jeudi 18 novembre 2010

Liste des rues de Reims : M

- Mabillon, rue Dom Jean - (baptisée en 1887) Bénédictin, historien (23/11/1632-27/12/1707) Fondateur de la « diplomatique » Envoyé en Italie pour acheter des livres pour la bibliothèque royale. Il a été critiqué pour certains de ses écrits, auxquelles il répondit sous le pseudonyme de « Eusébius Romanus « . Il habita rue d’Anjou, à l’hôtel de la Pourcelette. La rue donne rue Haute Saint-André. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.
Un nom précédent..
-1-A-Traversière Saint-André, rue
En 1887, la proposition de baptiser cette rue, rue de l’Atteignant est restée sans suite

- Mac Orlan, rue Pierre Dumarchey, dit (créée en 1980) Écrivain parolier de chansons (26/02/1882-17/06/1970) Sa première période sous son nom de famille Dumarchey est assez peu connue. En 1905, il écrivit sous le pseudonyme Mac Orlan qui est un rappel de la ville d’Orléans ou il a séjourné ou d ‘après lui, le rappel d’une grand-mère écossaise (sans preuve) Joueur de rugby. En 1914, il a été mobilisé et blessé. Il devint journaliste. »Le match entre un homme de 70 kg et un obus du même poids est l’invention la plus sotte qui soit «

- Macé, rue Jean, François - (baptisée en 1903 - en partie) Même voie que ci-dessous Professeur, publiciste (22/08/1815-15/12/1894) Il lança des ouvrages de vulgarisation scientifique pour les enfants. Il créa la ligue de l'enseignement en 1866.
Un nom précédent.
-1-A-Danton, rue Rémi . Notaire (1798- 02/03/1872) En partie .Voir le boulevard Robespierre et la rue Danton. La rue allait du chemin de Courcy au chemin de Neufchâtel en 1876.
-1-B- Danton, rue - voir problème éventuel avec le boulevard Robespierre. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.

- Macé, rue Jean – Voir Danton, rue Rémi Même voie que ci-dessus

- Macecliers, rue des (créée en 1976) Nom d’origine flamande, équivalent à « bouchers » Cette rue a été prolongée en 1999.

- Machault, fontaine (construite en 1753) Elle était située au Marché aux Draps, actuelle place du Forum. Elle a arrêté de fonctionner en 1840. Déplacée en 1842, place Saint-Nicaise, puis de nouveau déplacée en 1898, elle se trouve actuellement dans la cour ( cloître) du musée Saint-Rémi.

- Machault, rue Guillaume de (ou Machaut) – (créée en 1924) Chanoine, poète (Vers 1300-1377) également premier grand compositeur français : 323 motets, 242 ballades, 222 rondeaux. (80000 vers au total) La rue a été baptisée du nom de la commune des Ardennes ou il est né, érigée sur l’emplacement d’une rue préexistante.

- Machet, rue Marie Philibert - (baptisée en 1931) Littérateur (05/09/1803-15/07/1861) bienfaiteur des hôpitaux. La rue a été baptisée suite à une pétition des habitants qui étaient des gens très tranquilles.
2 noms précédents.
-1-A- Chaudes Têtes, lieu-dit
-1-B- Chaudes Têtes, rue des


- Machet, square Jean Ernest Eugène (créé en 1993)Agent hospitalier au CHU, conseiller municipal (08/03/1929-12/12/1994) Square créé sur les terrains de l’ancienne ferme des Courtes-Martin.

- Machine Hydraulique, rue de – Voir Champagne, avenue de

- Machuel, square Paul Henri Alfred (créé en 1993) Industriel né à Reims 102 rue Fléchambault ( 07/06/1898-21/09/1984) Le dernier employeur du textile à Reims.

- Mackenzie, rue Jean (La Neuvillette) (créée en 1970) Origine : aviateur australien, pilote d’un bombardier abattu par l’artillerie anti-aérienne allemande au retour d’une mission et qui s’est sacrifié pour ne pas tomber sur des maisons en 1943. (1923-15/04/1943) La rue se poursuit jusqu’aux « Cavaliers de Courcy » Il existe une rue sans nom parallèle vers les « Cavaliers de Courcy. »

- Macô, rue de – Voir Deville, rue

- Mâcon, rue de - (ou Macon, sans le de) (baptisée en 1841) C’est peut-être le nom de la ville. Elle donnait dans la rue Saint-Yon. En 1825, un chemin de terre avait déjà ce même nom au même endroit. En 1864, elle allait de la rue des 3 Raisinets à la rue Ponsardin.
2 voies précédentes.
-1-A- Vertillon, rue de - (créée au 17e siècle) Origine :Patois champenois indiquant une teinture couleur vert chou.
-2-A- Cour-Marqueuse, rue de (connue en 1328) Elle donnait rue Macon et rue des Anglois d’après le plan Legendre de 1765.
-2-B- Marqueuse, rue - (baptisée en 1833) Il existait un hameau de ce nom prés de Witry les Reims qui a été détruit par des pillards entre 1636 et 1663, au cours de la guerre contre les Espagnols.

- Macquart, impasse - (ou ci-dessous) Elle ouvre 52 rue Havé. Déclassée du domaine public en 12/2008. (des sources indiquaient qu’elle avait disparu en 1929)
un nom concomitant
-1-A- Maquart, impasse-

- Macquart, rue Jean Nicolas. (ou Maquart) (baptisée en 1841) Chanoine né à Reims rue de Berry (06/04/1752-04/06/1831) (Ou Jacques Joseph, (1803/1875) dessinateur qui fit les illustrations de l’ouvrage de Tarbé : Essais sur les rues de Reims) Famille connue depuis le 14ème siècle. Jean Nicolas émigra en Russie à la Révolution. Il y eut comme élève le prince Volkonski qui devint gouverneur militaire de Reims en 1814. L’intervention du chanoine évita le pillage de la ville. (ou ci-dessous) En 1864, la rue allait de la rue de Bétheny dans les champs.
3 noms précédents successifs ou concomitant.
-1-A- Chèvre-Voye, rue de
-1-B- Chèvre-voie, rue de (ou ci-dessous) Les chèvres y paissaient en liberté.
-1-C- Maquart, rue
concomitant au premier nom.

- Madagascar, lieu-dit - (baptisé en 1903) Il était situé entre la rue de Cernay et la voie ferrée d’après l’annuaire Matot-Braine. C’est là que logeaient les artisans malgaches pendant l’exposition Internationale de 1903 à Reims. Appellation en désuétude après démolition des logements des artisans.

- Madame, jardin de -D’après le plan Colin de 1665. Il était érigé prés de l’église Saint-Pierre aux Nonnains.

- Madeleine, Ile de la (ou ci-dessous) (connue en 1328) Ile sur la Vesle, disparue avec la construction du canal.
Un nom précédent.
-1-A- Notre Dame, Ile

- Madeleine, rue de la – Voir Magdeleine, rue de la

- Madeleine, Tour de la (connue au 14ème siècle, disparue depuis) Elle a été reconstruite en 1517. C'était kla 5ème tour des remparts depuis la porte a Velle. Elle était située prés de l’église du même nom. Brissart-Binet la confond avec la tour de l'Arquebuse.
2 noms précédents concomitants.
-1-A- Cignes, tour des (ou ci-dessous) Des cygnes avaient élu domicile dans les douves.
-1-B- Cygnes, tour des - Brissart-Binet place ces 2 dernières tours à la tour Serpentine.

- Madon, rue du capitaine Georges (créée en 2007) (28/07/1892-11/11/1924) Pilote de chasse, as de la 1ère guerre mondiale. Il a remporté 41 victoires plus 64 probables. Affecté en Tunisie après guerre, il s’écrasa volontairement sur le toit d’un immeuble à Bizerte au cours d’une démonstration pour éviter la foule après une panne de moteur. La voie devait se situer dans la zone Croix Blandin. Le nom est supprimé en 05/2009 pour non réalisation de cette voie.

- Madrid, rue de (créée en 1966) Capitale de l’Espagne.

- Magdeleine, place de la – Voir Stalingrad, place

- Magdeleine, rue de la - (ou ci-dessous) (baptisée en 1947)
2 voies précédentes.
-1-A- Madeleine, rue de la - ou Grande rue de la Magdeleine sur un plan de 1774. La rue était située prés de l’église Sainte-Marie-Magdeleine construite en 1382 et détruite en 1794. C'était la plus petite église de la ville : 16x 5 mètres. C'est d'ailleurs le nom que les Affiches de Reims donnent à cette voie en 01/1784. En 1521, François 1er fonda la foire de la Magdeleine. Cette rue allait du bourg de Vesle à la rue de la Canetière d’après le plan Legendre de 1765. A Noter : Il existait une place sans nom entre cette rue et en 1864, de la rue de Vesle à la rue du Cimetière de la Madeleine.
-1-B- Unité, rue de l’ -(ou ci-dessous) (baptisée en 1794)
-1-C- Unité Sociale, rue de l’ (d’après Prosper Tarbé)
-1-D- Magdeleine, place de la - rebaptisée au 19ème siècle.
-2-A- Soissons, rue de - (baptisée en 1892) Elle a été baptisée suite à une pétition des habitants.

- Mage, rue du - Vu sur une carte postale de 1903 qui représente un hôtel Renaissance. Non trouvé sur d'autres sources, doute sur son existence à Reims.

- Magellan, rue Fernand de -Fernaô de Magalhaes (créée en 1966) Navigateur portugais (vers 1480-27/04/1521) En 1505, il a effectué un voyage en Inde et il fit le commerce du poivre pendant quelques mois. Il fit des propositions de voyages d'exploration au roi du Portugal qui n'y donna pas suite. Magellan s'expatria en Espagne et proposa le voyage aux Indes par l'ouest. Il effectua la première circumnavigation à partir de 1519 avec 5 bateaux et 237 hommes. Il dut faire face à une mutinerie de 3 de ses 5 capitaines. Il est décédé aux Philippines, en face de l 'île de Cebu, tué par des indigènes. Le dernier bateau restant revint en Espagne avec 18 survivants.

- Magister, cour du – Voir Laurent-Déramez, rue

- Magneux, place de (créée entre 1922 et 1925)

- Magneux, rue de - (baptisée en 1894) Baptisée du nom de Madame de Magneux (vers 1580-27/09/1650) bienfaitrice qui fonda l’hospice de Sainte-Marthe dit « des Magneuses » installé d’abord rue de la Perrière. Appelé Hospice des Jeunes Citoyennes en 1795. Des jeunes filles (que l’on appelait aussi « Filles bleues » à cause de leur uniforme ) y apprenaient les tâches ménagères sur 5 ans. Cet établissement était situé rue de l’Université. La fondation s’est éteinte en 1957 faute de candidates. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.
Un nom précédent
.-1-A- Négrier, rue -S’agit-il du général François Négrier (27/04/1788-25/06/1848) ? Nom non officiel donné par les habitants. En 1876, la rue allait de la Vesle à la Chaussée Bocquaine. Puis en 1895, de la rue de Courcelles dans les champs d’après l’annuaire Matot-Braine

.- Mahuet, rue Jean Adrien (créée en 1985) Artisan né à Reims 49 rue Favart d'Herbigny (25/11/1912-13/01/1983)

- Maillefer, rue Jean (baptisée en 1887) Négociant et mémorialiste (01/12/1611-13/05/1684) On voulut aussi honorer Dom Maillefer dont le nom apparait dans l'histoire littéraire de la congrégation de Saint Maur. Au N° 30, en 1910 il y avait un établissement de bains
3 noms précédents successifs ou concomitants.
-1-A- Saint-Thiery, impasse - (créée en 1876)
-1-B- Wattebault, rue - (ou ci-dessous) (baptisée en 1882)
-1-C- Vattebault, rue

- Maillet, rue du – Voir Petit Arsenal, rue du Même voie que ci-dessous

- Maillet Vert, rue du – Voir Langlet, cours Même voie que ci-dessus

-Maillet Vert, rue du - Voir Carrouge, rue du

-Maillets, rue des – Voir Petit Arsenal, rue du

- Maingot, rue Marie Dominique Louise (créée en 2000) Conseillère municipale (12/05/1946-02/05/1998) Elle s'investissait dans des cours d'alphabétisation.

- Maino, rue Paul Maurice -(créée en 1992)
Administrateur de plusieurs sociétés. (24/09/1928-21/01/1986)

- Mairie, place de la (La Neuvillette) (créée en 1970) La Neuvillette était une commune à part entière avant d’être rattachée à Reims en 1972.

- Mairie, rue de la (La Neuvillette) (créée en 1952)

- Maison Blanche, cité de la (créée en 1920) Nom tombé en désuétude . Implantation d’habitations populaires.

- Maison Blanche, rue de la - (baptisée en 1892/nom repris en 1971) Même voie que ci-dessous Baptisée du nom d’une maison isolée à l’époque, effectivement blanche. Voir rue Cognacq-Jay.
2 rues précédentes ayant porté plusieurs noms.
-1-A- Bezannes, chemin de (ou ci-dessous) Commune prés de Reims.
-1-B- Bezannes, route de
-2-A- Consdorff, rue Sylvain - (voir ce nom) (baptisée en 1969) La rue a été débaptisée suite à une pétition des habitants en 1971 et aussi parce que ce nom n’avait pas été approuvé par la préfecture.

- Maison Blanche, rue de la – Voir Cognacq-Jay, rue Même voie que ci-dessus

-
Maître, rue Pierre - (baptisée en 1978) Ouvrier assassiné devant l’usine des Verreries Mécaniques de Champagne alors qu'il participait à un piquet de grève (09/11/1945-06/06/1977) . Né à Reims 53 rue Simon.
Un nom précédent.
-1-A- Saint-Brice, route de (créée en 1952) Diacre, successeur de Saint-Martin à Tours et nom d’une commune de la banlieue rémoise. ( Baptisée en partie, voir rue Ernest Renan)

- Maîtres de l’Artillerie, tour des (construite au 14ème siècle- Disparue depuis) C'était la 16ème tour des remparts depuis la porte a Velle. Voir remarque à la tour des Canonniers.

- Maladrerie, impasse de la (créée entre 1906 et 1911) Elle ouvrait rue de la Maladrerie.

- Maladrerie, rue de la - (créée entre 1906 et 1911) Voie différente de ci-dessous.

- Maladrerie, rue de la (disparue) Voie différente de ci-dessus Origine : Vieux français pour une léproserie comme larderie et lazaret. Rappel d’une léproserie qui devait se trouver dans les environs mais dont on ne trouve pas de traces. Déformation de« Maladerie » Étymologiquement plus vraie.

- Maldan, rue Docteur Pierre Joseph Camille Dubourg-Maldan - (baptisée en 1887) Conseiller municipal (20/03/1807-11/04/1881) Directeur de l’Ecole de Médecine dont il publia l’Histoire.
Un nom précédent.
-1-A- Berriot, rue -Origine : le nom du propriétaire du terrain.

- Malentendus, rue des – Voir Progrès, rue du

- Mallarmé, rue Étienne, dit Stéphane Mallarmé (créée en 1977) Poète (18/03/1842-09/09/1898) Il combattit pour Dreyfus. Mort d’un spasme du larynx. Il avait demandé à sa femme de détruire ses papiers.

- Malleum – voir Forum, place du
.
- Malmaison, lieu-dit La - En 08/1792, on signale la vente au titre des Biens Nationaux d'un marais situé en ce lieu et appartenant au chapitre de l'église St Rémi.

- Malotterie, rue de la - (créée en 1636 -disparue depuis) La rue était située prés du faubourg Cérès.

- Malraux, esplanade Georges André (baptisée en 1976) Écrivain, aventurier et homme politique (03/11/1901-23/11/1976) En 1930, il a été arrêté à Pnom-Penh pour dégradation d’un temple, 1 an de prison. Il a commandé une escadrille du côté des Républicains pendant la guerre d’Espagne. Il entra en résistance en 03/1944 sous le nom de colonel Berger. Son rôle réel a été contesté. Il a été pris par les allemands puis libéré. Il suivit le général de Gaulle. Il a été plusieurs fois ministre. Mort d’une congestion pulmonaire.
Un nom précédent.
-1-A- Béranger, rue Charles -Rédacteur de différents journaux (…/1860) ayant pour titre l' Industriel de la Champagne, le Courrier de la Champagne, le Télégramme du Nord-Est.

- Mamans, allée des (créée entre 1922 et 1925) Située dans le Foyer Rémois.

- Mandela, rue Nelson Rohihlihla (créée en 1978) Homme politique sud africain (18/07/1918/... ) La rue a été baptisée de son vivant. En 1942, il fonda le Congrès National Africain. En 1948, c’est le début de l’apartheid. De 1951 à 1956, il a été arrêté et emprisonné. En 1961, il a été acquitté. En 1962, il retourna en prison. En 1988, placé en résidence surveillée. En 1990, il fut libéré. En 1994, il devint Président de l’Afrique du Sud. Il lutte également contre le sida.

- Mansuy, rue Adélaïde Camille – (baptisée en 1948) Voie différente de ci-dessous. Bienfaitrice (04/04/1830-07/07/1887)
Un nom précédent.
-1-A- Chemin Noir, rue du Origine ; ce chemin était régulièrement revêtu de mâchefer.

- Mansuy, rue - (baptisée en 1892 - disparue en 1941) Voie différente de ci-dessus.
Elle allait de la rue Linguet à la rue Saint Hilaire.
2 noms précédents.
-1-A- Monginglon, rue - En 1789, elle longeait les remparts.
-1-B- Linguet, rue (en partie)

- Maquart, impasse – Voir Macquart, impasse

- Maquart, rue – Voir Macquart, rue
-
-Maraîchers, chaussée de . En1889 elle donne dans la chassée Saint Martin et la rue  de Courlancy.                                        
- Maraîchers, chemin des – Voir Veuves, allée des

- Maraîchers, rue des (créée en 1894) La rue allait de la rue de Courlancy aux marais en 1895. Elle était perpendiculaire au chemin des Maraîchers .

- Marais, chemin des – voir Egalité, rue de l’ -Voie différente de ci-dessous

- Marais, chemin des - voir Bois d’Amour, plantation du. Voie différente de ci-dessus
.
- Marais, grande chaussée des
Située entre la Vesle et les remparts vers 1750.

- Marais, lieu-dit les - (disparue en 1929) Il était situé dans le secteur de la rue de Venise.

- Marat, rue – Voir Rouillé, rue

- Marc, rue du (connue en 1328) Origine, l’Hôtel de la Monnaie était implanté dans cette rue ainsi que la sous-préfecture, en location au 19ème siècle. A l ‘époque la rue était limitée entre la rue Cotta et la rue de la Prison. Elle comportait 2 coudes à angle droit qui devaient réunir plusieurs cours. Elle donnait aussi dans la rue de Sedan en 1328. Les archevêques de Reims y faisaient frapper monnaie en 1679. Voir aussi le quarrel de la Grand’Marche.
3 voies précédentes regroupées ayant porté plusieurs noms successifs.
-1-A- Larch, bourg du (connu au 12ème siècle) Déformation .
-1-B- March, lieu-dit (ou ci-dessous) (connu en 1269) Autre déformation du précédent ou mot d’origine celtique.
-2-A- Bureau de la Draperie, rue du - (connue au 14ème siècle.) Des maîtres drapiers s’y étaient établis. La rue allait de la rue du Grenier à Sel à la rue Saint-Crépin. Cette organisation préfigurait les corporations.
-2-B- Drapiers, rue des
-2-C- Jardin des Drapiers, rue du
-2-D- Bureau de la Draperie, rue du (nom repris)
-3-A- Mars, rue de (baptisée au 18ème siècle) En 02/1773, on y voyait une maison au N° 1114 (numérotation de 1766) dite de l"Agneau Paschal" (journal de Champagne)
-3-B- Régénérée, rue - (baptisée en 1794) pour commémorer la fête de la Régénération du 10 août 1793 en l’honneur de la sortie du nouveau texte constitutionnel.

- Marcet, rue Baptiste (créée en 1978) Président de la Fédération Nationale des Handicapés (1883-10/05/1964) De nombreuses villes de France ont une rue à ce nom. La voie se termine en impasse.

- March, lieu-dit – Voir Marc, rue du

- March, quarrel de - connu en 1913- Contre le quarrel de la Grand March, tous 2 prés de la place des Marchés.

- Marchandeau, avenue Paul Henri Marie Joseph (baptisée en 1968) Avocat , député, maire (10/08/1882-1925/1942-31/05/1968) puis ministre des Finances, de l’Intérieur, du Commerce et de l’Industrie puis de la Justice. PDG du journal « éclaireur de l’Est ".
2 voies précédentes regroupées.
-1-A- Rilly, rue de -Commune de la montagne de Reims.
-2-A- Barau, rue Émile (baptisée en 1936) Artiste peintre, paysagiste champenois (11/03/1851-19/11/1930)

- Marché à la Laine, rue du – Voir Legendre, rue -Même voie que ci-dessous

- Marché à la Laine, rue du – Voir Rousseau, rue J.J. -Même voie que ci-dessus

- Marché au Bled, - Voir Forum, place du

- Marché au Chanvre, place du – Voir Arbalète, rue de l’

- Marché au Grain – Voir Forum, place du

- Marché aux Bestiaux. Vu sur un plan de 1825. (disparu) Il était situé prés de l’esplanade Coquebert.

- Marché aux Blés, - Voir Forum, place du

- Marché aux Chevaux, place du – Voir Hôtel de ville, place de l’

- Marché aux Chevaux, rue et boulevard du – Voir Paix, boulevard de la

- Marché aux Draps, - Voir Forum, place du

- Marché aux Étamines, place du – Voir Arbalète, rue de l’

- Marché Couvert – Voir Forum, place du

.-Marché Saint André, place du - Voir Guyot, rue Raymond - Même voie que ci-dessous
.
- Marché Saint-André, place du - Voir Chevrier, place du docteur - même voie que ci-dessus

- Marché St-Rémi - Voir Saint Timothée, place.

- Marchés, impasse des - (créée en 1841 - disparu depuis la création de la place du Forum) Elle ouvrait 12 place des Marchés (la place du Forum actuelle)
Deux voies précédentes.
-1-A- Crocs, impasse aux - On y stockait le matériel d'incendie.
-1-B-Crocs, ruelle aux - Cette ruelle arrivait à la Halle aux Draps et menait à une cour sans nom.

- Marchés, place des – Voir Forum, place du

- Marcq, rue Charles (créée en 09/2007) Maître verrier (1923/2006) qui a beaucoup travaillé pour la restauration des vitraux de la cathédrale. La rue donne allée Georges Bizet et boulevard Wilson.

- Maretz, rue de – Voir Deffaut, rue Alphonse

- Margot, avenue André Henri (créée en 1987) Agent de maîtrise né à Reims 28 rue Duruy (05/09/1911-09/04/1984) Décédé des suites d'un accident de voiture.

- Marguerites, allée des (créée entre 1922 et 1925)

- Marie, cour -connue en 1786 avec des maisons portant ce nom sous le numéro 3093. Elle donnait dans la rue Neuve.

- Marin La Meslée, rue du Commandant Edmond (baptisée en 1955) Pilote de chasse (05/02/1912-04/02/1945) abattu en combat aérien. Il avait remporté 16 victoires + 4 probables. La base aérienne 112 de Courcy porte son nom.
2 noms précédents.
-1-A- Créneaux, rue des (en partie)
-1-B- Goïot, rue

- Mariny près Reims, lieu-dit - Voir Murigny, lieu-dit

- Maritain, rue Jacques (créée en 1981) Philosophe (18/11/1882-28/04/1973) protestant converti au catholicisme. Ambassadeur de France au Vatican. Il était en faveur de Dreyfus. Il passa la 2ème guerre mondiale aux États-Unis pour faire la propagande de la France Libre.

- Marivaux, allée Pierre de (Carlet de Chamblain de) ( créée en 1984) Écrivain, journaliste, auteur dramatique (04/02/1688-12/02/1763) Moraliste. On lui doit le terme de « marivaudage » Il a été ruiné par la banqueroute de Law en 1720. Mort de pleurésie . Appelée impasse de Marivaux sur le plan IGN.

- Marivaux, rue Pierre de (créée en 1980)

- Marlier, passage Désiré . (Créé en 1879 - disparu) Baptisé du nom du propriétaire du tripot situé à côté, Conseiller municipal en 1878, décédé en 1885. Ce passage piétonnier prenait au niveau du 55 rue du Bourg Saint Denis et donnait rue des Tournelles.
.
- Marlin, place Jean Baptiste (créée en 1925)
Conseiller municipal (1742-22/05/1817) Vice-président de la commission des hospices. Cette place est dépourvue de plaque indicatrice. Elle donne avenue Paul Marchandeau et rue de Rilly.

- Marlin, rue – Voir Wilson, boulevard.

- Marlot, fontaine (connue au 18ème siècle.) Prévue, elle n’a pas été réalisée.

- Marlot, rue Dom Guillaume (baptisée en 1841) Voie différente de ci-dessous Bénédictin, historien (1596-1667) On lui doit une « Histoire de la Ville, Cité et Université de Reims « en 1666 . La rue a été renumérotée après 1853, après son extension. En 1856, elle commençait rue Brûlée, en équerre. En 1864 l'extension s'appelait "Nouvelle rue Marlot" et allait de la rue Marlot à la chaussée du port. Voir rue Boulard.
2 voies précédentes ayant porté plusieurs noms concomitants.
-1-A- Treize Maisons, rue des - Elle prolongeait la rue Marlot. Elle donnait rue Boulard et rue Brûlée.
-2-A- Robin le Vacher, rue . ( Connue en 1328) Baptisée du nom du fermier des archevêques qui devait donner du lait aux indigents. Ces 2 rues étaient perpendiculaires. (Ou ci-dessous)
-2-B- Robin le Vachier, rue (d’après Jadart)

- Marlot, rue – Voir Boulard, rue du général Voie différente de ci-dessus

- Marmouzets, rue des- (connue en 1318) Origine : Une famille de ce nom habitait dans la rue . L’un s’appelait Collin Marmouzet (mentionné en 1328) et habitait rue Montoison. Ou autre explication : une enseigne de 1583 représentant des grotesques. Il y avait une fontaine sur la place en 1745. En 1864, la rue allait de la rue Cérès à la rue Sainte Marguerite.

- Marne, avenue de la (créée entre 1922 et 1925) Rappel la bataille de la Marne pendant la guerre 1914-1918.

- Maroc, rue du (créée entre 1912 et 1913) Déclassée du domaine public en 12/2008

- Maroc ,Lieu-dit .- Au nord de la rue du Maroc. Lieu d'implantation  d'un champ d'aviation militaire
.
- Marot, impasse Clément (disparue)

- Marot, rue Clément Des Marets, dit. (créée en 1976) Poète libertin (1496-1544) Protégé de Marguerite de Navarre, valet de Marguerite de Valois. Des rumeurs le donnent amant de Diane de Poitiers. Il a été arrêté pour hérésie, mis en prison, libéré sur ordre de François 1er dont il devint le valet. Il était luthérien et il partit en exil en Suisse. Mort dans l’indigence.

- Marot, square Clément

- Marquette, rue (disparue) S'agit-il du missionnaire français Jacques Marquette envoyé au Canada pour découvrir des terres du Mississipi ? (10/06/1637-19/05/1675) ou d'un homologue rémois ?

- Marqueuse, rue et cour – Voir Macon, rue de

- Marronniers, allée des -Elle était située au centre des Hautes Promenades, du square Colbert à la place de la République . Au début du 20ème siècle, un kiosque à musique y était implanté, il portait le même nom. Il a été détruit en 1914/1918. Sur son emplacement on entreprit la construction du monument aux Martyrs de la Résistance.

- Marronniers, avenue des – Voir Brunette, rue Narcisse

- Mars, arc de (connue au 2ème siècle) Dite improprement Porte Mars. En 1905, l'arc était entouré d'une grille sur un terrain arboré plus important qu'actuellement. Une glacière était creusée au sud devant l'arche centrale; elle existait depuis 1633. D'après certains documents l'Arc aurait été retrouvé dans les remparts en 1544 et déblayé en 1595 (une seule source.) En 1624, on effectua un remblaiement pour inclure de nouveau l'arc dans les remparts (Jean Pussot) Après son dégagement des remparts au 19ème siècle, il faillit être démoli. C'est Duquenelle qui le sauva en réussissant à le faire classer aux monuments historiques. Un dessin le montre devant le palais archiépiscopal. Après la 1ère guerre mondiale de nombreux baraquements provisoires en bois ont été érigés autour de l'arc.

- Mars, boulevard de – Voir Andrieux, rue

- Mars, cense de - Voir République, place de la

- Mars, faubourg de – Voir Laon, avenue de

- Mars, place de – Voir Château de Porte Mars, place du

- Mars, porte (à côté de l’arc) (construite au 2e siècle)
Des portes successives à des emplacements proches ont été construites, elles servaient généralement de prison. La première porte était construite sur l'emplacement d'un temple romain dédié à Mars. Elle faisait partie intégrante des remparts comme l'arc. Elle a été murée en 1338. Un dessin de Macquart la montre entre l'arc de triomphe et le palais archiépiscopal. Une autre a été construite en 1623. Elle se situait approximativement au nord de la première Elle a été dégagée en 1845. C'est celle que l'on voit sur le plan de 1844. Cette porte a reçu la grille de la porte Neuve, dite des Coutures disparue en 1853. Pour l'accès au cimetière du nord situé hors les murs, un chemin d'accès au cimetière depuis la porte avait été construit, empierré, de 3m de large, sans nom. Cette porte est aussi la fin du Cardo romain en ville (Un premier Cardo du premier siècle faisait 17m de large. Il a été élargi aux 2/3ème siècles et porté à 30m.) Un projet d'arc de triomphe dit "Porte Mars" et d'une place par Legendre en 1765 n'a pas été réalisée (vu les plans de 1765 et 1769) Un plan de 1875 donne un dernier emplacement d'une porte du même nom située à l'entrée de l'avenue de Laon actuelle. En patois rémois, on disait "Porte Masse"

- Mars, rond-point de – Voir République, place de la Même voie que ci-dessous

- Mars, rond-point de – Voir Renfermerie, rue de la Même voie que ci-dessus

- Mars, rue de – Voir Marc, rue du Même voie que ci-dessous

- Mars, rue de - (baptisée en 1841) Même voie que ci-dessus
En 1864, elle allait de la place de l'hôtel de ville au faubourg de Laon. En 02/1773, on y voyait une maison dite de "l'Agneau Paschal" et en 06/1795, une maison dite de "La Croix Blanche" au numéro de la rue en 1899 (Affiches de Reims)
3 noms précédents concomitants ou successifs.
-1-A- Porte Mars, rue de la (ou ci-dessous)
-1-B- Porte de Mars, rue de la
-2-A- Grosse Bouteille, rue de la -Origine : une enseigne. Cette rue faisait suite à la rue de Porte Mars. A noter : le siège de la maison de champagne Mumm créée en 1827 était dans cette rue (l'immeuble, toujours présent a été repris par une coopérative). .En 1889, au 57 de la rue habitait Jean Glad, inventeur d'une pompe à bière appréciée de tous les cabaretiers de France.En 1917, l'Hôtel de Ville ayant été démoli par les obus allemands, le Conseil Municipal émigra pendant un temps dans cet immeuble Après la 2ème guerre mondiale, le bâtiment (a voir: mosaïques et vitraux) fut désaffecté. La mairie racheta l'immeuble pour en faire un lieu de spectacles et d'exposition (baptisé "Le Lieu Commun") Livraison prévue: fin 2014.
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- Mars-Culorum, rue – Voir Andrieux, rue

- Marseille, place de (créée en 1963) Cette ville donna de l’argent pour la reconstruction de la ville après la première guerre mondiale. La proposition de baptême a été faite par le Conseil Général des Bouches du Rhône en 1922 !!

- Marteau, rue Albert - (baptisée en 1887) Adjoint au maire (1820-09/11/1876) Négociant . Président du tribunal de commerce.
Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.
Regroupement de 2 voies précédentes.
-1-A- Roland, rue Nicolas -Chanoine (08/12/1642-27/04/1678) Il créa la Congrégation du Saint Enfant de Jésus. Il est considéré comme le précurseur de J.B. de la Salle. Béatifié en 1914.
-2-A- Saint-Urbain II, rue (Eudes ou Odon de Lagery) Pape (1042-29/02/1099)
-2-B- Urbain II, rue - (baptisée en 1886) Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Martin-Peller, rue Emmanuel (baptisée en 1901) Conseiller municipal (20/12/1824-07/01/1887) Ouvrier tisseur qui tenait également un cabaret dans la rue. En 1898, au N° 38 on pouvait voir un cadran solaire horizontal provenant du château de Craonelle.
2 noms précédents.
-1-A- Saint-Eloi, faubourg (baptisée en 1793) Évêque de Noyon. (588-660) Ministre du roi Dagobert. En 08/1772, on y voyait l'hôtel "Saint Nicolas" et l'auberge "Saint Eloi" (Journal de Champagne)
-1-B- Epernay, faubourg d’ (baptisée en 1893) Voir avenue d’Épernay. Dans cette rue on trouvait l'hôpital Saint Lazare.

- Martyrs, porte des – Voir Saint-Nicaise, poterne.

- Martyrs, rue des - Voie différente de ci-dessous Origine : Établie sur l’emplacement d’un cimetière de martyrs gallo-romains. La rue ouvre au 7 rue des Créneaux et se termine en escalier sur la rue du Grand Cerf. La plaque de rue a disparu vers la rue des Créneaux.
Un nom précédent.
-1-A- Liberté, rue de la - (baptisée en 1794)

- Martyrs, rue des – Voir Université, rue de l’ Voie différente de ci-dessus

- Martyrs de la Liberté, rue des – Voir Temple, rue du

- Martyrs de la Résistance, place des (créée en 1945) Voie différente de ci-dessous La place a été créée en 1945 sur un emplacement à l'arrière de la sous préfecture qui était resté vide après les destructions de la première guerre mondiale. Auparavant, c'était un pâté de maisons du quartier du Grand Credo très modifié à l'occasion de la construction de la place Royale (voir à ce nom ) et qui était compris entre les rues de la Périère et la rue du Cloître notre Dame. Un évasement de cette dernière rue à gauche du chevet de la cathédrale comprenait la fontaine Sutaine , (lieutenant des habitants au 18ème siècle) en son milieu ( construite en 1756 et détruite en 1850 )
Dans les années 1980, une maison de champagne fit don à la ville de Reims d'un bronze représentant le baptême de Clovis par Saint Rémi. Il était prévu de l'installer sur cette place. Suite à une levée de boucliers d'associations d'anciens combattants ( pas de mélange des genres ! ) cette statue resta un temps dans la cour de ce négociant, boulevard Lundy, pour finalement être implantée derrière la basilique Saint Rémi, devant les restes du chœur de l'église Saint Julien.
Notons que le nom de Martyrs de la Résistance avait été proposé en 1946 pour la place de la République (voir à ce nom ) proposition restée sans suite .
Un nom précédent
-1-A- Coquebert, place. Vue sur le plan de 1775. N'apparait plus sur le plan de 1825. Elle devait recouvrir le nord de la place actuelle.
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- Martyrs de la Résistance, place des – Voir République, place de la Voie différente de ci-dessus

- Martyrs de la Résistance, square des -Ce square donne dans la rue Jeanne D’Arc.
Un nom précédent.
-1-A- Victimes de la gestapo, square des (créé en 1987) Un immeuble réquisitionné par la Gestapo, (Geheime Staats Polizei ) police secrète allemande pendant la 2ème guerre mondiale, s’y trouvait (On n’a gardé que la façade). De nombreux patriotes y ont été torturés. Le nom a été changé suite aux bonnes relations entre la France et l’Allemagne.

- Marvingt, rue Marie (créée en 10/2006) Aviatrice la plus décorée de France ( 34 décorations) (20/02/1875-14/12/1963) Elle créa l’aviation sanitaire en 1910. Elle fit la première guerre mondiale comme infirmière volante sur le front. Elle était surnommée « La Femme la plus extraordinaire depuis Jeanne D’Arc » ou « la fiancée du danger » Elle était infirmière, sportive : Boxe, lutte, jiu-jitsu, karaté, tennis, golf, billard, water-polo, polo à cheval, hockey, base-ball, football, vélivole, cyclisme, elle pratiquait l’épée, le sabre, le fleuret, le saut, la course à pieds, l’alpinisme, conduisait des canots automobiles. Elle était journaliste, actrice. Elle détenait les diplômes pour piloter des avions, des ballons (le 26/10/1909 elle joignit Nancy à l'Angleterre sur un ballon à gaz, l’Étoile filante), des dirigeables, des hydravions, des hélicoptères. A 80 ans elle pilota un chasseur à réaction américain F101 et à 85 ans, le premier hélicoptère français à réaction, le Djinn.

- Marzilly, passage de (créé entre 1922 et 1925) Il est parallèle à la rue de Marzilly.
Un nom précédent.
-1-A- Marzilly, chemin de - (baptisé en 1920)

- Marzilly, rue de - (créée en 1887) Voie différente de ci-dessous Hameau au nord-ouest de Reims près d’Hermonville. Château du général baron Bernard de Susbielle (04/10/1808-1893 ) qui commanda à Chalons puis devant Paris en 1870, puis demeure de Jonathan Holden. La rue se termine en impasse. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901
Un nom précédent
-1-A- Chappuis, rue- Origine : propriétaire des terrains Paul Émile Chappuis (1821-22/12/1887) Agent d’assurance.

- Marzilly, rue de – Voir Boudet, rue Jean Pierre Voie différente de ci-dessus

- Marzin , rue Attilio -(créée en 2009). Entrepreneur, créateur de l'entreprise éponyme en 1958. La voie donne dans la rue Marcel Huyghe dans la zone Farman .

- Massenet, allée Jules (créée en 1973) Compositeur d’opéras. (12/05/1842-13/08/1912) Il en a composé 25. Il est considéré comme l’héritier de Charles Gounod. La voie se termine en impasse.

- Maternité, rue de la – Voir Lorraine, rue du Cardinal de

- Mathieu, rue Gustave, Léon - (baptisée en 1932) Même voie que ci-dessous Adjoint au maire (11/08/1868-25/06/1928) Syndicaliste. Voir Avenue Eisenhower.
Un nom précédent.
-1-A- Chamery, rue de - (créée en 1887) Commune prés de Reims. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Mathieu, rue Léon – Voir Eisenhower, avenue Même voie que ci-dessus

- Matisse, rue Henri Émile Benoît (créée en 1976) Artiste peintre, dessinateur, sculpteur (31/12/1869-03/11/1954) Au salon des Indépendants de 1905, l’exposition de ses tableaux provoque la remarque d’un critique « C’est la cage aux Fauves. » Le Fauvisme est né. Picasso le considère comme son principal rival. En 1941, on fit un diagnostic de cancer, on lui donnait 6 mois à vivre. Décédé d’une crise cardiaque 13 ans après!

- Maucroix, rue François (baptisée en 1873) ou François de Maucroix Ou Mocroix d’après la Société archéologique de Champagne en 1925. Chanoine (1619-1708) Il exécuta des missions diplomatiques pour Fouquet. D’après Boileau, il connaissait les gueux et les caves. Il écrivit des chansons paillardes et mit en scène les lesbiennes.
Un nom précédent.
-1-A- Guyot, rue -Baptisée du nom du propriétaire du terrain.

- Maupassant, allée Guy de (créée en 1979) Écrivain (05/08/1850-06/07/1893) malade de la syphilis, il fit une tentative de suicide en janvier 1892, il a été interné. Il fut atteint de paralysie générale.

- Maupinot, cour – (Connue au 16e S- disparue en 1929) Elle s’ouvrait au 142 rue du Barbâtre d’après l’annuaire Matot-Braine de 1878.

- Maupinot, rue Rose Victor Émile - (baptisée en 1929) Il a été 37 ans professeur à Reims (24/10/1865-26/12/1923) Il s’occupa du bureau de bienfaisance
Un nom précédent.
-1-A- Berry au Bac, rue de -Commune de l’Aisne.

- Mauriac, avenue François Charles (créée en 1971) Écrivain (11/10/1885-01/09/1970) Chrétien social. Il fit de la résistance sous le pseudonyme de « Forez » Il obtint le prix Nobel de Littérature en 1952.

- Mauriac, rue François - (créée en 1971)
Un nom précédent.
-1-A- Ville en Tardenois, chemin de (en partie)

- Mauroy, cité – (créée en 1929 -disparue depuis)

- Mauroy, cour (connue en 1931- disparue) Baptisée du nom du propriétaire .

- Mazarin, rue Jules -(giulio Mazarini, italien) (créée en 1976) Prélat, homme d’état (14/07/1602-09/03/1661) Son père était né en Sicile, à Castel-Mazarino dont il prit le surnom. Il a d’abord été au service de la Papauté. Il fit preuve de beaucoup d’habileté dans un rôle de négociateur entre la France et l’Espagne. Il a été remarqué par Richelieu qui l’appela auprès de lui puis le recommanda au Roi de France à sa mort. Naturalisé français en 1639. Il mit fin à la Fronde. Il est mort d’un cancer.

- Mazillier, rue du Général Émile Alexis (créée en 1948)(15/10/1863-08/09/1937) Il était commandant des troupes coloniales qui ont défendu Reims en 1918. Un monument en hommage à ces troupes existe au carrefour du boulevard Henri Vasnier et l’avenue Farman. Il s’agit du 2e monument, le premier érigé en 1924 ayant été détruit par les Allemands en 1940. Un monument similaire au premier existe encore à Bamako au Niger. Il doit être copié pour reconstruction à l’identique. ( Décision prise en 2008)

- Méditerranée, rue de la (créée en 1966)

- Médoc, rue Félix Marcel (créée en 1966) Conseiller municipal né à Reims 27 rue Simon (25/05/1895-06/03/1958) Entrepreneur du bâtiment.
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- Mégisserie, place de la
Au bord de la Vesle , prés de la route de Paris. (en 1757) Il s'agit du tannage des peaux.

- Méhault, rue Pierre Maurice - (ou Méhaut) (créée en 1977) Syndicaliste ouvrier (14/11/1921-04/06/1977)

- Méliès, place Marie-Georges- Jean (créée en 1979) Cinéaste, pionnier du cinéma (08/12/1861-21/01/1938) Adepte du trucage, il est appelé le »Père des effets spéciaux » Voir son film « Voyage dans la Lune « en 1902. En 1913, ruiné, il abandonna le cinéma, et brûla ses films ou les vendit à des brocanteurs par caisses entières. Seuls quelques-uns ont été retrouvés sur environ 600 produits.

- Méliès, square Georges (créé en 1981)-

- Melville, rue Jean Pierre Grumbach, dit (créée en 1977) Cinéaste (20/10/1917-02/08/1973) Il emprunta son pseudonyme à l’écrivain américain Hermann Melville. Il est mort d’une congestion cérébrale.

- Mémoire des Harkis, rue en (créée en 2001) Harkis, supplétifs algériens de l’armée française pendant la « guerre d’Algérie »
Voir rue de Sidi Bel Abbès.

- Men, rue Jean Georges Le (créée en 1985) Pharmacien (27/04/1923-04/10/1978) La rue se termine en impasse.

- Mendès-France, parc Pierre (créé en 1981) Homme politique (11/01/1907- 18/10/1982 ) Il était d’origine portugaise : Mendès de França. Il fut le seul député à s’opposer jusqu’au bout à la participation de l’équipe de France aux jeux olympiques de Berlin en 1936. Il a été condamné par le régime de Vichy, s’évada et devint aviateur au sein des Forces Françaises Libres. Il devint ministre de économie du gouvernement provisoire. Il s’opposa à la guerre d’Indochine. Il devint Président du Conseil et signa les accords de Genève qui mirent fin à cette guerre.

- Ménétriers, rue des – Voir Arbalète, rue de l’
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- Ménestriers, rue des - Voir Arbalète, rue de l'

- Mennesson-Tonnelier, rue Jean Louis Isidore - (baptisée en 1887)Maire (13/06/1789-1848/1849-15/05/1875) - Industriel . Tonnelier était le nom de sa femme.
Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.
Un nom précédent.
-1-A- Doublié, rue du square Amélie Doyen-Doublié - (créée en 1875)

- Menu, rue Henri, Jean Baptiste - (baptisée en 1924) Bibliophile, libraire à Paris puis bibliothécaire à Reims né à Reims 5 rue des Anglais (30/10/1842-15/03/1910) Il fit des publications contre l’occupation . En 1870, il a été arrêté et emprisonné à Magdeburg. La rue donne rues Jadart et Libergier d’après le plan de 1914.
3 noms précédents.
-1-A- Morceau, cour - (baptisée en 1876 - en partie) Voir rue Henri Jadart (ou ci-dessous) La cour s’ouvrait au 3 rue des Capucins . En 1869 on avait envisagé de la prolonger vers le palais de justice.
-1-B- Monceau, cour -Nom déformé.
-1-C- Jadart, rue Henri (en partie)

- Mercator, allée Gerhart Kremer, dit (créée en 1974) Ou Gheert Cremer ou Gérard de Cremère ou Kremère ou Gerardus Mercator. Mathématicien flamand, cartographe (05/03/1512-02/12/1594) Arrêté pour hérésie en 1543. Il inventa la projection de Mercator en 1569. Il inventa le mot « Atlas » pour un recueil de plusieurs cartes. Allée privée puis reprise par la ville. Elle se termine en impasse.

- Mercerie, rue de la – Voir Royale, place

- Merfy, impasse de (créée en 1876) Commune prés de Reims.

- Merfy, rue de – Voir Brossolette, rue Pierre

- Merfy à Reims, chemin de -Il va du chemin de Saint-Thiery en impasse le long du canal.
3 voies sans nom prennent dans ce chemin. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Mérimée, rue Prosper (créée en 1976) Écrivain (28/09/1803-23/09/1870) Inspecteur des monuments historiques. Il décida le dégagement de la porte Mars qui était comprise dans les remparts et son classement comme monument historique à la demande de Duquenelle.

- Mermoz, rue Jean (créée en 1958) Aviateur (09/12/1901-07/12/1936) Pionnier de l’Aéropostale. Il était surnommé « l’Archange » Il réalisa la première liaison totalement aérienne entre la France et l’Amérique du Sud en 1930. Il a effectué 24 traversées de l’Atlantique. Il est mort dans l’Atlantique à bord de l’hydravion « Croix du Sud » Les pilotes d’Air-France ont longtemps porté une cravate noire en souvenir de sa mort.

- Mésanges, allée des (ou ci-dessous) (baptisée entre 1922 et 1925)
Un autre nom concomitant.
-1-A- Mésange, allée de la

- Mesneux, rue des – Voir Dor, rue François

- Messager, allée André (créée en 1973) Compositeur, organiste, chef d’orchestre (30/12/1853-24/02/1929) La voie se termine en impasse.

- Mesurage, rue du – Voir Ponsardin, rue

- Metra, rue Jules Olivier Louis (créée en 1892) Voie différente de ci-dessous Compositeur né à Reims 5 rue Pavée d'Andouilles (02/06/1830-22/10/1889) Il a fait la guerre de 1870 comme tambour.
La voie va du boulevard Lundy à la rue Andrieux, elle longe la place du Boulingrin. On y voit le bureau de poste principal de Reims, construit après la 2ème guerre mondiale à l'emplacement des anciens celliers du champagne Morlant (de la Marne ).
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- Métra, rue Olivier – Voir Clou Dans le Fer, rue du Voie différente de ci-dessus

- Metz, rue de - (créée en 1870) Rue construite pour loger les immigrés de Lorraine. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895 ni en 1901.

- Metz-Roland, rue de – Voir Courmeaux, rue Eugène

- Meules, rue des – Voir Talleyrand, rue

- Meules, ruelle des – Voir Chapelains, rue des

- Meulles, rue des – Voir Talleyrand, rue

- Meuse, rue de la -En souvenir des combats de 1914-1918.

- Michaud, allée Léon, Frédéric (créée en 1965) Libraire né à Reims 23 rue du Cadran Saint Pierre (17/09/1875-11/10/1958)

- Michel, rue Louise (créée en 1978) Révolutionnaire (29/05/1830-09/01/1905) militante anarchiste sous le pseudonyme d’ »Enjolras » Elle était surnommée "la vierge rouge". Elle fut la première à brandir le drapeau noir. Elle a été déportée après la Commune. Le groupe de rock «Louise Attaque» tire son nom du sien.

- Michel-Ange, place

- Michel-Ange, rue (Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni,) dit (créée en 1925) Peintre, sculpteur poète, architecte italien (06/03/1475-18/02/1564) Précurseur du maniérisme, il étudia le corps humain. Il travailla souvent à Florence et à Rome en plusieurs séjours. Un grand nombre de ses œuvres sont restées inachevées. Rue privée donnée à la ville .

- Michel-Ange, square

- Micheler, rue du Général Joseph Alfred (créée en 1969)(23/09/1861–1931) Placé sous les ordres de Nivelle, il commandait l’offensive catastrophique du Chemin des Dames, limogé à cette occasion.

- Michelet, avenue Edmond (créée en 1975) Ministre (08/10/1899-09/10/1970) Il fit partie des Jeunesses Catholiques. Résistant sous le nom de « Duval » arrêté en 02/1943. Déporté. Malraux l’appelait « l’aumônier de la France » Un procès en béatification est en cours depuis 1976 pour son action en faveur des juifs nazis.

- Midol, rue Henri (baptisée 1961) Ingénieur des ponts et chaussées, résistant (30/03/1903 -fusillé le 28/08/1944) On lui doit le projet du port Colbert.
Un nom précédent.
-1-A- Port Colbert, chaussée du

- Migeo, rue Marcel Charles Pierre (créée en 1994) Agent d’assurance (104/01/901-13/05/1990)

- Mignot, rue Édouard Victor Onésime (baptisée en 1950) Industriel (24/09/1867-15/03/1949) Il fonda les Ets "Bonan-Mignot" en 1896 avec son oncle, installés rue du Ponton et qui prenait la succession des Ets "Notre dame de l'usine et des ateliers" puis appelés “Comptoirs Français » en 1897. Magasins à succursales multiples qui n’existent plus depuis les années 1960/1970. (voir rue des Comptoirs Français. )
2 noms précédents.
-1-A- Ponceau, rue du - (créée en 1841) Un pont jeté sur un égout à ciel ouvert s’y trouvait.
-1-B- Vernouillet, rue - en partie (baptisée en 1901) La rue allait de la rue des Romains à la rue de Courcelles.

- Mignotte, rue – Voir Pistolet, rue du

- Millet, allée Ernest Jules (créée en 1990) Inspecteur des écoles primaires. (12/12/1899- 11/12/1984) Il fit de nombreuses études sur la géographie marnaise. Il a composé des guides routiers.

- Minimes, fontaine aux (construite en 1753 – disparue au 19e siècle) Elle était construite rue Féry actuelle.

- Minimes, place des -Elle était située prés de la rue du même nom. L’ordre religieux des Minimes a été fondé en 1474 par Saint François de Paule (27/03/1416-02/04/1507) En 1648, on y voyait une maison dite de "La Sainte Ampoule"numérotée 3161 (numérotation 1766) d'après les archives de l'Archevêché. Disparue après 1766.

- Minimes, rue des – Voir Ecaille, rue de l’

- Miroy, rue de l’abbé Eugène Charles (créée en 1965) (24/11/1828 – fusillé par les Allemands le 12/02/1871) après la signature de l’Armistice. Il était soupçonné de cacher des armes et des partisans. La rue se termine en impasse.

- Mission , jardin de la ( ou square)-Il se situait au bout du boulevard Lundy, à l'emplacement du monument aux morts actuel entre la place de la République et le cimetière du Nord. Un calvaire a été créé en 1821 pour recevoir un christ en bois suite à une mission de l'évêque de Nancy venu prêcher contre l'impiété. Il a été abattu le 16 aout 1830 par des révolutionnaires et remplacé temporairement par une statue de la Liberté . Ce christ a été caché prés de Vervins dans l'Aisne et ramené à Reims en 1880. Il a alors été placé dans l'église Saint André. Rappelons que la place de la République a été appelée rond point de la Croix en 1837. En 1848, on a planté un arbre de la Liberté qui a été scié en 1852. (voir place de la République) Il était prévu d'y implanter une statue de Jeanne d'arc, projet abandonné . Ce jardin empiétait largement sur la place de République actuelle. Il a a disparu en 1930 avec la construction du monument aux morts inauguré en 1931. Signalons que ce dernier a été construit sur une grotte que l'on retrouve sur un plan de 1875 sous le nom de "glacière" créée en 1869 et qui a été conservée. Cette glacière pouvait contenir 300m3 de glace extraite de la Vesle ou du canal. En 1908, on pouvait voir devant l'entrée de la grotte une statue de Charles Arnould. Lors de fouilles en début 2008, on a découvert les restes d'une maison romaine à portique monumental.

- Mocroix, rue – Voir Maucroix, rue

- Modigliani, allée Amédéo Clemente (créée en 1978) Artiste peintre italien (12/07/1884-24/01/1920) Le 03/12/1917. Son exposition à Paris fut fermée le même jour pour indécence (pour la première fois dans la peinture, ses nus présentent des poils) Alcoolique, il est mort d’une méningite tuberculeuse.

- Moineau, tour du – Voir Saint-Hilaire, tour

- Moines, chemin rural numéro 29 dit des - (baptisé en 1966) Même voie que ci-dessous Déclassé en 06/2008 entre la rue Bertrand De Mun et l’allée des Tourterelles.
En 09/2008, débaptisé en partie pour la prolongation de la rue Lafitte.
Un nom précédent.
-1-A- Houzeau-Muiron, chemin (pour partie)

- Moines, chemin des – Voir Houzeau-Muiron, rue ---Même voie que ci-dessus.-

-Moines, porte des (disparue) Elle a été créée pour l’octroi, d’après l’annuaire Matot-Braine. En 1892 elle était située à l’angle du boulevard Fléchambault et du boulevard Dieu-Lumière.

- Moissons, rue des - (créée en 1840) A l’époque, elle était dans les champs. On y voyait seulement quelques fermes en 1860, dont la ferme Coutet-Marion au coin de la rue Perseval actuelle et la ferme Bouquet depuis 1856. Lors de fouilles, on a trouvé des traces de la première enceinte. Dans cette rue à la fin du 19ème siècle jusqu'à la première guerre mondiale, on pouvait voir une chapelle anglicane westleyenne fondée par Jonathan Holden à l'usage de ses employés anglais.
Anecdote: Monsieur Contet a fait réédifier en 1849 la Halle St Rémi démolie de la place St Timothée.

- Moix, cour (connue en 1328) Origine inconnue. Est-ce le nom d’un habitant ? Le nom existe encore de nos jours à un emplacement différent.

- Molière, rue Jean Baptiste Poquelin, dit (créée en 1965) Acteur et auteur de théâtre (01/1622-17/02/1673) -Le prénom Baptiste a été rajouté 2 ans après sa naissance pour cause de naissance d’un frère ayant le même prénom. Il débuta sa carrière comme tapissier royal. En 1644, il prend le nom de Molière pour sa carrière théâtrale. On l’a surnommé « le Premier Farceur de France » Il dut faire face à la Cabale des Dévots pour sa pièce intitulée « Tartuffe » En 1673, il perdit les faveurs du Roi Louis XIV. Il est mort de congestion pulmonaire chez lui et non sur scène. La voie se termine en impasse.

- Moll, rue du Colonel Henri (créée entre 1912 et 1913) (15/03/1871–09/11/1911) Diplomate, explorateur Il a été affecté au Tonkin, au Soudan ou il a été chargé avec un officier anglais de déterminer les frontières avec le Nigeria. Il est ensuite affecté au Congo ou il est chargé de déterminer avec un officier allemand les frontières avec le Cameroun. Affecté au Tchad, il a été tué dans un combat avec des rebelles.

- Monceau, cour – Voir Menu, rue Henri

- Monceau, rue – Voir Jadart, rue

- Mondet, rue Fernande – Voir Aubert, rue Berthe

- Moneaux, allée Georges, René (créée en 1973) Résistant, chauffeur SNCF, membre du parti communiste né à Reims 28 rue Pierret(13/04/1908 – fusillé le 06/06/1944)

- Monet, allée Claude Oscar (créée en 1976) Artiste peintre (14/11/1840-09/12/1926) Chef de file de l’Impressionnisme en référence à sa toile « Impression Soleil Levant » a la fin de sa vie, il souffrit de cataracte.
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- Monginglon, rue – Voir Mansuy, rue

- Monin, allée Gabriel Marcel Aimé (créée en 1971) Résistants nés à Reims 23 rue Vernouillet (07/06/1915 – disparu à Dachau le 10/02/1945)) Et Charles Monin, mort après la libération du camp de Bergen-Belsen. L’allée se termine en voie piéton

.- Monnaie, rue de la ci-devant – Voir Henri IV, rue

- Monnaies, chemin des -Il était compris entre les remparts et l’Hôtel des Monnaies qui a été déplacé ensuite prés de la porte Mars.

- Monnet, avenue Jean (créée en 2007) Homme d’état français (09/11/1888-16/03/1979) Initiateur de l’Union Européenne. Il s’est opposé au général De Gaulle qui voulait limiter les accords à la France et l’ Allemagne « L’Europe, c’est la France et l’Allemagne, le reste ce sont les légumes « . L’avenue est située entre le rond-point de l’Europe (Bezannes–gare TGV) et le rond point de Champagne.

- Monniers, rue des – Voir Tambour, rue de

- Monoyens, rue des - Voir Tambour, rue de

- Monnoyeurs, rue des – Voir Tambour, rue de

- Monoyers, rue des – Voir Tambour, rue de

- Monsieur, rue de – Voir Courmeaux, rue Eugène

- Mont Cornillet, rue du (créée en 1961)
Ce mont fait partie des monts de Champagne à 208 m d'altitude (voir à ce nom) . Lieu de combats en 1916/1917, en particulier du 17 avril au 29 mai 1917. Le 2 mai 1917, 600 soldats allemands ont été asphyxiés enterrés dans un emplacement fortifié souterrain appelé "constancelager" par les Allemands, composé de 3 tunnels parallèles et après un bombardement par un canon français de 400 mm positionné à Mourmelon qui fit ébouler les accès et les cheminées d'aération. Découvert une première fois lors d'une contre attaque française qui découvrit un survivant lors d'une première fouille. En 1933, une deuxième campagne de fouilles a été interrompue et les accès murés. Ils ont été redécouverts par un agriculteur en 1974. Des fouilles ont été menées par l'armée allemande jusqu’en 1979. 291 corps ont été retrouvés et enterrés dans le cimetière allemand de Warmeriville. Des pillages ayant eu lieu, seuls 20 corps ont été identifiés. Il s'agissait de jeunes soldats de 19/20 ans qui appartenaient au 471ème RI du Wurtemberg.

- Mont d’Arène, impasse du (créée en 1987)

- Mont d’Arène, rue du (baptisée en 1840 mais connue au 12ème siècle ) On trouve aussi écrit "Mont des Arennes". Origine possible: colline du Mont d'Areine, butte peu importante qu'un plan du 16ème siècle ainsi que le plan Legendre de 1775 situe derrière Saint Thomas (au sud de l'avenue de Laon actuelle et approximativement sur la rue Saint Thierry) - Notons qu'un plan de Reims du 14ème siècle du cabinet des Estampes situe cette butte au nord de l'axe de l'avenue de Laon. Cette butte arasée depuis aurait vu s'établir un culte dédié à César. Le lieu était connu sous le nom des Arènes au 3ème siècle dont il pourrait perpétuer le souvenir. Ces arènes se seraient situées au milieu de la rue Perrin (comme le présentent les différents plans Kalas) confirmée par des fouilles en 2009. En 1864, la rue allait du faubourg de Laon dans les champs.
NOTE: Un terrain situé boulevard Charles Arnould à une distance non négligeable portait le nom de Mont des Areines (voir au boulevard)
Un nom précédent.
-1-A- Mont de la Reine, rue du (baptisée au 14ème siècle)Déformation du précédent.

- Mont de la Reine, rue du – Voir e, Mont d’Arène rue du

- Mont des Arènes, lieu-dit – Voir Arnould, boulevard Charles.

- Mont des Arennes, lieu-dit - Voir Mont D'Arènes, rue du

- Mont-Dieu, cour du -Abbaye de 1137 prés de Sedan, disparue. Elle avait un établissement secondaire à Reims, l'Hospice du Mont-Dieu situé rue du Barbâtre (voir à ce nom) L’hospice a été vendu au titre des biens nationaux en 03/1791 . Son orgue et l’horloge astronomique ont été replacés à la cathédrale. Le portail du couvent a été replacé 37 rue de l'Université.

- Mont-Dieu, impasse du

- Mont Dieu, tour du – Voir Plomberie, tour de la

- Mont-Ermé, rue du -Colline du Mont Ermé ou Hermet, entre Saint Brice et Tinqueux.

- Mont-Hermé, cité du (créée en 1924) Implantation d’habitations populaires. Déformation du précédent. Nom tombé en désuétude

- Mont-Jainglon, rue – Voir Linguet, rue

- Mont-Jinglon, rue – Voir Linguet, rue

- Mont-Laurent, rue – Voir Montlaurent ; rue

-Mont-Oyson, lieu-dit Le disparu. Connu en 1215. Apparait sur un livre concernant le Temple, écrit par le comte de Barthèlemy. Pas d'autre référence.
Serait-ce une déformation de "Montoison" ou l'inverse ?

- Mont Saint Michel, rue du – Voir Pluche, rue

- Montagne, rue et faubourg de la – Voir Fléchambault, esplanade

- Montaigne, Esplanade Michel Eyquem de (créée en 1979) Écrivain, philosophe, moraliste, homme politique (28/02/1533-13/12/1592) En 1771, il a été atteint de la maladie de la pierre et décédé d’un ulcère de la gorge.Le nom de la rue a été confirmé en 1982.

- Montauban, rue – Voir Grand Cerf, rue du

- Montbré, rue de (créée en 1892) Commune au sud de Reims où se trouve un fort faisant partie de la ceinture fortifiée de la ville. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.

- Montauban, rue de – Voir Grand Cerf, rue du

- Monte au Ban, rue – Voir Grand Cerf, rue du

- Montesquieu, rue Charles Louis de Segondat, baron de la Brède et Montesquieu. Écrivain (18/01/1689-10/02/1755) Président du parlement de Bordeaux. Mis à l’index par l’église. Mort d’une fièvre inflammatoire ( Rue créée en 1966).

- Montginglon, rue – Voir Linguet, rue

- Montgolfier, rue des Frères Joseph Michel et Jacques Etienne (créée en 1971) Papetiers, industriels (26/08/1740-26/06/1810) et (06/01/1745-02/08/1799) Ils inventèrent le papier vélin. Le 14/12/1782, ils firent un premier essai de ballon à air chaud qui atteignit l’altitude de 400 m. Le 04/06/1783, ils ont atteint 1000 m. Le nom du ballon « Réveillon » voulait rendre hommage à monsieur Réveillon car c’est du parc de son château qu’est parti le ballon. Pour des essais devant la cour, le Roi voulait 2 passagers condamnés à mort mais c’est Pilâtre de Rozier qui a été choisi. Il vola 9 km en 25 minutes. Ils ont construit ensuite un ballon de 23270 m3.

- Montherlant, esplanade Henri Marie Joseph Frédéric Expédite Milon de Montherlant (créée en 1979) Écrivain, romancier, essayiste, dramaturge (20/04/1895-21/09/1972) Il s’est essayé comme torero. Il est devenu aveugle et se suicida.

- Montienglon, rue – Voir Linguet, rue

- Montjenglon, rue – Voir Linguet, rue

- Montlaurent, rue (baptisée au 18ème siècle) Le nom rappelle le château de Montlaurent de 1665 et de Hubert Féret de Montlaurent, lieutenant des habitants du 16e siècle qui avait son hôtel à l'angle de la rue du Barbâtre. La rue va de la rue du Barbâtre aux remparts. On y a trouvé des traces du Cardo.
2 noms précédents.
-1-A- Mont-Laurent, lieu-dit -connu en 1680.
-1-B- Mont-Laurent, rue (D’après le plan de 1769 et Brissart-Binet en 1864. Dans cette rue se trouvait la Mairie de Pischien ou Pissechien (surnom connu en 1222 donné pour indiquer que le quartier était de peu de valeur) Elle était aussi connue comme mairie de Saint Martin. (archives de l'archevêché) ou mairie des Petits Chiens d'après le Journal de Champagne de 08/1777. En 1864, la rue allait de la rue du Barbâtre à la rue Ponsardin.
-1-C- Balosse, rue – (créée au 16ème siècle) Au Moyen-age, le balocier était un prunellie dont on extrayait un colorant noir pour les tissus (Tarbé le dit violet foncé) En patois ardennais, la balosse est une prune.

- Montoison, rue -Origine : nom d’une famille Rémoise citée en 1303 (ou ci-dessous)
2 voies précédentes avec des noms concomitants ou successifs.
-1-A- Montoizon, rue -En 1864, elle allait de la rue Ponsardin à l'impasse Belle-Tour.
-1-B- Oison, rue d’ (baptisée en 1613) Les oies y avaient droit de pacage.
-2-A- Filles-dieu, rue des (baptisée en partie en 1932) Du nom d’une communauté créée en 1226. Il s'y trouvait une maison de 1326 numérotée 2013 (-numérotation de 1766) disparue après cette date (archives de l'Archevêché) Rue prolongée dans la rue Montoison.

- Monts de Champagne, allée des (créée entre 1922 et 1925) Lieu de violents combats du 17 avril au 29 mai 1917 ou les français firent 6000 prisonniers dans un attaque sur un front de 20 km. Les Allemands l'appelèrent la" Bataille des géants" Il s'agît d'un ensemble de plateaux près du village de Moronvilliers composé du mont Cornillet (209 m) (voir l'article à ce nom) du mont Blond (219 m) du mont Haut (257 m) du mont Perthois (232 m) du mont Casque (246 m) du mont Têtu (237 m) du mont Sans Nom (210 m) et de 3 autres sommets. Dans ce secteur. 7 villages ont été détruits et non reconstruits, leur nom ont été accolés à celui de villages proches. (Voir Moronvilliers, Nauroy, Tahure, Ripont, Hurlus, Mesnil les Hurlus, Perthes les Hurlus. La rue est située dans le Foyer Rémois.

- Monts Germains, chemin des -Lieu-dit au nord de la route de Cernay

- Monts-Germains, lieu-dit
Petites excroissances honorées du nom de "monts" Les germains y auraient eu un camp avant de poursuivre leur chemin vers Bibracte.

- Morandat, rue Marie Léon Yvan, dit Yvon et Claire (créée en 1974) Homme politique (25/11/1913-08/11/1972) permanent CFTC. En 1934, il fit son service militaire dans les chasseurs alpins. En 1940, il s'est engagé pour la campagne de Norvège, puis il est parti à Londres le 18 juin 1940. Envoyé en France par le général De Gaulle, sous le surnom « Pierrelot » En 1944, il a libéré seul l’hôtel Matignon avec sa femme Monique, surnommée Claire dans la Résistance (04/11/1920-01/04/1985) En 1985, on rajouta le prénom de Claire au nom de la rue.

- Morange, allée Georges Pierre (créée en 1968) Conseiller municipal né à Reims 21 rue David (10/04/1878-10/08/1959) Ancien juge et avocat.

- Morceau cour – Voir Menu, rue Henri

- Morceau, rue – Voir Jadart, rue

- Moreau, rue Edmée - (baptisée en 1931) Graveur en taille douce (24/01/1597 -vers 1660)
Un nom précédent.
-1- Brienne prolongée, rue de -Commune de l'Aube avec une école militaire ou Bonaparte a étudié. La rue allait de la rue de Neufchâtel dans les champs en 1925.

- Moreau-Bérillon, rue Jules Camille Morau (créée en 1927) Conseiller municipal (10/08/1872-24/02/1923) Bérillon était le nom de sa femme. La rue allait de la rue de Verdun à la rue Gosset.



- Morilles, allée des (ou ci-dessous) (baptisée entre 1925 et 1933)
Un nom concomitant.
-1-A- Morilles, avenue des - (baptisée en 1925)

- Morilles, lieu-dit Les - Vu sur le cadastre Napoléonien de 1819. Il se situait au sud est de la porte Dieu Lumière, à un emplacement différent des voies du même nom.

- Morille rue de la – Voir Saint-Louis, chaussée

Moronvilliers, rue de (créée en 1971) Voie différente de ci-dessous Village martyr totalement détruit après des combats en 1917-1918. Le nom a été repris, accolé au nom de la commune de Pontfaverger. Le nom venait du franque "mulanis villare" annexe d'une villa.

- Moronvilliers, rue de – Voir Carmes, rue des Voie différente de ci-dessus.

- Morse, allée Samuel Finley Breeze (créée en 1966) Peintre et physicien US (27/04/1791-02/04/1872) Inventeur du télégraphe électrique et de l’alphabet morse. Celui-ci permettait une liaison radio à grande distance entre navires ou avec la terre. Suite à l'avènement des satellites, les communications ont pu se faire en phonie, plus simple. Le dernier émetteur morse de France à Saint Lys radio dans le centre de la France a cessé d'émettre en morse en 1997.

- Morts, rue des – Voir Hincmar, rue

- Mouettes, place des (créée en 1971) En bordure, il existe un passage sans nom vers l’allée des Grives.


- Mougne, rue Pierre François . (Créée en 1966) Administrateur des hospices, Conseiller municipal né à Reims 13 rue Belin (09/12/1890-10/03/1959)

- Moulin, parc Jean (créé en 1972)


- Moulin, place Jean (créée en 1966) Préfet (20/06/1899 -08/07/1943) Arrêté pour s'être opposé à l'occupant, il se tranche la gorge. Soigné, libéré. Il est révoqué le 02/11/1941. En octobre 1941, il se rend à Londres ou le général De Gaulle lui confie l'unification de la résistance française. Le 02/02/1942, il est parachuté en France. Il organise l'administration de la Résistance et l'Armée Secrète dont il confie le commandement au général Delestraint. Le 26/01/1943, il crée le Mouvement Uni de la Résistance et le 27/05/1943, le Conseil National de la Résistance. Il est arrêté le 21/06/1943 et transféré à Paris. Torturé, il meurt dans le train vers l'Allemagne . En 1964, ses cendres ont été transférées au Panthéon.

- Moulin, rue de ( ou du)– voir Flin des oliviers, rue Voie différente de ci-dessous

- Moulin, rue de (ou du) – Voir Moulins, rue des -Voie différente de ci-dessus

- Moulin Brûlé, rue du - (après percement en 1977) Moulin installé sur un bras de la Vesle et appartenant au Chapitre.
Un nom précédent.
-1-A- Moulin Brûlé, impasse du (créée en 1852) D'après l'atlas national de 1875 cette voie était déjà appelée rue du Moulin Brûlé. En 1878, elle allait de la porte Paris, au 258 rue de Vesle à la ligne de chemin de fer, ce qui permet de situer la porte. (D’après l’annuaire Matot-Braine.)

- Moulin de la Housse, rue du - (disparue en 1929) Le moulin appartenait à la Fabrique de la cathédrale. Il a été vendu au titre des biens nationaux en 09/1794 à usage d'écurie ou de réserve.

- Moulin de Vrilly, chemin du

- Moulins, rue des - (baptisée en 1846) Il y a eu jusqu’à 26 moulins sur la rivière.
Un nom concomitant.
-1-A- Moulin, rue du - (connue en 1328/ rebaptisée en 1765 et 1829) Ou rue de Moulin (d’après Prosper Tarbé) Elle était dite aussi " Chaussée du Moulin " en 1784. Une usine farinière s’y trouvait. En 1864, la rue allait de la rue Neuve au boulevard Fléchambault.

- Moulins, square des-

- Moulins Sainte-Geneviève, rue des – Voir Belle Vue, rue

- Mounier, allée Emmanuel (créée en 1981) Philosophe (01/05/1905-22/03/1950) Créateur de la revue « Esprit » Il est l’instigateur du mouvement Personnaliste. Il a été le premier à évoquer le silence de Pie XII à propos du sort des juifs pendant la 2ème guerre mondiale. Arrêté en 1941. Mort d’une crise cardiaque en 1950.

- Mouniers, rue des – Voir Tambour, rue de

- Mourlanne, square Jean-Marcel (créée en 1993) Préparateur en pharmacie. Déporté (16/10/1919-1944) Mort en déportation.

- Mouthier le Noir, rue –Voir Vauthier le Noir, rue-

- Moutier le Noir, rue –Voir Vauthier le Noir, rue-

- Moutier Noir, rue du – Voir Vauthier le Noir, rue

- Mouton d’Or, impasse du (existait en 1905 – disparue)

- Mouton Noir, cour du (disparue) Elle donnait place du Palais de Justice (d’après La Vie Rémoise) au bout de l’impasse du même nom. Une auberge du même nom y existait.

- Mouton Noir, impasse du (disparue en 1876) Enseigne du 16ème siècle. L’impasse donnait 6 place du Palais de Justice.

- Mouton Noir, rue du - Voir Vauthier le Noir, rue

- Moza, lieu-dit - (disparu en 1929) Origine inconnue

-Mozart, place Wolfgang Amadeus (Johannes Chrysostomus Wolfgang Théophilus Mozart) Compositeur autrichien, pianiste et violoniste. (27/01/1756-05/12/1791) (Rue créée en 1958) Il n’a jamais été appelé Amadeus de son vivant. Il composa à l’age de 6 ans. Il composa son premier opéra à 11 ans. Il a été congédié par le prince archevêque qui le traita de voyou et crétin. Certains disent qu’il a été empoisonné par les Francs-maçons.

- Muire, chemin de – Voir Tinqueux, rue de

- Mulhouse, cité de (créée en 1920) Implantation d’habitations populaires. Nom tombé en désuétude.

- Mulhouse, rue de (créée en 1887) Voie différente de ci-dessous Elle existait en 1876 et allait de la rue de Courlancy jusqu’à la rue de la Croix. Des émigrés alsaciens s'y étaient installés. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Mulhouse, rue de – Voir Gaulle, rue du général De Voie différente de ci-dessus

- Mumm, rue G.H. – Voir Verdun, rue de

- Mun, rue Jean Marie Bertrand, comte puis marquis De (créée en 1966) Conseiller municipal ( 26/01/1870-09/03/1963) Administrateur de maison de champagne.

- Murgier, rue Jacques (créée en 1987) Musicien (30/09/1912-12/10/1986) Directeur du conservatoire de Reims.

- Murigny, cité de (créée en 1990) Implantation d’habitations populaires.

- Murigny, lieu-dit -Voir l’annuaire Matot-Braine de 1892. En 07/1779, la ferme de Murigni était proposée à la vente (Affiches de Reims)
NOTA : L'almanach du Commerce de France de 1812 signale un menbre de la Société d'Encouragement pour l'Industrie, monsieur Carbonnet, domicilié au lieu-dit Mariny près Reims

- Murs, rue des - .(Connue au 14e siècle. / Rebaptisée en 1765) La rue suit le tracé des remparts. On y a trouvé des traces de l’enceinte gauloise et du Cardo et des remparts du 5ème siècle et du 14ème siècle. En 1864, allait de la rue de l'Université à la rue Ponsardin.
2 noms précédents.
-1-A- Femmes Sauvages, rue des (ou ci-dessous)
-1-B- Filles Sauvages, rue des

- Museux, place - (créée en 1903)
Le nom rappelle une famille rémoise ayant compté des chirurgiens au 18ème et 19ème siècles dont Nicolas (11/08/1714-10/02/1783 ) qui inventa une pince qui porte son nom et son fils Pierre (1745-1817 ) et des religieux. La place a été établie sur l'ancien cimetière de la paroisse Saint Maurice . Cette place est bordée à l'est par l'église Saint Maurice dont la tradition attribue la fondation à Saint Martin en 385. L'église a été plusieurs fois agrandie et reconstruite. Le clocher a été détruit par le vent en 1670, reconstruit en 1871, incendié en 1942, il n'a pas été reconstruit. Au sud, la place est bordée par l'hospice Museux , ancien collège des jésuites créé en 1615. Après l'expulsion des Jésuites en 1762, l'hôpital général y fut installé jusqu'à la guerre 1914/1918. il abrita l'institution des magneuses créée par madame Colbert de Magneux pour former des jeunes filles aux tâches ménagères. Cette institution ferma en 1956 faute de candidates. La ville de Reims a repris les locaux en 1966. Les bâtiments abritent un musée (bibliothèque baroque) et des salles d'exposition temporaires. Une vigne dans la cour, ramenée de Palestine au 17ème siècle est classée monument historique. La vendange annuelle produit une quarantaine de kilos de raisins. Près de celle-ci, dans la cour, une porte donne accès à des souterrains rayonnant sous tout le quartier. On trouve également dans les locaux un planétarium , une horloge astronomique construite entre 1930 et 1952 par Jean Legros, pharmacien et compositeur, une petite salle de spectacle qui a son entrée rue Eugène Wiet appelée salle Jean pierre Miquel et les locaux du FRAC. Les bâtiments accueillent une section expatriée de l'école des Sciences Politiques de Paris depuis 2011. Il faut donc reloger l'existant. D'après des sources municipales du 15/01/2010, le FRAC pourrait migrer vers un bâtiment à construire sur le parking qui fait l'angle des rues Chanzy et Libergier. Les salles d'exposition et de spectacle pourraient migrer dans les locaux du champagne Jacquart actuellement désaffectés et enfin le planétarium et l'horloge astronomique pourraient rejoindre les locaux d'une nouvelle école primaire Franchet d'Esperrey, l'ancienne étant démolie. En 1903, en bordure de la rue Gambetta, on trouvait un kiosque à journaux. Sur cet emplacement, au 18ème siècle, on trouvait un calvaire.
4 noms précédents.
-1-A- Puysieux, place de - (baptisée en 1765) Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx. Secrétaire d’état. (12/03/1702-08/12/1770) qui donna l'argent pour la construction d'une fontaine. Rappelons que c'est un de ses ancêtres, abbé de Valfroy qui fit don du prieuré Saint Maurice fondé en 1124 par la congrégation de Marmoutiers dans le Bas-Rhin aux Jésuites.
-1-B- Puysieulx, place de la fontaine de -d’après le plan de 1769. La fontaine située en bordure de la rue Gambetta disparut en 1845.
-1-C- Saint Maurice, place
-1-D- Sans Culottes, place des (baptisée en 1794)
-1-E- Saint-Maurice, place - nom repris au 19ème siècle.

- Musset, rue Alfred Louis Charles de (créée en 1965)
Écrivain, poète, auteur dramatique, romancier (11/12/1810-02/05/1857). En 1847, il devint alcoolique et sourd. Ami de George Sand.

- Myneau Derrière Clermarets, tour du- Voir Saint Hilaire, tour

- Myosotis, allée des (créé entre 1922 et 1925)


- Myot, rue - (connue en 1358 - disparue depuis)
Elle était située prés de la rue des Telliers.

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