jeudi 18 novembre 2010

Liste des rues de Reims : P

- Pacarde, rue de la – Voir Salle, rue de la

- Paindavoine, cité -Nom tombé en désuétude .Baptisée du nom du propriétaire des maisons, Léon Pierre Adolphe Paindavoine, industriel (11/04/1892/ 15/12/1962) qui fonda aussi un foyer de jeunes travailleurs.

- Pairière, rue de la – Voir France, cours Anatole

- Paix, boulevard de la - (baptisé en 1906) La voie la plus large de Reims : 40 m mais aussi la moins habitée et la moins commerçante. Ce quartier excentré avait son kiosque à journaux implanté au début du boulevard côté pair. (et il y avait le même à l'entrée de la rue Cérès !) Au début de la première guerre mondiale on a pu voir 1000 camions réquisitionnés pour le transport alignés depuis le début de la voie. Au carrefour avec la place Belle Tour, en bordure du trottoir, on peut voir une borne de la voie de la Liberté de 1945 ainsi que près du croisement avec la rue Lagrive alors que l'axe normal de progression de la 3ème armée Patton passait par la rue de Cernay!
4 noms précédents.
-1-A- Marché aux Chevaux, rue du -Elle longeait le cimetière du sud.
-1-B- Marché aux Chevaux, boulevard du
-1-C- Cérès, boulevard extérieur de (baptisé en 1849)
-1-D- Haute-Croupe, rue de la - baptisée en 1837.
il fallait monter une côte pour accéder à la Belle Tour, la plus importante tour du rempart. La rue donnait dans la rue du Peigne d'Argent.
-1-E- Cérès, boulevard - (baptisé en 1849) En 1875, ce boulevard venait de la place de Cérès par une partie rétrécie entre la place de Cérès et la rue Sainte Marguerite et aboutissait au boulevard Gerbert qui lui faisait suite à partir de la rue Gerbert. Voir aussi le boulevard Pasteur et le boulevard Henri Vasnier. En 1875 on y voyait des baraquements pour des troupes de passage.
Note : Pour les 2 derniers noms , certains auteurs comme E. Dupont les placent en antériorité de la rue Ponsardin ( voir à ce nom ) ce qui ne semble pas vraisemblable.
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- Paix, place de la -Située à la Neuvillette.

- Paix, rue de la – Voir Concorde, rue de la

- Palach, rue Jan (créée en 1981) Étudiant hongrois (11/081948-19/01/1969) qui s’est immolé à Budapest le 16/01 pour protester contre l’occupation soviétique. Décédé le 19/01. Deux autres étudiants ont suivi son exemple : Jan Zojic, 18 ans s’est immolé le 25/02/1969 et Evzen Plocek en 04/1969 .

- Palach, square Jan (créé en 1988)

- Palais, rue du (disparue)

- Palais de Justice, place du – Voir Herrick, place Myron T.

- Palais de Justice, square du - que l'on appelle aussi square du cardinal Luçon
Jusqu'en 1906, lors de la démolition de la prison, il s'y tenait un marché aux Puces qui a émigré ensuite avenue Jean Jaurès à partir de 1899.
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- Paon, impasse du – Voir Forum, place du

- Papeterie, chemin de la – Voir Taissy, rue de

- Papeterie, rue de la – voir Laon, avenue de

- Papin, rue Denis (créée en 1972) Médecin, (22/08/1647-1714) Inventeur de la machine à vapeur. Il s’expatria plusieurs fois pour poursuivre ses recherches en Angleterre puis en Allemagne. En 1690, il construisit un sous-marin l’ »Urinator » qui fut détruit dans un accident. En 1692, il construisit un 2e sous-marin essayé sur la Loire. Il n’y eut aucune suite à ces études. En 1704, il construisit un bateau à roues à aubes. Puis il disparut, mort dans l’indifférence entre 1712 et 1714.

- Paradis, cour du- d’après l’annuaire Matot-Braine de 1878 (disparue) Elle s’ouvrait 16 rue de Coucy. (l’information doit être erronée) Voie différente de ci-dessous

- Paradis, cour du -d’après l’annuaire Matot-Braine de 1923. Voie différente de ci-dessus. Elle ouvrait 46 rue du Temple. Information confirmée dans l’annuaire Matot-Braine de 1925. Y-a-t-il eut 2 cours du même nom ? Voir problème similaire pour la cour d’Enfer.

- Parc, allée du (baptisée en 1958)
Un lieu précédent.
-1-A- Parc, lieu-dit du

- Parc d’Artillerie, Cité du - 60 logements. (Créée en 1925) Nom tombé en désuétude.

- Parc de Vesle, cité du (créée entre 1926 et 1933) Nom tombé en désuétude. Implantation d’habitations populaires.

- Parc de Vesle, lieu-dit – Voir Ledru-Rolin, rue

- Parc Marcel Lemaire, allée du - (créée en 2006) Agriculteur et sénateur (07/05/1906- 15/11/1985)

- Paré, allée Ambroise (créée en 1966) Chirurgien, anatomiste (vers 1509-20/12/1590) Premier chirurgien du Roi. Il inventa la ligature des artères au lieu de la cautérisation. Il instaura « l’asticothérapie » et fabriqua des prothèses non modifiées jusqu’à la guerre 1914-1918.

- Parfumerie, rue de la (disparue)

- Pargny, rue de - (baptisée en 1892) Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.
Un nom précédent.
-1-A- Valentin, rue - (créée en 1877) Du nom d’un entrepreneur qui a construit la rue.

- Paris, avenue de - (baptisée en 1887) Suite du ci-dessous. En 1900, il y avait de nombreux lavoirs le long de l’avenue qui ont disparu en 1932. L’avenue a été scindée en plusieurs parties dont l’avenue du Colonel Fabien et l’avenue Paul Vaillant Couturier. (Voir à ces noms) Une petite partie a conservé le nom.
Note : Pendant la 1ère guerre mondiale, des essais de camouflage de la voirie aux vues aériennes a été effectué comme on le voit sur une carte postale de l'avenue. Des bandes de tissus placées transversalement à une certaine hauteur et espacées régulièrement en avril 1917; On ne sait pas si ces essais menés par le service du camouflage de Chantilly qui existait depuis février 1915, ont été concluants. Le peintre Forain était inspecteur général de ce service.
4 noms précédents.
-1-A- Vesle, faubourg de
-1-B- Vesle, grande rue du faubourg de
-1-C- Paris, faubourg de - (baptisée en 1841) En 1964, il fut envisagé d'y construire une église dédiée à Saint Eloi, sans suite.
-1-D- Haubette, lieu-dit La - conjointement au 1-C- ci-dessus. Vu sur un plan de Reims de 1780 et un autre de 1900.Le journal "l'Associé Rémois" du 05/06/1850 prévient de la vente d'une maison à Reims au numéro 66.Ce lieu-dit était une partie de ce qui est actuellement l'avenue de Paris, entre l'avenue d'Epernay et la commune de Tinqueux où il se poursuit sous le même nom. Ce nom est encore couramment utilisé. Le mot a 2 définitions possibles : Civile, il s'agirait d'un lieu doté d'un abri pour les usagers (il viendrait alors de l'allemand "Hube" = toit) ou militaire, bâtiment de l'administration où on donnait les ordres . (Le mot viendrait de "Aube", les ordres se donnant habituellement en début de journée)
-1-E- Paris, route de -L’avenue allait de la porte de Paris à la Haubette.

- Paris, avenue, faubourg ou route de – Voir Fabien, rue du Colonel -Suite du ci-dessus

- Paris, faubourg de – Voir Paris, avenue de

- Paris aux Frontières, grande route de - Voir Royale, place

- Paris, porte de - (créée en 1775 - déplacée en 1847) Emplacement : prés du croisement entre la rue du Colonel Fabien et la rue Martin Peller. La grille avait été créée pour le sacre de Louis XV mais a été livrée trop tard en 1777 et installée au bord de la Vesle . Cette grille a été déplacée en 1847 lors du percement du canal près des abattoirs et d'un petit bureau d'octroi. En 1950. la grille a été transférée de nouveau dans les jardins de l’archevêché (démontée ) puis réédifiée en bas des Basses Promenades en 1953. Actuellement, on peut encore voir les 2 piliers sur lesquels était scellée la porte. En 1910, une vespasienne était implantée près de la porte et près des abattoirs.

- Paris, route de – Voir Paris, avenue de

- Paris, rue Henri - (baptisée en 1903) Avocat, maire (04/03/1821-1874/1874-06/04/1902)
2 noms précédents concomitants.
-1-A- Glacière, rue de la - (ou ci-dessous) (baptisée en 1887)
Il devait s'y trouver une glacière, lieu de conservation de la glace comme il en existait d'autres en ville
-1-B- Glacier, rue du -D’après l’annuaire Matot-Braine .En 1884, elle allait du chemin de Cormontreuil dans les champs.

- Paris, impasse Paulin -Elle ouvre 30 rue Lesage.

- Paris, rue Paulin - (baptisée en 1887) Professeur (25/03/1800-13/02/1881) Membre de l’Institut. En 1925 la décision de prolongation de la rue jusqu’au boulevard Robespierre a été prise.
3 noms précédents.
-1-A- Justice, chemin de la
-1-B- Justice, rue de la - (baptisée en 1870)
-1-C- Justice prolongée, rue de la

- Paris aux Frontières, route de – Voir Royale, place

- Parmentier, place – Voir Luton, place

- Parmentier, rue – Voir Bourgogne, rue de Voies perpendiculaires

- Parmentier, rue – Voir Jeune-homme, rue Voies perpendiculaires

- Parvis, place du – Voir Luçon, place du cardinal

- Parvis Notre Dame, fontaine du (construite au 18ème siècle.-Disparue) Elle était située contre la cathédrale, dite aussi fontaine Godinot

- Parvis Notre Dame, impasse du (créée en 1686 – disparue en 1722) Elle était située le long de la cathédrale, entre elle et le palais archiépiscopal.
Un nom précédent.
-1-A- Hure, rue de la - (créée au 17ème siècle) Origine : enseigne d’une auberge.

- Parvis Notre Dame, place du – Voir Luçon, place du cardinal

- Parys, cour (disparue en 1929) Elle s’ouvrait 76 rue Boulard en 1878.

- Pascal, rue Blaise (créée en 1966) Mathématicien, physicien, philosophe, moraliste, Janséniste (19/06/1623-19/08/1662) Il inventa la calculatrice « la Pascaline » et s’intéressa à la mécanique des fluides et la pression atmosphérique. Il fit de nombreuses expériences et élabora le théorème de Pascal. Il s’est converti en 1660. Décédé d’un cancer à l’estomac.

- Passe Demoiselles, rue - (baptisée en 1887) Origine : ruisseau Moise ou Moiselle (la rue en question permettait de passer la Moiselle.) En 1910, une pétition pour changement de nom a été rejetée. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901 . Entre la rue Dallier et l'avenue Paul Marchandeau une allée piétonne sans nom permet de rejoindre la rue de Courlancy
3 noms précédents.
-1-A- Demoiselles, sente aux -Elle était très étroite et il ne pouvait y passer qu’une demoiselle à la taille fine (dit-on ) (2ème explication)
-1-B- Demoiselles,
chemin aux
-1-C- Passe Demoiselle, chemin - (baptisé en 1877)

- Passementiers, rue des (disparue) Il s ‘agissait de fabricants de rubans. Nom surtout employé au 19ème siècle.

- Pasteur, boulevard Louis (baptisé en 1924) Biologiste, chimiste, physicien (27/12/1822-28/09/1895) Il fit des recherches sur la fermentation. En 1881, il trouva le vaccin contre le charbon des moutons et le choléra de la poule. Il créa le vaccin contre la rage . Certains auteurs disent que , au début de l'étude de cette maladie, il aurait autorisé l'euthanasie de 19 russes malades pour leur éviter des souffrances ! L'institut Pasteur a été créé en 1888. Sur ce boulevard, on a trouvé des traces de l’enceinte primitive. A la mort de Pasteur, il y eut des propositions pour débaptiser une partie de la rue Simon ou la rue Saint-Rémi ou la rue de Talleyrand pour leur donner son nom. Les propositions sont restées sans suite. Au numéro 28, au bord du trottoir, on voit une borne de la voie de la Liberté.
2 noms précédents.
-1-A- Cérès, boulevard (en partie)
-2-A- Gerbert, boulevard, pape sous le nom de Sylvestre II (938 1003)(en partie, voir boulevard Henri Vasnier) Suite au boulevard Cérès il continuait sous ce nom dans le boulevard Henri Vasnier actuel à partir de la bifurcation avec le boulevard Saint Nicaise ( boulevard Victor Hugo actuel ) La rue a été macadamisée en 1878.

- Pasteur, rue Louis -La Neuvillette. (Créée en 1925) Elle se prolonge vers les « Cavaliers de Courcy »

- Pasteur, rue – Voir Grand Cerf, rue du

- Paticerie, rue et ruelle de la – voir Forum, place du

- Patisserie, rue et ruelle de la – Voir Forum, place du

- Patoux, rue Léon Auguste (créée en 1974) Négociant (17/05/1838-08/09/1888) Il créa la compagnie des sapeurs pompiers bénévoles de Reims.

- Patriotes, rue des – Voir Saint Sixte, rue

- Patte d’Oie, chaussée de la – Voir Noirot, boulevard Maurice

- Patte-d’oie, parc de la - (Redessiné en 1730) Baptisé en fonction de sa forme. Il a été étendu en 1746 et redessiné aussi en 1884. Il y a un kiosque à musique depuis 1869. A l'angle nord est du parc, entre la rue de Bir Hakeim et le boulevard Général Leclerc, on trouve l'un des derniers cirques en dur de France (25 érigés au 19ème siècle ). Celui de Reims le fut en 1865 et le seul des 5 restants accompagné d'un manège. En 1869, la société des Amis des arts y organisa une grande exposition des peintures . On vit les plus grands noms du cirque et Buffalo-Bill et on y assista aux premiers essais du cinématographe Lumière en 1898. Notons que le manège servit après la première guerre mondiale de locaux pour la gendarmerie nationale dont le bâtiment avait été détruit. Puis, le cabaret "le Kursaal" précédemment rue de Vesle (détruit en 1914/1918) s'y installa quelques temps. Depuis 1930, on trouvait une fontaine Wallace derrière le cirque. Entre 1922 et 1932, les adhérents du groupe surréaliste "le Grand Jeu" se réunissaient au bar du cirque qui fut démoli après la deuxième guerre mondiale. C'est actuellement une "Scène Nationale" pour la danse.
Un nom précédent.
-1-A- Peletier, cours Le -
Louis Michel Le Pelletier, marquis de Saint Fargeau .Député de la noblesse, il a voté l’abolition des privilèges en 1790 et ne signait plus que Le Peletier, Révolutionnaire (24/05/1760-20/01/1793) assassiné.

- Patton, rue du général Georges Smith (créée en 09/2007) C’était un promoteur de l’arme blindée aux USA. Commandant de la 3e armée américaine pendant la 2e guerre mondiale. ( Surnommé »blood and guts ») Libérateur de Reims (11/11/1885/21/12/1945) décédé dans un accident d’auto en Allemagne. Il avait toujours déclaré « On s’est trompé d’ennemi » sous-entendu, le vrai est l’Union Soviétique. Certains ont donc dit qu’il s’agissait d’un assassinat politique déguisé.

- Patureaux, allée André (créée en 2004) Employé SNCF. Résistant. Il a effectué de nombreux sabotages. Il a été dénoncé. Déporté en décembre 1943, libéré en février 1945 ( 23/10/1909-14/11/1995) L’allée est située dans la cité du dépôt.

- Paul, esplanade Marcel (créée en 1982) Ministre communiste (12/07/1900-11/11/1982) Déporté en 1941.

- Pavé d’Andouille, rue – voir Cadran Saint Pierre, rue du

- Payen, impasse – Voir Delacroix, rue Henri

- Payen, rue Émile Auguste (créée en 1894) Ingénieur (26/04/1798-17/11/1876) Il traça le canal de l’Aisne à la Marne. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895, ouverte sans autorisation à titre privé en 1875.

- Péguy, rue Charles . (Créée en 1965) Écrivain, poète, essayiste (07/01/1873-05/09/1914) Socialiste, dreyfusard. Il inventa le terme « Hussards noirs de la République » pour qualifier les instituteurs. il rejeta la modernité et pencha vers le mysticisme. Il quitta la gauche pour devenir nationaliste. Il a été tué en combat. La voie se termine en impasse.

- Péguy-Cellier, square (créé en 1990)

- Peignage, promenade du (créée en 11/2007) Baptisée en souvenir de l’usine Holden du 19ème siècle et début 20e dans la ZAC Croix Blandin. et en général de tous les ouvriers du peignage et du tissage, importants à Reims à cette époque.

- Peigne d’Argent, rue du – Voir Desteuque, rue Eugène

- Peirrière, rue de la – Voir Université, rue de l’ Même voie que ci-dessous

- Peirrière, rue de la – Voir France, cours Anatole Même voie que ci-dessus

- Pellerin-Bataille, carré de - Voir Drouet d'Erlon, place

- Pelletier, cours Le – Voir Patte d’Oie, parc de la

- Pellot, esplanade Rémi, Philippe, Julien (créée en 1982)
Administrateur de sociétés. ( 25/03/1917-06/04/1982) Il s’était beaucoup engagé dans le scoutisme.

- Pelthier, rue Maurice Joseph Arsène (créée en 2000) Avocat (21/06/1895-24/03/1980)

- Pendants, chemin des (disparu) Il était situé en bordure du boulevard des Tondeurs. Il existe un lieu-dit de ce nom.
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- Pendants, lieu-dit Les

- Pendus, lieu-dit et chemin des – Voir Harman, rue du docteur

- Penetier-Eldaroff, Allée Yvon Georges Jean, dit Yvan. (créée en 1971) Moniteur de centre de la jeunesse. Résistant né à Reims 28 rue Coquebert (1923-21/08/1944) mort à la libération de Paris devant la gare du nord. La plaque de la rue indique « Pennetier » Eldaroff était le nom de son père.

- Pensionnaires, lieu-dit (d’après l’annuaire Matot-Braine de 1909 -disparu) Il donnait sur les Bains de Rivière

- Pensionnés, chemin des -Il allait du lieu-dit « la Blancherie « à la rue de Louvois. Et actuellement de la rue de Louvois à la rue Ledru-Rollin. Au nord on peut voir le tracé de l’ancien chemin de Reims à Cormontreuil, parallèle à la rue Ledru-Rolin. Un établissement pour indigents r nomades devait exister dans les environs.

- Pépersack, rue Daniel - (baptisée en 1935) Maître tapissier (17e siècle.) d’origine flamande. Il s'était d'abord installé à Charleville (08) à la demande de Charles de Gonzague en 1627 ( une tapisserie de Gonzague et sa fille, abbesse d'Avenay fut créée en 1628/1629. Il s'installa ensuite à Reims en 1629, rue des Tapissiers (rue Carnot actuelle ) Actif à Reims entre 1633 et 1648, il composa les cartons de 12 tapisseries qui ornaient les collatéraux de la cathédrale jusqu'au 19ème siècle. Les têtes de vierge étaient mal faites d'après les observateurs de l'époque. On le devait, disaient-ils à son protestantisme.
Un nom précédent.
-1-A- Nauroy, rue de (nom provisoire) Commune prés de Reims, détruite pendant la première guerre mondiale. Nom d'origine romane que l'on traduit par " aune, coudrier" .Le nom a été repris accolé à celui de Beine.

- Pépinière, rue de la – Voir Buridan, rue

- Perdrix, allée des (créée en 1971) La voie se termine en impasse.

- Perdue, rue – Voir Armonville, rue Voie différente de ci-dessous

- Perdue, rue – Voir Caqué, rue Voie différente de ci-dessus

- Périn, rue (créée en 1892) 2 peintres d’origine rémoise : Lié-Louis (12/10/1753-10/05/1817) miniaturiste et son fils Alphonse Louis également architecte et historien (12/03/1798-06/10/1875) En 1892, on proposa ce nom pour la rue de l’Equerre, proposition restée sans suite. Lors de fouilles en 2008, on a trouvé les traces d’un amphithéâtre.
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- Perlot, rue jacky (baptisée en 05/2010)
Ouvrier syndicaliste CGT, adjoint au maire (1940-12/11/2008) La rue est située dans le quartier Wilson.

- Pérouse, rue Jean François de Galaup de La (créée en 1966) Navigateur (23/08/1741-1788) disparu dans les îles de la Sonde près de l’ile de Vanikoro au cours d’un tour du monde. Une ville d’Australie porte son nom.
Note : il signait Lapérouse.

- Perrault, allée Charles - (créée en 1971) Avocat, écrivain (12/01/1628-16/05/1703) il était le bras droit de Colbert pour la politique artistique. Il publia des comtes.

- Perrière, rue de la – Voir France, rue Anatole Même voie que ci-dessous.

- Perrière, rue de la – Voir Grand Credo, rue du (et Anatole France) Même voie que ci-dessus

- Perseval, rue – ( voie privée donnée à la ville en 1903) Le prénom a été supprimé pour éviter la confusion avec la rue Nicolas Henriot.Lors de fouilles, en 1890 on a découvert au numéro 10 une mosaïque romaine dite " des 2 combattants". Celle-ci a été détruite pendant la 1ère guerre mondiale.
Un nom précédent.
-1-A- Perseval, rue Nicolas - (rue privée créée en 1883) Artiste peintre (01/04/1745-10/05/1837) Peintre de genre, historique, portraits.

- Pervenches, allée des (créée entre 1922 et 1925)

- Pervenches, place des

- Pétain, place du Maréchal – Voir République, place de la

- Petit, rue Ambroise (créée en 1924) Ouvrier tisseur, musicien né à Reims 12 rue des Salines (06/12/1840-13/03/1915) Maître de chapelle à la basilique Saint-Remi. Il dirigea l’orphéon de Saint-Rémi et la chorale des Enfants de Saint-Remi.

- Petit, rue Paul Eugène (créée en 1966) Imprimeur, adjoint au maire de 1919 à 1941 (08/02/1872-17/03/1966) Il fonda le » Comité des Loisirs »

- Petit Arsenal, rue du (baptisée avant 1856) Origine : dépôt d’armes de la ville de Reims. La rue donnait dans la rue du Renard Blanc et la rue d’Oignon. En 1864, elle allait de la rue de Monsieur à la rue Legendre.
2 voies précédentes regroupées.
-1-A- Maillets, rue des - (créée au 16ème siècle) Origine : une enseigne.
-2-A- Tonnelet, rue du Origine : une enseigne d'auberge connue en 03/1779.

- Petit Bétheny, cité du (créée en 2007) Implantation d’habitations populaires en bois.

- Petit Bois de la Ville - Voir Bois d’Amour, plantation du

- Petit Cerf, rue du – Voir Sarrail, rue du général

- Petit Chemin, rue du – Voir Thomas, rue Albert

- Petit Chemin Vert, rue du – Voir Roubaix, rue de

- Petit Credo, rue du – Voir Royale, place

- Petit-Delbourg, rue Laurent Louis (créée en 1932) Agronome (1801/ 8 brumaire an X-12/04/1887) Delbourg était le nom de sa femme (1812/1880) Cette voie privée créée sur les terrains donnés par lui a été donnée ensuite à la ville. Son nom avait été choisi par les habitants.

- Petit Four, impasse du (créée en 1914) Voie privée qui donne dans la rue du même nom. Elle est fermée par une porte.

- Petit Four, rue du - (baptisée avant 1825) Origine : Présence d’un four banal. Dans cette rue une 2e impasse sans nom mène à une place arborée elle-même sans nom. (D’après les plans ) Est ce la place ci-dessous ? En 1864, elle allait de la rue Noël à la rue Saint Guillaume.
2 noms précédents concomitants.
-1-A- Corbeille d’Or, place de la (ou ci-dessous) (baptisée au 19e siècle) Origine : une enseigne. Cette place faisait partie du vieux carrefour du Quarrouge. Au numéro 963 (numérotation 1766) on y trouvait en 12/1791 la maison ditr "des Notaires"
-1-B- Corbeille d’Or, rue de la -Elle donnait dans la rue de la Tirelire.

- Petit-Hutin, rue Antoine Laurent (créée en 1932) Agronome (1775-18/09/1839) Il a été aussi maître de la poste aux chevaux. Hutin était le nom de sa femme (1771-18/04/1839) La rue a été érigée sur le terrain donné par M. Petit (comme la rue Petit-Delbourg) Nom choisi par les habitants. On connaissait aussi la voie sous le nom de rue du Petit Hutin.

- Petit Jardin, rue du (d’après le cadastre Napoléonien – disparue) Cette rue allait de la rue de la Corne de Cerf, en face de la rue du Jardinet, à la rue du Petit Cerf.

- Petit Moulinet, quarrel du

- Petit Pas, rue du – Voir Saint- Symphorien, rue.

- Petit Roland, rue du – Voir Adam, rue Paul

- Petit Saint-Hilaire, rue du – Voir Forum, place du Même voie que ci-dessous

- Petit Saint-Hilaire, rue du – Voir Pluche, rue Même voie que ci-dessus

- Petit Saint-Martin de Laon, rue du – Voir Anjou, rue d’

- Petit Saint-Pierre, lieu-dit Le (connu en 1880) et impasse qui donnait 10 rue du Levant. Voir la rubrique nécrologique de La Vie Rémoise.

- Petit Temple, boulevard du – Voir Lundy, boulevard

- Petit Temple, impasse du -Elle donnait sur le boulevard Lundy. ( Précédemment rue des Templiers)

- Petite Amée, lieu-dit La. A l’est de Reims.

- Petite Canetière, chemin de la -La Neuvillette. Il va de la rue Louis Pasteur en impasse sur le cimetière. La Canetière était un ruisseau qui traversait la commune.

- Petite Chine, Lieu-dit La - Voir Sainte Geneviève, rue

- Petite Genève, rue de la – Voir Cérès, rue

- Petite Marche, ruelle de la – (créé en 1651 - disparue depuis) Elle était située prés du Marché aux Draps.

- Petite Pologne, cité de la (disparue) Tombé en désuétude. Elle existait encore en 1920. Elle donnait au début du faubourg de Laon.

- Petite Pologne, rue de la (disparue) Appellation populaire.

- Petite Rigole de Saint-Pierre – Voir Saint-Pierre, impasse

- Petite Route, chemin de la (chemin rural n° 17) Il va de la rue du général Micheler à l’avenue Jean Jaurès.

- Petite Vendée, rue de la – Voir Barbâtre, rue du

- Petite Vitesse, cour de la (privé –Sncf) Terrain repris par la ville en 2008. Il doit faire l’objet d’une importante opération privée à partir de 2009 avec la création de plusieurs rues. On envisage aussi d’y regrouper tous les services administratifs de la mairie.

- Petites Vignes, chemin rural n° 27, dit des -Une partie de ce chemin est cédé à la société d’autoroute Sanef en novembre 2008.

- Petites Vignes, lieu-dit Les -Au sud de la ville.

- Petites Voitures, rue des – Voir Hannequin, rue

- Petits Augustins, rue des – Voir Berton, rue Louis

- Petits Frères, cour des (connue en 1862) Elle prenait 16 rue de Contrai. En 1870, elle servait au stationnement d'une pompe à incendie.

- Petits Pas, rue du -ou des - Voir Saint Symphorien, rue

- Petits Pâtés, rue des – Voir Linguet, rue

- Peuple, place du – Voir Bourgeois, place Léon Voie différente de ci-dessous

- Peuple, place du – Voir Saint-Remi, place Voie différente de ci-dessus

- Peuple, rue du – Voir Bonne Femme,rue de la Même voie que ci-dessous

-
Peuple, rue du – Voir Saint- Julien, rue Même voie que ci-dessus

- Pévy, rue de (créée entre 1926 et 1933) Commune prés de Reims.

- Pflimlin, rue Pierre Eugène Jean (créée en 09/2007) Homme politique. (05/02/1907-27/06/2000) Avocat. Il a été 18 fois ministre.

- Phéniciens, boulevard des (baptisé en 1966)
Un nom précédent.
-1-A- Bitardières, chemin des

- Philipe, rue Gérard - (baptisée en 1963) Acteur (04/12/1922-25/11/1959) Son non réel était Gérard Philip. Il est décédé d’une crise cardiaque.
Un nom précédent
-1-A- Coutures, rue des (baptisée en partie- entre la rue du commandant Marin la Meslée et le boulevard Pommery)

- Philipe, rue Gérard (La Neuvillette) (créée en 1970)

- Philippe, impasse

- Philippe, rue - (baptisée en 1892) - Suppression des prénoms .Médecin et écrivain (04/03/1808-06/07/1858) Cette voie n’a pas été reconnue par l’administration.
Un nom précédent.
-1-A- Philippe, rue Docteur Adrien Pierre Nicolas (créée en 1876)
.
- Philippeville, rue de (créée entre 1914 et 1922) Ville d’Algérie.

- Philosophie, rue de la – Voir Renfermerie, rue de la

- Piarde, rue de la – Voir Salle, rue de la

- Picarde, rue de la – Voir Salle, rue de la

- Picardie, rue de – Voir Salle, rue de la

- Picards, allée des . (Créée en 1972) L’allée se termine en impasse.

- Pichon, rue Louis Antoine Arsène (créée en 1979) Maçon, conseiller municipal ( 30/10/1876-16/09/1952)

- Picot, rue François Georges (créée en 1928) Historien, juriste (24/12/1838-16/08/1909)

- Pied de Bœuf, rue du – Voir Linguet, rue

- Pierrard-Parpaite, rue Jules (créée en 1894) Industriel ( fonderie et tissage mécanique ). Conseiller municipal ( 29/01/1808-16/09/1870) Parpaite était le nom de sa femme. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.

- Pierre, rue Gustave René (créée en 1951) Artiste peintre (10/03/1875-19/03/1939) Aquafortiste.

- Pierret, rue Jean François - (baptisée en 1887) Avocat, premier maire de Reims (07/11/1738-1790/1790-1796 /11 pluviôses an IV) Rédacteur du cahier du Tiers-état en 1789. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.
Regroupement de plusieurs voies.
-1-A- Blériot, rue - (baptisée en 1873 )
-2-A- Neufchâtel, petite rue de - (baptisée en 1873)

- Pierrier, rue – Voir France, cours Anatole

- Pierrière, rue de la – Voir France, cours Anatole

- Piesvaux, rue – Voir Fortel, rue

- Pieu, rue Antonin ou Tonin Le – Voir Villers-Franqueux, rue de

- Piété Filiale, rue de la – Voir Courmeaux, rue

- Pilaine, cour. Elle existait en 1875 ( atlas National )-disparue. Elle donnait dans la rue du Barbâtre.
.
- Pingat, rue André. (Créée en 01/2008) Ingénieur. Il créa un gros cabinet d’ingénierie industrielle (1921-1998) La rue va de la rue Edouard Mignot à la rue de Courcelles.

- Pinson, allée du (créée entre 1922 et 1925)

- Piper, rue Henri Guillaume - (créée en 1876) Bienfaiteur (19/12/1801-08/10/1870) Né en Allemagne. Négociant en champagne qui parcourait le monde pour faire connaître le champagne Heidsieck dont il épousa la veuve. Il accola son nom à celui de Heidsieck en 1845.

- Piques, impasse et rue des – Voir Langlet, cours

- Pissarro, allée Jacob Camille (créée en 1978) Artiste peintre danois, anarchiste libertaire (10/07/1830-25/10/1903) Sa famille était d’origine espagnole. (Il est né dans l’île de Saint-Thomas aux Antilles appartenant au Danemark à l’époque) Il garda la nationalité danoise toute sa vie. Il est venu en France pour apprendre la peinture. En 1870, exilé en Angleterre. Son atelier a été pillé par les Prussiens, il restait 40 tableaux sur 1500 y compris des Monet mis en dépôt. Ces tableaux ont été utilisés comme planches à débiter la viande !

- Pissotte, rue – Voir Fléchambault, rue

- Pistolet, rue du (recréée en 1972) - Voie différente de ci-dessous, Recréée dans le même quartier après restructuration du quartier Saint-Rémi.

- Pistolet, rue du -Disparu au milieu du 20ème siècle après restructuration du quartier Saint-Rémi. Origine : enseigne (peut-être) La rue aboutissait rue des Anges ou allait de la rue Lenoncourt jusqu’à la rue du Chatelet d’après l’annuaire Matot-Braine de 1876.
Regroupement de 5 voies précédentes.
-1-A- Pot, rue du -enseigne.
-2-A- Mignotte, rue -Pavée en 1827. Origine : du vieux français , fille mignonne et caressante. Une » maison de complaisance » s’y trouvait. La rue allait de la rue des Moulins à la rue du Ruisselet.
-3-A- Cailloux, rue des (ou ci-dessous)
-3-B- Caillou, rue du ( ou rue aux Cailloux) Le nom est dû au type de pavage de la rue qui donnait place Saint-Remi .
-4-A- Bain, rue au (connue en 1328) Des étuves s’y trouvaient.
-5-A- Simon, rue -en partie - en 1841.

- Place ou estoit le Château – Voir Château de porte Mars, place du

- Placitum Publicum – Voir Forum, place du

- Platéa – Voir Forum, place du

- Plomberie, tour de la -On y fabriquait des balles en plombs.
Un lieu précédent ayant porté 2 noms.
-1-A- Mont-dieu, tour du -Située prés du monastère du même nom.
-1-B- Séminaire, tour du
-1-C- Saint-Georges, tour - (baptisée en 1489 ) le nom vient de Saint Georges de Lycie, martyr.
-1-D- Augustins, tour des
Ces 2 derniers noms donnés par Brissart-Binet mais la dernière ne fait elle pas double emploi avec le corps de garde des Augustins ?

- Plongeron, Avenue Maurice (créée en 1972) Entrepreneur de transport, maire de La Neuvillette (28/12/1900-1951/1972-25/10/1972)

- Pluche, impasse - (créée en 1876 - disparue après la première guerre mondiale.) En 1892, Elle ouvrait 19 rue Pluche d’après l’annuaire Matot-Braine.

- Pluche, rue Noël Antoine (baptisée en 1841) Abbé (13/11/1688-19/11/1761) Littérateur, historien. Auteur du "spectacle de la Nature " et de " l'histoire du ciel" La rue donne dans la rue du Marc. En 1864, la rue allait de la place des Marchés à la rue de l'Avant Garde.
Regroupement de 3 voies précédentes concomitantes ou successives.
-1-A- Mont Saint- Michel, rue du
-1-B- Renard Blanc, rue du (voir place Léon Bourgeois)
-2-A- Petit Saint Hilaire, cul de sac du -connu en 1784
-2-B- Petit Saint-Hilaire, rue du
-2-B- Hure, rue de la -(à partir du marché) (créée en 1826 / recréée en 1840) Mais connue au Moyen-age. La rue donnait rue du Marc.
-3-A- Bûchette, rue de la (baptisée en 1515) Nom d’une auberge du 15ème siècle.
Note : 1-B / 2-B et 3-A ont été réunies dans la rue Pluche en 1841.

- Pluche, square - Voir Sarrazin, square Charles
.
- Plume d’Or, ruelle de la – Voir Salle, rue de La

- Plumet-Folliart, rue Léonard Jean Baptiste François de Paule (créée avant 1876) Directeur du comptoir d'escompte puis premier directeur de la Banque de France à Reims , adjoint au maire (08/10/1789-29/11/1850 Il fit fonction de maire en 1839.) Folliart était le nom de sa femme (1791-1864) Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Poe, allée Edgar Allan. Écrivain américain romantique (19/01/1809-07/10/1849) Il a perdu ses parents très jeune. Il a été recueilli par la famille Allan d’où son 2ème prénom. Considéré comme précurseur du roman policier. Il est mort d’une crise de délirium tremens.

- Poilcul, place - (créée en 1629 - disparue depuis)

- Poincaré, rue Raymond (créée en 1963) Homme politique (20/03/1860-15/10/1934) Avocat , plusieurs fois ministre et sénateur. il a été élu Président de la république (1913/1920) pendant la première guerre mondiale. Après guerre, en 1920, il devint président du conseil . Il a remplacé le franc germinal par le franc Poincaré (dévaluation de 80%)

- Point du Jour, ruelle du – Voir Wiet, rue Eugène Voie différente de ci-dessous

- Point du Jour, ruelle du – voir Normandie, rue de Voie différente de ci-dessus

- Poirot, cité (créée en 1892 - disparue) D’après l’annuaire Matot-Braine de 1892, elle donnait dans l’avenue de Laon.

- Poissonnerie, rue de la – Voir Tronsson-Ducoudray, rue

- Poissonnerie, place de la (existait au 12ème siècle) D’après Géruzez, elle aurait été située près de la porte aux Ferrons puis le marché a été transféré place des Marchés, à la Harangerie.

- Poissonniers, rue des (créée au 17ème siècle) Habitations et commerces de poissonniers. A l'époque de la Révolution , le bourreau de Reims Samson ( aucun lien familial avec son homologue de Paris ) habitait à l'angle de la rue et de la rue Bacquenois. En 1864, la rue allait de la rue de Velle à la rue Large. En 04/1794, on y voyait l'auberge du "Grand Fusil"

- Poissonniers Prolongée, rue des – Voir Chabaud, rue

- Poissons, halle aux (créée en 1650 - disparue depuis) Au même lieu que ci-dessus, prés de la rue Buirette. Voir la Halle à la Criée .

- Poittevin, place Gaston Adolphe (baptisée en 1946) Député et Président du Syndicat Général des Vignerons (05/07/1880-18/03/1944) Déporté, mort quelques semaines avant la libération du camp. Une plaque indique «Poittevin», et l’autre «Poitevin»
2 noms précédents.concomitants
-1-A- Boulard, place - (baptisée en 1873)
-2-A- Clovis, place (baptisée en 1863) Elle faisait double emploi avec la rue Clovis. Débaptisée à la demande du Syndicat des Vignerons. Elle donnait rues Clovis et Boulard.

- Polignac, rue Gladys, Hélène, Marie, Princesse de (créée en 1990)Bienfaitrice (21/03/1912-27/11/1987).

- Polonceau, allée Antoine Rémy (créée en 1978) Ingénieur (08/11/1778-31/12/1847) Il construisit des routes dans les Alpes puis le pont du Carrousel à Paris.

- Polonceau, rue – Voir Gaulle, rue général De

- Polygone, rue du – Voir Gérard, rue Alfred

- Pommery, boulevard Jeanne - (baptisée en 1892) Veuve, elle dirigea la maison de champagne Pommery-Greno de 1858 à 1890 ( nom du fondateur) Bienfaitrice (13/04/1819-18/03/1890) Elle fit des dons de céramiques au musée. En 1918, le boulevard marquait la limite est de la ville. Seules étaient plus à l’est, les casernes Louvois, Jeanne D’arc et les peignages Holden. Dans cette rue existait une cité-jardin dite de Cernay de 37 logements en 1872. En 1875 les terres situées au nord ouest du boulevard étaient indiquées "quartier des Coutures en construction " d'après l'Atlas National.
Un nom précédent.
-1-A- Procession, chemin de la -Voir aussi rue d’Alsace-Lorraine, Boulevard Dauphinot et rue de la Procession.
-1-B- Procession, boulevard de la

- Pommery, parc – Voir Champagne, parc de

- Pommery-Vasnier, rond-point – Voir Gouraud, place du général

- Pompelle, rue de la - (baptisée en 1892) Origine : processions ; Pompellae. En direction de ce lieu-dit, colline sur la route de Chalons qui s’appelait précédemment « Buxitus » où des martyrs chrétiens ont été exécutés. Voir Saint Timothée. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901. Au lieu-dit « Pompelle » se trouve un fort qui a joué un grand rôle dans la défense de Reims lors de la première guerre mondiale et qui est actuellement un musée.
Un nom précédent.
-1-A- Boult, rue de -Boult sur Suippe, village prés de Reims.

- Pompidou, avenue Georges, Jean, Raymond (créée en 1975) Président de la République (05/07/1911-02/04/1974) Fidèle du général De Gaulle, il lui succéda. Décédé de la maladie de Waldenström. Il était pour l’automobile, il fit fermer de nombreuses lignes secondaires de chemin de fer.

- Ponce de Léon, avenue Pierre (créée en 1966) Bénédictin philosophe et conquistador (1460-07/1521) Il fit partie de la 2e expédition de Colomb, puis il est parti rechercher la « Fontaine de Jouvence » Il est le premier européen à toucher la Floride. Il découvrit également le gulf stream. Blessé par des indigènes, il mourut à la Havane.

- Ponce l’Abbesse, rue - (créée en 1559 - disparue depuis) Il y a eu au moins 3 abbesses du nom de Ponce dans des monastères français, mais aucune dans la région de Reims.

- Ponceau, rue du – Voir Mignot, rue Édouard Même voie que ci-dessous

- Ponceau, rue du – Voir Vernouillet, rue Même voie que ci-dessus

- Ponchon, allée Raoul (créée en 1978) Écrivain (30/12/1848-03/12/1937) Employé de banque. Il fit la guerre de 1870 dans la garde mobile. A la même époque, il s’exerça à la peinture et créa le groupe des « Vivants » avec Jean Richepin. Il s’est cassé le col du fémur, décédé.

- Pons-Ludon , lieu-dit -D’après l’annuaire Matot-Braine en 1892 (disparu) 2 personnes sont concernées, le père : Joseph Antoine Hédouin-Malavois - dit de Pons-Ludon (05/02) Malavois était le nom de sa femme, Françoise Clémentine et son fils, Aubin Louis Hédouin - dit de Pons-Ludon (24/05/1783-29/11/1866) Le mot "Pons " viendrait du gaulois signifiant "pont" . Pons-Ludon était le nom d'une propriété de famille située entre Reims et Cormontreuil. Ils étaient considérés comme des originaux excentriques et misanthropes par leurs contemporains. Ils étaient tous 2 des bibliophiles convaincus qui amassaient les livres. Ils servaient souvent d'experts lors de ventes de livres au cours desquelles ils purent constituer leur fonds. Le père était un ancien officier du régiment d'Eu puis capitaine au régiment de Champagne pendant 17 ans. En 1778, il acheta la charge de "Rapporteur du Point d'Honneur des Maréchaux de France" charge qu'il perdit à la Révolution. Il produisit de nombreux écrits dont plusieurs déplurent en haut lieu. Citons: Lettre d'un Rémois sur ce qui doit payer les corvées en France - Mémoire d'un militaire au Roi en ce qu'il éprouve de contradiction en son état - Mémoire contre Calonne (ministre de Louis XVI) - État général de la France, accompagné par la correspondance secrète depuis 1789 - L’exécutif trompé par les forfaitures ministérielles. Il fut plusieurs fois emprisonné de ce fait. De plus, il inondait les autorités diverses de mémoires et pétitions (Rapports annuels de la police locale entre 1790 et l'an X)
A sa mort, il légua son monceau de livres à son fils Aubin Louis. Comme fils d'officier ce dernier commença des études au collège de Brienne jusqu'à la fermeture de l'école en 1794. Pour subvenir à ses besoins, il donnait des cours de langues, d'histoire et de géographie. Il produisit un livre " Les 86 départements de la France et ses colonies à l'usage des classes élémentaires des collèges" A un âge avancé, il embaucha une servante acariâtre, Joséphine et à sa mort, il fit don de milliers de livres à la bibliothèque municipale dont la grande majorité disparue lors de l'incendie de l'hôtel de ville en septembre v1914. A sa mort, Joséphine déménagea 19 rue Gambetta et vendit pour 6000 francs les livres restants à un bouquiniste parisien dont il se dit qu'il en emporta 2 wagons. Sa maison fut détruite pour vétusté. Le 02/02/1867, une de ses rares amies , Joséphine Thierrart, domiciliée 42 rue Saint-Hilaire acheta une concession au cimetière du nord ou il fut enterré. Plus tard, Joséphine (la servante) fut, pour cause de sénilité transportée à la Charité (Hôpital Général) et fut enterrée dans la fosse commune du cimetière du Sud. En 1966, la ville de Reims voulu reprendre la sépulture considérée en état d'abandon. Par suite de l'action de SOS Reims présidée par Arlette Rémia, il fut sursis à cette décision.
-Autre appellation.
-1-A- Pont de Ludon
, lieu-dit -d’après l’annuaire Matot-Braine en 1913. Déformation du précédent, on ne se rappelait plus l'origine du nom.

- Ponsardin, rue Ponce Jean Nicolas Philippe de - (baptisée en 1849)
Président du tribunal, maire (22/10/1747-1810/1820-25/10/1820) Fondateur de la chambre de commerce qui s'installa dans son ancienne demeure en 1881. Baron d’Empire en 1813. La rue était appelée boulevard en 1850. Un lavoir public s'y est ouvert en 1862. C’était la plus longue rue tracée sur les remparts du 5ème siècle et sur l’emplacement de l’enceinte gauloise. En 1864, la rue allait de la rue C2rès à la place des Réservoirs.
2 voies précédentes regroupées, la 2ème ayant porté 2 noms.
-1-A- Mesurage, rue du -Située entre les rues Rogier et Ponsardin .
-2-A- Haute Croupe, rue de la - (baptisée en 1837) Il fallait monter une côte pour accéder à la Belle Tour, la plus importante tour des remparts. La rue donnait dans la rue du Peigne d'Argent. En 1773, on a procédé à un alignement des maisons.
-2-B- Cérès, boulevard
Note : Certains auteurs portent ces 2 derniers noms comme antériorité au même titre que pour le boulevard de la Paix. Or ces deux voies actuelles sont parallèles à 100 mètres l'une de l'autre. L'antériorité avec la rue Ponsardin semble peu vraisemblable. Il faut plutôt reconnaître une antériorité avec le boulevard de la Paix.
.
- Ponsardin, square -Située dans la rue du même nom. On y trouve une fontaine Wallace (voir explications place Jules ferry)

- Pont-Assy, rue du - (créée entre 1925 et 1933) Origine: patronyme, Assy, famille dont des membres ont eu d’importantes fonctions au 18ème siècle. Le conseiller municipal Assy-Villain (1764-1850) reçut Napoléon à Reims en 1803.
-1-A- Pont-Assy, lieu-dit du

- Pont de Ludon, lieu-dit – Voir Pons-Ludon, lieu-dit

- Pont de Pierre – Voir Vesle, porte de

- Pont des Sacres - Voir Fléchambeau, porte
.
- Pont Neuf - pont qui réunit le boulevard Robespierre à la rue du docteur Lemoine

- Pont-Neuf, rue du – Voir Lagrange, rue Léo

- Pontfaverger, rue de – Voir 16e et 22e dragons, rue des

- Pontgivart, rue de - (baptisée en 1887) Commune prés de Reims. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895. Géruzez nomme le village : Pont-Givast ou Pont-Givart en 1482 d'après les archives de l'Archevêché.
Un nom précédent.
-1-A- Constance, rue -Du nom du propriétaire du terrain. En 1878, la rue allait de la rue Lesage dans les champs.

- Ponton, chemin de (disparu) Il existait avant la construction du canal. D’après Loriquet, il était en prolongement du boulevard Roederer actuel, en direction de Soissons, apparemment à la place de l’impasse des Romains actuelle. (D’après une borne de 1855) A l’embranchement avec le chemin de Courcelles, il existait une maison de Ponton. Il existe un lieu-dit « Ponton » à Saint- Brice. En 1879, il était envisagé de recouvrir la rigole du milieu par une chaussé empierrée pour recouvrir le égouts venant du faubourg Céeèd et du faubourg Saint Thomas.

- Porcelette, quarrel de la – Voir Pourcelette, quarrel de la

- Porcherie, rue de la (disparue)

- Porcs, rue aux ou des – Voir Féry, rue du Père Même voie que ci-dessous

- Porcs, rue aux ou des – Voir Anot, rue Même voie que ci-dessus

- Port, chaussée du – Voir Doumer, boulevard Paul

- Port, rue du - (connue au 18ème Siècle.- Disparue depuis)

- Port Colbert, chaussée du – Voir Midol, rue Henri

- Porta Patens - Poterne (créée entre 320 et 350 ap. JC -disparue depuis) Elle faisait partie de l'enceinte du 4ème siècle. Elle ouvrait sur un chemin qui menait au chemin de Trêves (au 11ème siècle). Elle a été construite pour donner accès aux approvisionnements. Elle était située près de la rue du Temple (d'après Loriquet ).
Autre nom concomitant.
-1-A- Porte Ouverte - Nom donné par Hincmar parce que c'était la seule porte de la ville qui restait ouverte en permanence en cas de trouble.

- Porte à Velle – voir Vesle, porte de

- Porte à Veelle - Voir Vesle, porte à

- Porte aux Ferrons, rue de la – Voir Vesle, rue de

- Porte-Bétheny, rond-point de la -d’après La Vie Rémoise de 1870 .

- Porte Buiron, rue de la – Voir Drouet d’Erlon, place

- Porte Cérès, boulevard extérieur de la – Voir Paix, boulevard de la

- Porte Cère, place de la – Voir Briand, place Aristide

- Porte Cérès, place de la – Voir Briand, place Aristide

- Porte Cérès, rue de la – Voir Cérès, rue

- Porte Chacre, bourc de – Voir Jaurès, rue Jean

- Porte Chacre, bourg de – Voir Jaurès, rue Jean

- Porte Chacre, place de la – Voir Briand, place Aristide

- Porte Chacre, quarrel de (connu en 1328) Il commençait à la porte Cérès jusqu’à la rue de la Barre.

- Porte Chartre - Voir Briand, place Aristide

- Porte de Mars, rue de la - Voir Mars, rue de

- Porte Enseigne, rue du – Voir Salle, rue de La

- Porte Farman, rond point de la -Il est positionné sur l’avenue Henri Farman. pour donner un accès à la zone « Croix-Blandin »

- Porte Mars, chemin neuf de. disparu- connu en 1217. Il apparait dans un livre sur la Commanderie du Temple écrit par le comte de Barthélemy. Pas d'autre référence.
.
- Porte Mars, croisée de. Vue sur le plan Colin de 1665. Elle était située au carrefour de la rue des Escrevées et de la rue de Sedan.

- Porte Mars, place de la (disparue) Même emplacement que ci-dessous

-
Porte Mars, rond-point de la – Voir République, place de la Même voie que ci-dessous

- Porte Mars, rond-point de la – Voir Renfermerie, rue de la Même voie que ci-dessus

-
Porte Mars, rue de la – Voir Mars, rue de.

- Porte Mars, square de la -Il comprend l’arc gallo-romain.

- Porte Mars, vieille rue de – Voir Henri IV, rue

- Porte Martre - tour de la - Voir Henry IV, rue

- Porte Ouverte - Voir - Porta Patens

- Porte Paris, square de la (créé en 1985)

- Porte Saint-Denis, rue de la – Voir Libergier, rue

- Porte Valoise, quarrel de (connu en 1328) Il comprend la rue du Comte d’Artois. La porte aux Ferrons s’y trouvait.

- Portier, rue Paul -Président de l’Académie des Sciences (22/05/1866-26/01/1962) Biologiste marin.

- Postérité, rue de la – Voir Tournelles, rue des

- Pot, rue du – Voir Pistolet, rue du

- Pot au Change, rue du – Voir Ecrevisse, rue de l’

- Pot d’Etain, cul de sac du – Voir Gousset, rue du Cardinal

- Pot d’Etain, rue du – Voir Gousset, rue du Cardinal

- Pot de Vin, rue du (baptisée entre 1914 et 1922) Elle va de la Fosse Jean Fat à la rue de Brimontel.
Un nom précédent.
-1-A- Ecoles, rue des

- Poteau Rouge, chemin du – Voir Lesage, rue Voie différente de ci-dessous

- Poteau Rouge, rue du – Voir Gand, rue Henri Voie différente de ci-dessus

- Potencière, rue de la – Voir Saint -Exupéry, rue

- Poterlet, passage – Voir Variétés, passage des
.
- Poterne, rue de la – Voir Jard, rue du

- Poterne du Temple, tour de la – Voir Sainte-Anne, tour Même lieu que ci-dessous

- Poterne du Temple, tour de la – Voir Temple, tour du Même lieu que ci-dessus

- Pottelain, allée Edmond Prosper (créée en 1973) Cantonnier, résistant (06/11/1905 -fusillé le 28/01/1944) Il avait un dépôt d’armes chez lui.

- Pouillon, rue de - (baptisée en 1887) Commune des environs de Reims . Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.
Un nom précédent.
-1-A- Jonchery, rue de -Commune des environs de Reims.

- Pouilly, fontaine (construite au 18ème siècle – disparue en 1840) Elle était située à l’angle de la rue du Barbâtre et de la rue des Carmes.

- Pouilly, rue Louis Jean Lévesque de - (baptisée en 1842) Lieutenant des habitants (30/08/1691-04/03/1750) Il fit installer des fontaines publiques et fonda une école des Beaux-Arts en 1748. Il est aussi à l’origine de la construction de la place Royale. Il était membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Au N° 5, une maison gothique de 1652, propriété de la société "Veuve Clavier" a été achetée en 1925 pour l'extension des "Galeries Rémoises". Elle état occupée depuis 1858 par les soeurs de l'Espérance. En 1864, la rue allait de la place de l'Hôtel de Ville à la rue du Carrouge.
Un nom précédent.
-1-A- Vignette, rue de la - (créée en 1832) Origine : une sculpture de cep de vigne . La rue était connue depuis au moins 1665 d’après le plan Colin sans nom et sur les plans de 1765 et 1769 dénommée. On y trouvait une maison de 1675 portant le numéro 735 de la numérotation de 1766 disparue à une date inconnue (Archives de l'Archevêché) La rue n’existe plus sur un plan de 1790. Elle donnait rue du Maillet Vert.

- Poulaillerie, rue de la – Voir Bertin, rue

- Poulain, rue – Voir rue César Poulain, rue

- Poullot, rue Jules (créée en 1958) Industriel, conseiller municipal (09/03/1835-20/01/1918) il fut otage des allemands pendant la guerre de 1870.

- Pourcelette, quarrel de la (connu en 1328) Situé dans le quartier Vauthier Le Noir (ou ci-dessous) Dans ce quarrel, d’après Coquillard, habitait une prostituée appelée « Laurence la grande chiche fasse » ou chiche face, en vieux français : avare. Une maison de ce nom y existait, construite en 1624. Jean Pussot l'écrit "Pourcelète"
Autres noms concomitants.
-1-A- Pourcelette, lieu-dit
-1-B- Porcelette, quarrel de la (ou ci-dessous) Il existe aussi un lieu-dit « Pourcelet » prés de la route de Chalons, à 700 m du fort de la Pompelle. Définition : petit de la truie (Didero) ou diminutif de pourcel = morceau.

- Pourcelette, rue de la – Voir Anjou, rue d’

- Poussin, rue Nicolas (créée en 1934) Artiste peintre classique (15/05/1594-19/11/1665) Il a fait l’essentiel de sa carrière à Rome mais a beaucoup travaillé pour la France (Richelieu, Louis XIII)

- Pouyade, rue du Général Pierre ( créée en 2002)(25/07/1911/05/09/1979) Il commanda l’escadrille Normandie-Niemen en Russie pendant la 2e guerre mondiale. L’escadrille a ensuite été basée à Reims puis à Colmar. Dissoute. Son drapeau et ses traditions ont été rapatriés à Reims dans le cadre du livre blanc « Défense » 2009/2014

- Povillon-Pierrard, rue Etienne François Xavier - (baptisée en 1934) Chroniqueur (15/07/1773-27/10/1846) Voie privée reprise par la ville. Pierrard était le nom de sa femme (1775-1867)
2 noms précédents concomitants.
-1-A- Ceimboing, rue de (ou ci-dessous)
-1-B- Cemboing, rue de -Nom de la ville d’origine du premier habitant, commune de Haute Saône.

- Pozzi, rue du Docteur James Adrien - (baptisée en 1949) Directeur de l’Ecole de Médecine, Maire (06/10/1860-1904/1908-11/1939) et député. Il défendit les vignerons dans les problèmes de délimitation du vignoble.
Un nom précédent
-1-A- Charleville, rue de - (Voie privée donnée en 1880) Préfecture des Ardennes. La rue a été construite à partir de 1876. Elle donnait dans la rue de Sedan .

- Pré aux Moines, allée du (baptisée en 1925)
-1-A- Four à Chaux, impasse du -Baptisée du nom de l’entreprise qui y était installée.
-1-B- Pré aux Moines, impasse du (ou ci-dessous) (baptisée en 1887) Ancienne dépendance de l’abbaye Saint-Remi. Connu en 1836. Etablie sur l’ancien étang de Chantraine asséché. -Ou "Pré des Moines " suivant l'annuaire Mathot-Braine

- Pré aux Moines, quai du (créé en 1974) Dénomination faite après l’élargissement de l’allée et la prolongation jusqu’au pont Huon. Ou « Pré des Moines » suivant l’annuaire Matot-Braine.

- Pré des Moines, quai du – Voir Pré aux Moines, quai du.

- Pré du Puits, lieu-dit - Voir Trois Fontaines, chemin des

- Pré du vivier de Saint Jacques, lieu-dit (disparu) Il faisait partie du terrain de la Charonnière. (place de la République)

- Préau, rue du - (baptisée en 1831) Cette rue a été percée en 1831 sur l’ancien préau du Chapitre de la cathédrale et l'emplacement du cimetière du Chapitre. En 1859, les ossements furent transférés au cimetière du Nord. La rue est en prolongation de la place du Chapitre vers la cathédrale en 1864.
Un nom précédent.
-1-A- Préau, lieu-dit Le

- Prêcheurs, rue des – Voir Brûlée, rue Même voie que ci-dessous

- Prêcheurs, rue des – Voir Jacobins, rue des Même voie que ci-dessus

- Premier et 41ème Groupes de chasseurs, rue du (créée en 09/2007) Unité créée en 1837, sous le nom de compagnie de chasseurs d’essai, qui est devenu Premier bataillon de chasseur, en garnison à Reims en 1953, dissous en 1992. Devise (à ne pas mettre devant tous les yeux !) « Si l’ 7e de ligne a les couilles au cul, l’ 1er chasseurs les lui a foutues « Il avait été précédé à Reims par le 4ème régiment de cuirassiers issu du 4ème groupe d’automitrailleuses, recréé à Reims en 1936 jusqu’à 1952. Devise : »4ème Cuir, régiment de fierté. " Le 41ème était le régiment de réserve du premier.

- Premiers Bains, rue des – Voir Talleyrand, rue.

- Préscheurs, rue des – Voir Brûlée, rue

- Prêtres, cul de sac des – Voir Réformés, cul de sac des

- Pretres, ruelle des (16ème siècle – disparu en 1914) Située près de la rue du Carrouge.

- Prévert, rue Jacques (créée en 1977) Poète surréaliste, scénariste (04/02/1900-11/04/1977) Il écrivit les textes de nombreux films. En 1948, il est tombé d’une fenêtre et resta dans le coma plusieurs jours. Mort d’un cancer du poumon.

- Prévost, passage Gaston Jules François (piétonnier ) Agriculteur (24/11/1876-16/01/1938)

- Prévost, place Maurice (créée en 1952) Aviateur né à Reims 5 rue Flodoard (22/09/1887-27/11/1952) En 1913, il devint détenteur du record de monde de vitesse à 200 km/h. Il fut pilote de chasse pendant la première guerre mondiale. La rue existait précédemment, sans nom.

- Prévoteau, rue Jean Nicolas Maurice (créée en 2000) Agriculteur, sénateur (06/11/1908-02/03/1994)

- Prévoyance, allée de la (créée entre 1922 et 1925)

-Prieur de la Marne, rue Pierre Louis - (baptisée en 1903) Avocat, Conventionnel (01/08/1751-30/05/1827) . Il a été condamné comme régicide en 1816. Exilé en Belgique par les Bourbons. Son éloquence déclamatoire le fit surnommer « le Crieur de la Marne »
Un nom précédent.
-1-A- Haute Saint-André, rue (créée en 1840) En 1886, la proposition de l’appeler rue Saint-André, en prolongement de l’existant, est restée sans suite. La rue allait de la rue Jules César dans les champs. En 1864 la rue allait de l'hôtel de ville au boulevard des Promenades.

- Princet, rue Frédéric, Jules, Maurice. Expert comptable (26/01/1908-12/05/1984)
Une rue sans nom va de cette rue jusqu’à la départementale 966.

- Prison, rue de la – Voir Prison du Bailliage, rue de la

- Prison de la Bonne Semaine, fontaine de la (construite au 18ème siècle.- Disparue en 1843) Située rue Vauthier le Noir actuelle (alors Fleur de Lys) Non trouvée dans la rue Vauthier le Noir sur les plans. Emplacement sujet à caution.

- Prison de la Bonne Semaine, rue de la – Voir Vauthier le Noir, rue

- Prison du Bailliage, rue de la - (baptisée après la 2ème pétition en 1924) La prison datait du 16ème Siècle et a servi jusqu'au début du 19ème siècle.
Regroupement de 3 rues précédentes. La 3ème ayant porté 2 noms.
-1-A- Guillot, ruelle - (baptisée au 16ème siècle)
-2-A- Prison, rue de la -Elle aboutissait rue du Marc. Une impasse sans nom prenait dans cette rue.
-3-A- Loi, rue de la - (baptisée en 1794)
Regroupement des 2 voies précédentes .
-3-B- Prison Royale, rue de la
-3-C- Prison, rue de la (nom repris au 19ème siècle) En 1887, une pétition pour changement de nom, a été rejetée. En 1924 , nouvelle pétition.

- Prison Royale, rue de la – Voir Prison du Bailliage, rue de la

- Procession, boulevard de la –Voir Pommery, boulevard

- Procession, chemin de la - Voir Dauphinot, boulevard Même voie que ci-dessous

- Procession, chemin de la – Voir Pommery, boulevard Même voie que ci-dessus

- Procession, chemin de la – Voir Alsace-Lorraine, rue d’ Même voie que ci-dessus

-
Procession, chemin de la - Voir Procession, rue de la Même voie que ci-dessus

- Procession, rue de la - (créée en 1887/ baptisée en 1911) Chemin qui menait à la Pompelle et où passait une procession au Moyen Age le jour anniversaire des martyres de Saint Timothée et Saint Apollinaire. Il y avait 7 reposoirs, le premier au moulin de la Housse.
Un nom précédent.
-1-A- Procession, chemin de la - Les premières maisons y ont été construites en 1871.

- Progrès, rue du (créée entre 1926 et 1933)
Les malentendus s'étaient peut-être dissipés !
Un nom précédent
-1-A- Malentendus, rue des

- Promenades, boulevard des – Voir Foch, boulevard Même voie que ci-dessous

- Promenades, boulevard des – Voir Leclerc, boulevard du Général Même voie que ci-dessus

- Promenades, Les Basses (créée en 1729- Terminées en 1744) En 1773, un épicier établit un "café à la mode de Paris" dans ce lieu qui n'eut aucun suvccès. Il arréta en 1776. En 1869, 70 candélabres à gaz furent installés entre la porte Mars et le canal. En 1919, après la première guerre mondiale, des baraques provisoires ont été implantées dans l'allée centrale en attendant la reconstruction. Parmi celles-ci , il y avait celle des biscuits de Reims "Belly", le Chalet Pâtissier, la mercerie " aux doigts de fée " et la biscuiterie "Tarpin" D'autres baraquements étaient établis en bordure, le long de la rue du général Estienne; on y trouvait les "Galeries Rémoises" Dans les années 1960, la SNCF donna une locomotive à vapeur 241 P à la ville. Elle devait être installée sur un piédestal en haut des promenades. Elle a finalement atterri à la gare sur une voie désaffectée. Le lieu a failli être démoli 2 fois: d'abord en 1793 en temps de disette, on avait envisagé d'abattre les arbres pour faire pousser des champs de pommes de terre. Puis en 02/1816 sous l'occupation russe ceux-ci voulaient abattre les arbres pour fabriquer des pontons. Finalement, le bois fut fourni par tous les charpentiers de la ville.
-1-A- Royal, cours - Nommé en 1745, le roi Louis XV revenant des Flandres y était passé avant de rentrer en ville par la Porte Neuve.
-1-B- Promenades de la Légion d’honneur, Les (baptisée en 2002 ) Postérieure à ci-dessus mais le nom précédent est resté.
Anecdote : On tenait à conserver une certaine tenue à ce lieu. Un sieur Oudart, fripier fut puni de 30 sols d'amende pour s'y être promené en robe de chambre.

- Promenades, Grand carré des - Voir -Promenades, les Hautes

- Promenades, Les Hautes - (créée en 1780) En 1869, on a établi 70 candélabres à gaz entre la porte Mars et le canal. Au 18ème siècle un jeu de paume y était installé. En 1903, on y a établi l’ »Exposition Internationale de Reims » pour montrer l’évolution des techniques (dans une grande galerie) ainsi que les cultures étrangères. Cette exposition courrait aussi sur le Boulingrin, une passerelle permettant de passer au-dessus de la place de la République. Un « Village Noir « avait été établi sur le Boulingrin avec reconstitution de l’habitat de l’Afrique centrale et présentation d’artisans. Ceux-ci étaient logés vers la route de Witry au lieu-dit « Village Noir » et « Malgache » (voir rue de Nice) A noter que les « villages noirs » inclus dans des expositions régionales ont été à la mode à l’époque. 15 villes de France ont présenté un village noir entre 1896 et 1911. La plupart ont été proposés aux municipalités par un entrepreneur privé, Aimé Bouvier. Il faut noter que la partie « Malgache » de cette exposition n’a existé qu’à Reims. En 1919, après la première guerre mondiale, des baraques provisoires en bois ont été implantées dans l'allée centrale (allée des Marronniers ) en attendant la reconstruction. Pour marquer le renouveau de la ville et pour attirer des entreprises, une exposition internationale a eu lieu du premier au trente juin 1928 aux mêmes lieux que celle ci-dessus ainsi que sous la nouvelle halle ou avait pris place une exposition dite " aérorama" qui relatait les débuts de l'aviation à Reims. Un monument aux martyrs de la résistance a été inauguré le 8 mai 1955. Il a remplacé un kiosque à musique implanté allée des Marronniers (voir allées des 7 et 8 mai 1945) qui au départ devait être érigé à la place de la statue de Colbert dans le square du même nom. En 1869, l'emplacement autour du kiosque était appelé "Grand Carré des Promenades"
2 noms précédents.
-1-B- Royal, cours. (idem ci-dessus - plan Charlier de 1744.

- Promenades, porte des (créée en 1740 - disparue) Elle était située en haut de la Patte d’Oie, démolie en 1838 et remplacée par une nouvelle grille en 1839. Disparue. Certains la voient en succession de la porte Neuve (Tarbé) Dite aussi Porte Neuve (voir à ce nom)

- Promenades de la Légion d’Honneur – Voir Promenades, les Basses

- Prot, square des frères (créé en 11/2007)
Situé entre la rue Libergier et la rue Hincmar.

- Proust, rue Valentin Louis Georges, Eugène Marcel (créée en 1976) Ecrivain (10/07/1871-18/11/1922) français le plus traduit et le plus diffusé dans le monde. Il se déclara pour Dreyfus. Homosexuel, mort d’une bronchite. Allée privée reprise par la ville le 26/11/2007.

- Prouvais, rue de (créée entre 1926 et 1933) Commune prés de Reims.

- Provençaux, allée des . (créée en 1972) L’allée se termine en impasse.

- Puces, rue aux - Voir Contrai, rue de
.
- Pudeur, rue de la – Voir Forum, place du

- Puits, place de la tour du (D’après le plan de 1769)

- Puits, Tour du - (connue en 1358) Seul vestige des remparts. Voir la butte Saint-Nicaise . C'était la 32ème tour des remparts depuis la porte a Velle. Projet de réhabilitation en 2007 avorté au changement de municipalité.

- Puits au Sang, rue du – Voir Ormesson, rue d’

- Puits de Terra, rue du – Voir Herrick, place Myeon T

- Puits du Taira, rue du – Voir Herrick, place Myron T

- Puits L’Eveillé, rue du – Voir Rogier, impasse

- Puits Taira, rue du – voir Herrick, place Myron T

- Pussot, rue Jean - (baptisée en 1903) Maître charpentier(1544-1626) en La Couture qui a publié un "Journalier ou Mémoires sur Reims" (1568-1626) La rue allait de la rue Sainte-Geneviève à la rue de l’Union Foncière. En 1887, la proposition de débaptiser la rue Wattebault pour lui donner ce nom a été refusé. Nom attribué à une nouvelle voie.
Un nom précédent
-1-A- Union Foncière, rue de l’ -Elle allait de la rue de Courlancy dans les champs.

- Puysieulx, fontaine (voir 1375) (construite au 18ème siècle –disparue en 1845) Située rue Gambetta actuelle.

- Puysieulx, place de la fontaine de – Voir Museux, place

- Puysieux, place de – Voir Museux, place de

- Pyrénées, allée des (créée en 1966)

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