161.) Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.
-1-B- Pieux, rue Tonin le -La rue a été prolongée 3 fois, En 1875, elle allait de la rue des Romains à la rue Géruzez, Regroupée sous le même nom de Villers-Franqueux.

- Villers-Franqueux, rue de – voir Vinci, rue Léonard de - Même voie que ci-dessus en partie

- Villon, rue François (pseudonyme ), (créée en 1976) Nom réel incertain : Françoys des Loges, Françoys de Monterbier ou François Moncorbier (le plus vraisemblable). Il a pris le nom de son professeur, Guillaume Villon. Poète (1431-disparu en 1463) Précurseur des Poètes Maudits. En 1455 il participa à une rixe qui fit un mort, le frère Philippe Sermoise. Il participa aussi au vol par effraction du Collège de Navarre et s’enfuit à Angers. En 1461, il revint à Paris, nouveau larcin et rixe. Arrêté, torturé, condamné à la potence, condamnation commuée en 10 ans de bannissement. Il a disparu le 5 janvier 1463. Existence suivante inconnue. A-t-il fait partie de la « Coquille » mafia du nord de la France ? Il a beaucoup écrit en « jargon » de cette équipe, traduite depuis en argot homosexuel.

- Vinci, rue léonard de-(Leonardo di ser Piero da Vinci) (créée en 1928)-Artiste peintre italien (15/04/1452-02/05/1519) (la Joconde) Il était également scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, poète, philosophe, écrivain. C’est une figure marquante de la Renaissance. Seuls restent une quinzaine d’œuvres peintes. Il a établi 50000 documents cryptés et écrits en vieux toscan. Il en reste 17000 sur ses recherches : Hélicoptère, char de combat, sous-marin, bicyclette, la voiture, le planeur, la plupart non réalisables avec les moyens de l’époque. Appelé par François Ier à Amboise . Il y est mort, malade.
Un nom précédent.
-1-A- Villers-Franqueux, rue de -Les habitants firent une pétition pour supprimer ce nom.

- 20 Mètres, allée et boulevard des – voir Alexandre de Serbie, boulevard

- Violettes, allée des (créée entre 1922 et 1925)

- Visitation, rue de la – Voir Lorraine, rue du Cardinal de

- Vivants, rue des – voir Hincmar, rue

- Vivaldi, rue Antonio Lucio (créée en 1976) Compositeur et violoniste italien (04/03/1678-28/07/1741) De l’époque baroque et lyrique. Un grand nombre de ses œuvres ont été transcrites par Bach. Décédé pauvre d’une inflammation interne.

- Voguê, rue Bertrand de (créée en 1991) Conseiller municipal ( 19/02/1901-14/05/1987) Directeur de maison de champagne. Il a été arrêté en 1940 et déporté.

- Voiries, lieu-dit Les - Situé zone Farman, à l’est de la voie SNCF vers Chalons et l’A34.

- Voisin, rue Gabriel (créée en 1974) Aviateur et avionneur (05/02/1880-25/12/1973) Constructeur du biplan sur lequel Farman réussit le premier vol de ville à ville de Bouy à Reims.

- Voltaire, rue François Marie Arouet le Jeune, dit (baptisée en 1925) Écrivain (21/11/1694-30/05/1778) En opposition avec son père, il se dit fils d’un certain monsieur de Rochebrune. Il était janséniste. Il devint chambellan de Frédéric II de Prusse. Origine de son pseudonyme : Anagramme d’Arouet (le plus probable) (Ou Arovet) Anagramme d’Arvault (village d’origine de la famille) ou contraction de « Volontaire » Ou anagramme de « Révolté » Ou en vieux français, « celui qu’on voulait faire taire »soit Vol –Taire. Il avait fait plusieurs séjours à Reims où il habitait dans la maison de Levesque de Pouilly, 53 rue de Vesle.
11 rues précédentes concomitantes, successives ou fusionnées.
-1-A- Tire-Vit, rue - (baptisée au 17ème siècle) Lieu de débauche – plusieurs maisons affectées à cela.
-1-B- Artois, rue d’ - (baptisée au 18ème siècle) En souvenir du comte d’Artois.
-2-A- Sobriété, rue de la - (baptisée en 1794)
-3-A- Foi Conjugale, rue de la - (baptisée en 1794)
-3-B- Artois, rue d' - nom repris en 1827.
-4-A- Cordeliers, rue des - (baptisée en 1841)
Regroupement des 3 rues précédentes.
-5-A- Anglais, rue des -En totalité disparue dans la rue Voltaire.
-5-B- Américains, rue des (baptisée en 1794)
-5-C- Anglais, rue des - nom repris au 19ème siècle.
-6-A- Ecole de Médecine, rue de l’ (baptisée en 1794) En partie, voir rue de l’Industrie et rue Pol Neveu . En 03/1792, on y voyait une croix dite "Croix des Groseillers". Dans cette rue existait encore en 1905 une "maison des Anglais."
-7-A- Anjou, rue d’ -En partie. Voir rue de la Tendresse Maternelle. (baptisée en 1794) Près d’un terrain ou se vidaient les duels judiciaires au 15e siècle.
-8-A- Saint Christophe, rue
-8-B- Fuseliers, rue des (ou ci-dessous) ou Fuzelier d’après Tarbé.
-8-C- Fusiliers, rue des (D’après le plan Legendre de 1765) Voir annotation précédente à l’autre emplacement de ce nom.
-9-A- Tournelle à Fuseliers rue de la -(ou ci-dessous) (connue en 1328)
-9-B- Tournelle, rue de la (ou ci-dessous)
-9-C- Trois Tournelles, rue des - (baptisée au 17e siècle)
-9-D- Antiquité, rue de l’ - (baptisée en 1794 ) Elle fusionnait les rues 8 et 9 et a été reprise dans la rue des Anglais en partie.
-10-A- Saint-Just, rue -En partie.
-10-B- Raison, rue de la (Baptisée en partie en 1794)
-10-C- Fleur de Lys, rue de la -Baptisée en partie, elle allait de la rue des Fuseliers ( ou Fusilliers d'après Brissart-Binet en 1864) à la rue du Bourg Saint Denis ou la rue Chanzy, d’après l’annuaire Matot-Braine de 1914.
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- Voos-Tasté, rue (officialisée en 1963) Industriel, bienfaiteurs. Voos Edmond Henri Prosper Iwan (08/06/1873-04/02/1939) et Tasté Laure ( 26/10/1873-07/01/1966) Ils ont donné un terrain à la ville. La rue a été baptisée en 1958

- Vrilly, chemin de -Commune au sud de Reims.qui a été détruite pendant la guerre de 100 ans. Au début du 20ème siècle on pouvait voir un château qui a détruit pendant la première guerre mondiale.

- Vrilly, pont de









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