jeudi 18 novembre 2010

PREAMBULE

Ce répertoire des noms de rues et lieux de Reims est à jour au 08 Mai 2011 (dernière mise à jour). Il a demandé à l'origine 4 ans de travail. Il comporte 4063 références de l’époque gallo-romaine à nos jours, ainsi qu’environ 90 voies sans nom.
Il présente le dernier nom connu d’une voie ou d’un lieu existant actuellement ou disparu. Il est suivi éventuellement par les anciennes dénominations, en commençant par la plus ancienne.
Les chiffres : 1, 2 …etc. indiquent le nombre de voies ou lieux précédents ayant composé la dernière appellation.
Les lettres : A, B …etc. indiquent les différents noms à travers les âges des voies ou lieux concernés.
Surtout au Moyen-Age, des emplacements pouvaient avoir plusieurs noms simultanés.Ils sont indiqués par la note : (ou ci-dessous) ainsi que par la notification : concomitant.
Le principe de classement est le suivant :Exemple :
Rue Honoré de Balzac classé à Balzac, rue honoré de

Rue Le Brun classé à Brun, rue Le
Rue du comte d’Artois classé à Artois, rue du comte d’

Les voies très anciennes sont portées connues en 1328 car elles apparaissent pour la première fois sur un livre de compte de cette date. Une date éventuellement antérieure est signalée.Des noms de voies ou lieux peuvent apparaître plusieurs fois.
Cela est dû à :
1 – Morcellement de plusieurs voies dans des voies suivantes.
2 – Regroupement de plusieurs voies dans des voies suivantes.
3 – Reprise d’un nom dans un autre endroit.Les endroits de même noms de même situation ou non sont signalés par un texte en bleu.Un même nom peut avoir plusieurs orthographes suivant les époques et les auteurs.Les lieux et voies disparues apparaissent en rouge.Les anciennes rues apparaissent en vert pour recherche de la correspondance.

NOTE
:
1/ En général, depuis le 19ème siècle, on peut dire que telle rue, géographiquement située, a porté tels noms précédents, il n’en va pas de même pour les époques antérieures. En effet, les aléas divers, surtout au moyen-age, ont pu voir les emplacements successifs se déplacer de quelques mètres ( ou dizaines de mètres) il est plus juste de dire (comme Seltzer) : à l’emplacement de telle rue actuelle se trouvait autre fois telle autre rue.
2/ Un essai de numérotation des maisons fut fait en 1766. Depuis la porte de Vesle, les maisons étaient numérotées en continu avec "tourne à gauche "à la première intersection et cela jusqu'au numéro 4194, dernier numéro connu à cette date. En 1791, une modification intervint: la numérotation se faisait rue par rue sans notion de côté pair ou impair. Des numéros de 1791 subsistèrent jusqu'en 1804.
3
/ A l'occasion de la Révolution, des voies ont été rebaptisées car elles portaient des noms à connotations religieuses ou royales. (suivant les auteurs, il faut retenir 1793 ou 1794 . Pour simplifier, c'est 1794 qui a été retenu) Elles ont été rebaptisées au début du 19ème siècle (vers 1827) souvent en reprenant le nom précédent.

Précisions : Mon but n'a jamais été de présenter une biographie complète des personnages cités. Il existe de nombreux documents qui le font très bien de manière exhaustive. De même, ceci n'est pas un plan de la ville ; il en existe de nombreux dont celui interactif de la ville de Reims, très complet et à jour.

- Cette étude est ma contribution à la connaissance de Reims. Elle ne prétend pas à la perfection ni à être définitive. Ce site évoluera à la faveur de nouvelles données et sources. Pour retenir une appellation, je me suis appuyé sur au moins 2 références identiques. Une référence unique est systématiquement signalée. Des questions se posent pour certaines d'entre elles que je n'ai pas voulu occulter ni imposer ma vision. Chacun se fera son opinion ou sa propre base de recherche.

parmi mes liens préférés, voyez le RHA : REIMS HISTOIRE ARCHEOLOGIE.

Ce blog est en complément de celui intitulé "HistoireS de Reims

Jean Claude THURET - 29122012

Bibliographie

Histoire de REIMS - (Boussinesq et Laurent)
Les rues de REIMS - (Seltzer)
Les rues de REIMS - (Sureau)
Vieilles rues de REIMS - (Schwingruber)
REIMS, vieilles rues, vieilles enseignes (Jadart)
REIMS, ses rues et ses monuments (Tarbé)
Essai sur la topographie de REIMS  (M. Hollande)
Description Historique et Statistique de la ville de REIMS (Géruzez)
Guide du voyageur à REIMS (Brissart-Binet)
Histoire de la ville de REIMS depuis la fondation jusqu'à nos jours  (Brissart-Binet)
Histoire civile et politique de REIMS  (Anquetil)
Histoire de REIMS (éditions Desportes)
Histoire de la ville, cité et université de REIMS (Marlot)
Histoire des grands chemins de l'empire romain (Nicolas Bergier)
Dessein de l'histoire de REIMS (Nicolas Bergier)
Les mosaïques de REIMS er leur emplacement  (Loriquet) 
Archives historiques législatives et Administratives de la ville de REIMS  (P. Varin)
Archives de l'Archevêché
Archives municipales.
REIMS - (éditions Arthaud)
REIMS - (éditions Bonneton)
REIMS - 2 siècles d’Événements (D. Pellus)
REIMS - Monuments et architecture (Demouy et Pommarède)
REIMS, son histoire et ses monuments (Capelle et D'Héricourt)
REIMS, Ville des Sacres à travers les âges (P. Ferron) 
REIMS pittoresque (Géruzez)
REIMS à la grande guerre (J.P.Procureur)
REIMS à la belle époque (J.P.Procureur)
REIMS reconstruction (Rigaud et Bédarrida)
Quand REIMS est sorti de ses remparts (M.Thibaut - B.Desoize)
Les affiches de RHEIMS et généralité de Champagne. De 1772 à 1805.
Le journal de RHEIMS - de 1798 à 1805.
Le "journalier" de REIMS (Jean Pussot)
La chronique de Champagne (H. Fleury)
La chronique de RAINS
Almanach Matot-Braine  de 1874 à 1931
Annuaire Matot-Braine. de 1874 à 1931
Guide Matot-Braine de 1874 à 1931.
La vie rémoise  (Eugène Dupont)
La Révolution française (A.Dayot)
L’armorial de France
Le bas langage rémois (Saubinet)
Etudes sur les Civitates de Gaule Belgique (F. Vercauteren)
Dictionnaire de biographie rémoise (J.Y Sureau)
Dictionnaire de vieux français
Dictionnaire géographique, politique et historique des Gaules. (Abbé Expilly) 
Documents de la bibliothèque Carnégie
Documents de l'Hôtel Le Vergeur
Documents du Mémorial de la Marne (Dormans)
Délibérations du Conseil Municipal 
Publications des "Amis du vieux REIMS"
Publications du Groupe d’Études Archéologique
Publications de l'Inrap
Publications de "REIMS, Histoire, Archéologie"
Documents personnels
Documents personnels de plusieurs particuliers.
Recherches Internet
Transports sur le terrain
Cartes postales anciennes.
Plans anciens de REIMS du 16ème siècle au 20ème siècle. 
Reconstitution de plans anciens depuis le 2ème siècle (E.Kalas)
Plans de l'Atlas national de 1874 et 1875
Plans et textes du cadastre Napoléonien
Plans du cadastre actuel.
Plans IGN de REIMS
Cartes militaires du front de REIMS en 1917.




Liste des rues de Reims : A

- Abbaye Saint-Denis, rue de l’ – Voir Chanzy, rue-
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- Abelé, boulevard – Voir César, boulevard Jules.
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- Abondance, cour d’ – Voir Chapitre, place du
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- Abreuvoir, chemin de l’ – Voir Gué, rue du
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- Abreuvoir, place de l’ – Voir Colin, place
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- Abreuvoir, rue de l’ – Voir Guillaume, rue Eugène Voie différente de ci-dessous
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- Abreuvoir, rue de l’ (créée en 1884) Voie différente de ci-dessus.
Voir chemin de l’Abreuvoir (rue du Gué) Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895 .La rue allait de la rue de Vesle à la Vesle. Un abreuvoir était situé au niveau de la rue de la chaussée Bocquaine, d’après le plan Colin de 1665. Actuellement elle va de la place Colin à la rue des Bons Enfants. En mai 2008, elle est en passe d’être déclassée du patrimoine public pour une opération de restructuration de l'espace (opération immobilière.)
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- Abreuvoirs, rue des – Voir Guyot, rue Raymond
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- Accart, rue du général Jean Mary (créée en 2000) Ancien commandant de la Base Aérienne 112 (Marin la Meslée ) de Courcy (07/04/1912-19/08/1992) Blessé 21 fois pendant la 2ème guerre mondiale. 12 victoires et 3 probables. Commandant l’état-major aérien, il s’opposa au général De Gaulle et démissionna. Elle va de la rue du général Battesti à la rue Desbureaux.
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- Ad Moutinos, quartier - Voir - Clairmarais, quartier
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- Adam, rue Paul (baptisée en 1924 ) Écrivain (06/12/1862-02/01/1920) adepte du Symbolisme. Il a écrit certaines de ses œuvres sous le pseudonyme de Jacques Plowert. La rue va de la rue du Jard à la rue de Venise.
"Une rue précédente qui a porté 2 noms successifs
-1-A- Petit-Roland, rue (créée en 1872) Elle allait du 35 rue du Jard au 26 rue de Venise. Les premières maisons ont été construites en 1873. Voie privée donnée à la ville en 1880 par messieurs Auguste Petit-Rousseau et Jean Baptiste Roland-Lorin ( la famille Roland avait donné de nombreux magistrats à la ville au 17ème siècle), la rue existait en 1870 mais non dénommée . Il était prévu de la rebaptiser rue Buirette en 1873, sans suite. La rue aurait été illégalement débaptisée d’après « la Vie Rémoise » d’E. Dupont.
-1-B- Petit Roland, rue du - On a oublié que Petit était un nom de famille.
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- Adam Smith,rue - Voir Kellermann, rue
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- Adenet-Lointier quarrel (il existait en 1328) Baptisé du nom de 2 habitants.
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- Ader, rue Clément (créée en 1977) Ingénieur (02/04/1841-03/03/1925) Il fut d’abord fabricant de vélocipèdes, puis ingénieur aux Chemins de Fer du Midi, il inventa une machine à poser les rails. Il améliora le téléphone et inventa le « Théatrophon » Se tournant vers les « plus lourds que l’air », Il construisit et accomplit le 1er vol reconnu avec l’ « Aquilon » baptisé »Avion III « en 1897. Il avait construit précédemment l’ » Avion I (Eole) et l’avion II ( Zéphyr) en 1890. Il est considéré comme le père de l’aviation. Le mot « Avion » qu’il donna à ses appareils est devenu un nom générique. La rue part de la rue Gabriel Voisin en boucle.
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- Adet, rue Pierre Auguste (créée en 1981) Ancien préparateur de Lavoisier, médecin, diplomate (17/05/1763-19/03/1834) Il fut ambassadeur auprès des États-Unis en 1794, auteur de la rupture des relations diplomatiques avec cet état après ses prises de position. Rappelé en France. Il se prononça pour le maintien de l’esclavage. La rue se situe entre la rue du Canada et la rue Sainte Thérèse.
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- Adrian, rue Aimé Robert (créée en 1995) Employé des chemins de fer, résistant (02/05/1897-19/12/1969) La rue va de la rue du Chalet à la rue de l'Ancienne École.
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- Adriatique, rue de l’ - (créée en 1966) Mer faisant partie de la mer Méditerranée entre l'Italie l'ex Yougoslavie. Rue faisant partie du quartier de l'Europe. La rue part de l'avenue de l'Europe en boucle.
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- Age Viril, rue de l’ – Voir Chanzy, rue Même voie que ci-dessous en équerre.
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- Age Viril, rue de l’ – Voir Libergier, rue Même voie que ci-dessus en équerre.
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- Agriculture, rue de l’ – Voir Venise, rue de
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- Aindiers, rue des (créée en 1516 - disparue). Elle était située près de la rue des Cordeliers.
Autre nom pour la même période :
-1-A- Landiers, rue des -d’après Jadart. C’était des fabricants de fer forgé. C’était aussi des chenets hauts placés dans les cheminées. Le bas supportait les bûches et des crochets à la partie supérieure supportaient des broches
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- Aix la Chapelle, rue d’ (baptisée en 1966) Ville d’Allemagne jumelée avec Reims en 1962. Capitale de l'empire de Charlemagne qui y résida de 801 à 814. L'agglomération compte environ 240000 habitants. La rue part de l'avenue de l'Europe en boucle.
Une appellation précédente :
-1-A- Rhin, rue du
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- Aix la Chapelle, square d’
Il donne dans la rue du même nom.
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- Alain, allée Jehan (créée en 1961) Compositeur organiste (03/02/1911-20/06/1940) mort au champ d’honneur pendant la bataille dite « des Cadets de Saumur » du 19 au 21 juin 1940. Il avait aussi composé des partitions d'orchestre qu'il avait emporté avec lui à la guerre; elles n'ont pas été retrouvées. L'allée part du boulevard du docteur Roux en cul de sac.
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- Albert 1er, Boulevard (baptisé en 1934) Roi des belges (08/04/1875-17/02/1934) Il était surnommé « le Roi Soldat , ou le Roi Chevalier». Il s’opposa de toutes ses forces aux attaques allemandes en 1914/1918. Après la guerre , il ne voulut plus porter le titre de Prince de Saxe (allemand). Il est mort dans une chute dans des rochers à Marche les Dames (Ardennes Belges). Le boulevard a été pris sur le boulevard des Belges, entre l’avenue de Laon et la place des Belges.
Une voie précédente ayant porté 2 nos successifs.
-1-A- Baraquements, lieu-dit Les (connu en 1925) Il allait du chemin ci-dessous à la rue de Courcy.
-1-B- Baraquements, chemin des (créé en 1929) Les baraquements étaient destinés à loger les troupes de passage.
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- Albrecht, rue Bertie (Berty) (baptisée en 05/2010)
Infirmière, résistante (15/02/1893- décédée à la prison de Fresne en 1945 ?) Inhumée dans la crypte du Mont Valérien. Elle créa une revue féminine en 1933 "Le problèmes sexuel" Elle fut pour la contraception et l'avortement. Pendant la 2ème guerre mondiale, elle rencontra Henri Fresnay. En 1943, ils créèrent 3 journaux : "Bulletin d'information et de propagande - Les petites ailes de France - Variétés". Ils créèrent aussi le mouvement "Combat". Arrêtée par la gestapo le 28/05/1943 son corps a été retrouvé dans le cimetière de la prison en 1945. Peut-être suicidée. La voie est située dans le quartier Wilson.
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- Alembert, allée Jean Le Rond d’ (créée en 1973) Mathématicien, philosophe (16/11/1717-29/10/1783) Abandonné par sa mère (Claudine Guérin de Tencin, écrivain ) sur les marches de la chapelle Saint-Jean le Rond dont il a pris le nom. Retrouvé par son père, le chevalier Destouches . Inscrit au collège des 4 Nations sous le nom de Daremberg, puis D’Alembert. Voie privée du quartier Croix Rouge qui se termine en impasse. Auteur du théorème qui porte son nom Créateur de l'Encyclopédie avec Diderot.
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- Alexandre de Serbie, allée (créée en 1992) Alexandre, de la famille Karageorgévitch (16/12/1888-09/10/1934) devint Régent de Serbie en 1918, puis Roi des Serbes, Croates et Slovènes en 1921 sous le titre de Alexandre II de Serbie, puis en 1929, Roi de Yougoslavie sous le titre de Alexandre Ier. Il a été assassiné à Marseille par un membre de l’organisation terroriste des Oustachis, Vlado Cernozemski qui a été battu à mort par la foule. Il était accompagné du ministre français des Affaires Étrangères, Louis Barthou qui a été tué accidentellement par un policier français.
Note : Le plan Foldex et la carte IGN indiquent Alexandre 1er de Serbie.
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- Alexandre de Serbie, avenue (baptisée en 1934) L'avenue va de la place D'Estournelles de Constant à la place Alexandre de Serbie.
Une voie précédente ayant porté 2 noms successifs.
-1-A- 20 mètres, allée des (ou ci-dessous)
-1-B- 20 mètres, boulevard des - Nom provisoire .
Note : Le plan Foldex indique Alexandre 1er de Serbie.
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- Alexandre de Serbie, passage (créé en 1956)
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- Alexandre de Serbie, place
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- Alger, rue d’ (créée entre 1906 et 1911) Capitale de l’Algérie. Nommée pour commémorer la prise de cette ville par l'armée française le 5 juillet 1830. La rue allait de la route de Witry aux champs. Actuellement de l'avenue Jean Jaurès à la rue du Caporal Chef Divry.
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- Algésiras, rue d’ – Voir Démocratie, rue de la
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- Allemagne en Flandres, route d’ – Voir Royale, place
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- Allemagne par Chalons, route d’ (d’après un plan de 1765- disparue depuis.) Voir route de Chaalons
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- Allende Gossens, Avenue Salvador (créée en 1977) Gossens est le nom de sa femme.
Président du Chili, socialiste (26/06/1908-10/09/1973) Il s’est suicidé pendant un coup d’état fomenté par le général Pinochet, ou aurait été assassiné par ses gardes du corps. (plusieurs versions contestées).
Cette avenue a été prise sur le boulevard des Tondeurs. Voir note à ce nom.
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- Allier, rue d’ – Voir Dallier, rue
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- Alouette, allée de l’ (créée entre 1922 et 1925) Elle est située dans le Foyer Rémois, société d'HLM qui a été créée en 1912.
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- Alsace, rue d’ – Voir Fontaine, rue Jean de la
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- Alsace-Lorraine, impasse d’ (créée en 1870)
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- Alsace-Lorraine, rue d’ (créée en 1876) Baptisée en souvenir des immigrés de 1870 de cette région qui s’installèrent dans le quartier Cernay. Les habitants de cette région avaient eu le choix : devenir allemand ou émigrer. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895 . Elle va du faubourg Cérès à la rue de Cernay.
Une voie précédente :
-1-A- Procession, chemin de la (pour partie) Voir Boulevard Pommery et Boulevard Dauphinot.
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- Alsaciens, allée des (créée en 1972) Elle part de la rue du Dauphiné et se termine en impasse.
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- Américains, rue des – Voir Voltaire, rue Même voie que ci-dessous.
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- Américains, rue des – Voir Saint-Just, rue Même voie que ci-dessus.
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- Amis de la Patrie, rue des – Voir Sarrail, rue du général
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- Amitié, rue de l’ – Voir Réville, rue Albert
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- Amour, rue de l’– Voir Arc, rue Jeanne d’ Même voie que ci dessous

- Amour, rue d’ – Voir Clovis, rue Même voie que ci-dessus

- Amour Maternel, allée de l’ (créée entre 1922 et 1925) Elle est située dans le Foyer rémois. Toutes les voies de ce quartier ont une consonance sociale.

- Ampère, rue André Marie. Mathématicien, physicien (20/01/1775-10/06/1836) Il a inventé le galvanomètre, le télégraphe optique et l’électro-aimant ainsi que la théorie de l’électromagnétisme. On a donné son nom à l'unité internationale de courant. La rue va de la rue Nationale à la rue Pasteur.

- Amsterdam, rue d’ (créée en 1966) Ville des Pays-Bas. La rue se situe dans le quartier de l'Europe.
Un nom concomitant .
-1-A- Amsterdam, allée d’

- Amundsen, rue Roald Engelbregt Gravning. (créée en 1966) Explorateur norvégien (16/07/1872-18/06/1928) Il est le premier à avoir atteint les 2 pôles. Il a aussi ouvert le passage du nord-ouest au Canada. Il est mort en mer, son hydravion ( un Latham 47 français) est tombé (vraisemblablement dans la mer de Barents) pendant les recherches pour retrouver l’explorateur italien Nobile dont le dirigeable s ‘était abîmé en Arctique. Une expédition de recherche en aout 2009 n'a pas permis de retrouver des débris de l'hydravion. La rue va de l'avenue Cook à l'avenue Vasco de Gama.

- Ancienne École, rue de l’ -Cette rue débute dans Bétheny et se termine sur Reims en impasse

- Anches, lieu-dit et rue des – Voir Augustins, rue des

- Ancienne Porte Fléchambault, rue de l' - Voir Fléchambault, esplanade

- Andersen, rue Hans Christian (créée en 1971) Poète danois (02/04/1805-04/08/1875) Il était connu comme un élève très médiocre. Ses comtes ont paru de 1835 à 1872. il est décédé après être tombé de son lit. La rue va de la rue François Mauriac à la rue de Salzbourg.

- André, rue Alphonse (créée en 1958) Inspecteur de l’Enseignement Primaire (01/10/1857-01/08/1920) Il encouragea les voyages scolaires dans le cadre de la Ligue de l’Enseignement. La rue va de la rue Roger Salengro à la rue Poullot.

- Andrieux, rue Florent Simon (baptisée en 1849) Négociant, maire de Reims (22/09/1767-1828/1832-14/11/1835) Dans cette rue, on a découvert des traces de l’enceinte gauloise et de voie romaine. La rue est située sur l’emplacement des remparts du 3e siècle. Son pavage a été pris en charge par 3 particuliers. En 1864, la rue allait de la rue Rogier à la place du château de Mars.
- Via Culorum (créée au 3ème siècle) Ce mot apparaît encore en 1388, il viendrait de l’anglais pour dire «conclusion, signification ou du latin : Culus, venant lui-même du grec, se traduisant en français par « courbe de forme » ou « cul, postérieur »
Elle a porté ensuite 3 noms simultanément :
-1-A- Culorum, rue (ou ci-dessous)
-1-B- Duculorum, rue (ou ci-dessous)
-1-C- Mars-Culorum, rue de -d’après Tarbé.
Cette rue était étroite et mal pavée.
-2-A- Mars, boulevard de (créé en 1841) Après élargissement de la rue ci-dessus.

- Ânes, chemin et rue des – Voir Champagne, avenue de

- Anges, place des – Voir Université, rue de l'

- Anges, rue des – Voir Augustins, rue des - Même voie que ci-dessous.

- Anges, rue des – Voir Chatelet, rue du Même voie que ci-dessus..

- Anglais, impasse des (créée en 1929 - Disparue depuis) Baptisée en souvenir des immigrés anglais catholiques du 17ème siècle. Elle ouvrait rue des Anglais.

- Anglais, quartier des - voir Houzeau-Muiron, rue

- Anglais, rue des – Voir Voltaire, rue Même voie que ci-dessous

- Anglais, rue des - Voir Saint-Just, rue Même voie que ci-dessus.

- Anglais, square des – Voir Loges Coquault, place des

- Anglois, rue des – Voir Saint-Just, rue

- Anglemont de Tassigny, rue Léon d’ (créée en 1952) Propriétaire agricole, maire de La Neuvillette (05/05/1862-1904/1929-01/01/1944) Il fut otage des Allemands en 1914. La rue va de l'avenue Kennedy à l'avenue Nationale (La Neuvillette)

- Anjou, rue d’ (baptisée en 1765) Nom repris . Baptisé en souvenir du duc d’Anjou qui passa à Reims pour se rendre en Pologne dont il était devenu Roi ou en l’honneur du cardinal d’Anjou. Elle a été pavée en 1864 et dotée de trottoirs.
Une voie précédente a porté 5 noms successifs.
-1-A- Pourcelette, rue de la (connue au 14ème siècle) Une famille de ce nom existait, attestée du 14 Thermidor an II au 03/04/1873 . La porte de leur maison est toujours visible rue d’Anjou. Dom Jean Mabillon habita l'hôtel de ce nom.
-1-B- Petit Saint-Martin de Laon, rue du (connue au 14ème siècle) Une annexe de l’abbaye Saint-Martin de Laon y était construite.
-1-C- Azzou, rue (connue fin 14ème siècle) C’est une corruption du nom Anjou
-1-D- Conins, rue des (connue aux 16-17ème siècles) Ancienne appellation pour « lièvre » qui auraient pullulé dans cette rue, mais aussi vieux français pour « cul »
-1-E- Tendresse Maternelle, rue de la (baptisée en 1794)
-1-F- Anjou, rue d' - reprise du nom au 19ème siècle. En 1864, elle va de la rue du Cardinal de lorraine à la rue de la Fleur de Lys. En 1875, elle fusionna avec la rue des Fuseliers sur 50 mètres avant de donner sur la rue de Contrai.

- Anjou, rue d’- Voir Voltaire, rue - Même voie que ci-dessus pour partie

- Anot, rue Pierre Nicolas (baptisée en 1841) Chanoine (21/06/1763-21/10/1823) Vicaire de la cathédrale, aumônier des prisons. La rue était située près de la porte Dieu Lumière et de la place du même nom. Actuellement, elle va de la place Saint-Remi au boulevard Dieu Lumière.
Une voie précédente ayant porté 2 noms d’après Seltzer.
-1-A- Cochons, rue aux (ou ci-dessous) -Origine :Un marché de ces animaux était à cet emplacement lors de la foire de Saint-Remi.
-1-B- Porcs, rue aux (d’après Seltzer)
Note : D’après le plan Legendre, la rue aux Porcs existait simultanément avec la rue aux Cochons, (suite en perpendiculaire) Il est donc plus certain qu'il faut rapprocher cette rue de la rue Féry pour en faire 2 rues différentes existant à la même époque. Dans cette dernière rue, il y avait une extension du marché aux cochons.
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- Anquetil, rue Louis Pierre (créée en 1873) Abbé, historien (20/01/1723-06/11/1808) professeur au séminaire de l’abbaye Saint-Denis auteur d’une "Histoire de France" et d’une "Histoire Civile et Politique de la Ville de Reims". Certains attribuent la paternité du premier livre à Félix de la Salle. La rue va de a rue Paul Vaillant Couturier à la rue Lecointre.

- Antiquité, rue de l’ – Voir Voltaire, rue

- Antombrandi, rue François Paul André (créée en 1979) Militant syndicaliste à la poste. Résistant- conseiller municipal (25/01/1892-14/05/1948) La rue donne dans la rue Ledru-Rollin.

- Apollinaire, rue Guillaume. Nom véritable : Wilhelm Albert Wlodozimierz Apollinary de Waz-Kostrowicki, dit (créée en 1975) Poète (26/08/1880-09/11/1918) Engagé en 12/1914 dans l’armée française, naturalisé. Blessé, trépané en 1915. Affaibli, il est mort de la grippe espagnole . La rue part et arrive rue jean d'Aulan qui fait une boucle.
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- Apprêteurs, rue des (créée en 2007.) Souvenir de l’usine de peignage Holden qui se trouvait dans ce quartier de la zac Dauphinot détruite en 1914/1918 (qui a ensuite été remplacée par une usine Arthur Martin) et en général des ouvriers du peignage et du tissage, importants à Reims au 19ème siècle.

- Arago, parc (créé en 1971) Opération immobilière en cours en bordure de ce parc en 06/2008 et qui ampute une bonne partie de sa superficie. Dans ce parc on trouve un »mobile » d’un disciple de Calder, Marcel Van Thienen installé en 1979 qui n'est plus mis en valeur actuellement, noyé dans les nouveaux immeubles; il a été déplacé.

- Arago, rue François (créée en 1971) Savant (26/02/1786-02/10/1853) il a poursuivi des recherches concernant la méridienne (taille de la terre) et l’optique. Incarcéré pour espionnage par le bey d’Alger lors d’un séjour en Algérie . Il était contre le transport de passagers par le chemin de fer, car dans les tunnels » les passagers pouvaient attraper la maladie du charbon !" La rue est située dans le quartier Croix Rouge.

- Arbalestre, cul de sac et rue de l’ – Voir Arbalète, impasse de l'

- Arbalestriers, jardin des - prés du jardin des Arquebusiers qui lui a succédé, les arbalètes étant devenues dépassées.

- Arbalète, impasse de l’ - (Créée au 14ème siècle, elle était encore connue en 186. les N° 2 /4/6 de la rue de l'Arbalète actuelle (Hôtel JB de la Salle) faisaient partie de cette impasse qui était fermée par une grille en 1920-l'impasse a disparu depuis la création de la rue du docteur Jacquin. Elle ouvrait rue de l’Arbalète.
Une voie précédente :
-1-A- Arbalestre, cul de sac de l' (Vu sur un plan de 1769)

- Arbalète, rue de l’ (ou ci-dessous) (baptisée au 18ème Siècle) Même voie que ci-dessous en équerre
Origine : Enseigne d’une hôtellerie connue en 1542, siège de la compagnie des arbalétriers. Elle était située au coin de la rue du Quarrouge. En 1916, la proposition de rebaptiser la voie rue du docteur Jacquin resta sans suite. En 1864,elle allait de la place des Marchés à la rue du Cadran Saint Pierre. Cette rue a été raccourcie après le percement du cours Langlet.
9 appellations précédentes, successives ou concomitantes.
-1-A- Arbalètre, rue de l’ (ou ci-dessous) Une maison à l’angle de la rue s’appelait « des sacqs de l’hérisandrie » ou "Sacqs de l'Hérisanderie  ou « Sacqs de la Hérisandière » d’après J.P Procureur et P. Varin qui cite Binet. Cette maison appartenait aux chanoines de Saint Pierre aux Nonnains (Saint Pierre aux Dames) d'après une attestation de 1247. Elle avait été achetée par Nicolas de Fraisne et donnée à l'abbaye. Cette maison existait depuis 1095 sous le nom de "La Chauvière". Il est vraisemblable qu'elle ait été détruite à une date indéterminée et c'est suite à une reconstruction qu'elle aurait changé de nom. Cette maison était devenu ensuite l’Hôtel de la Cloche-Perce (Nom abrégé en « Maison de la Cloche » chez Eugène Dupont) puis l’Hôtel J.B de la Salle actuel . Ces numéros 2/4/6/ faisaient précédemment partie de l'impasse de l'Arbalète . Cette maison aurait vu naître J.B de la Salle le 30/04/1651. Cette adresse est contestée par le frère Maxime qui voit naître J.B. de la Salle à l'Hôtel Le Vergeur et l'abbé Cerf reste très circonspect. De différents actes de vente et de cessions, il résulte qu'une grande maison fut construite en 1546 par Heny Choilly et séparée en 3 paries en 1608. L'ensemble fut de nouveau réuni en 1608 grâce à l'achat par François de la Salle (1590-1629) puis de nouveau séparée entre 2 frères. Il semblerait d'après les actes de baptême que Jean Baptiste de la Salle soit né dans la partie située au nord de ce qui est indiqué donc à tort comme l'ayant vu naître. Cette maison enclavée en façade (actuellement donnant sur la rue du docteur Jacquin) ouvrait à l'arrière sur la ruelle aux Veaux (cadastre de 1819) (suppositions de l'abbé Cerf). Cette maison détruite en 1914 n'a pas été rebâtie contrairement à celle des des 4 à 6 de la rue. Notons qu'une personne se présentant comme descendant de la famille a assuré que la naissance avait eu lieu rue JB de la Salle, de l'autre côté de la place du Forum. Cette personne n'ayant pas laissé ses coordonnées, le cas reste sujet à caution. En 1822, cette maison des N° 4 et 6 de la rue était occupée par l'épicerie "Le jeune Africain" . La propriétaire de la maison en 1910, madame Brissart-Fossier transféra le siège de la biscuiterie, précédemment place du Forum dans cette maison. C'est actuellement le siège de la congrégation Saint J.B. de la Salle. En 08/1774, face au Marché au Bled, on y voyait une maison dite "Le Marteau d'Or". En 02/1777, au N° 789 (numérotation de 1766) on voyait une maison dite du "Roi du Maroc" En 12/1801, on voyait une maison dite "Mont Saint Michel"
-1-B- Arbalestre, rue de l' (Vu sur un plan de 1791) Déformation du nom ci-dessus.
-1-C- Sacs, rue des (la rue existait au 12ème siècle) Le chanvre dont on tenait commerce dans cette rue était peut-être livré dans des sacs. Cela s’écrivait aussi « sacqs » -
-1-D- Hérisanderie, rue de l’ ( connue au 14ème siècle)
-1-E- Chanvrerie, lieu-dit La (connu au 17ème siècle)
-1-F- Chanvrerie, rue de la -Voir rue du Dr Jacquin
-1-G- Marché au chanvre, place du (connu au 14ème siècle) - on trouvait aussi dans les écrits ; marché à la chanvre
-1-H- Marché aux étamines, place du (connu aux 15ème et 16ème siècles)
-1-I- Ménétriers, rue des (baptisée en 1636) On trouvait aussi rue des Ménestriers.Le commerce du chanvre ayant périclité, des jongleurs s’y sont installés.
-1-J- Cloche-Perse, rue de la -Origine : une enseigne d’auberge représentant une cloche bleue (bleu de Perse) Cet hôtel a succédé à la maison des Sacqs de l’Hérisandrie. Explication donnée en 1858 par un historien parisien pour une rue du même nom à Paris. Confirmation dans un poème de Guillaume Cocquillart sur l’arrivée de Charles VII pour son sacre, accueilli par une jeune fille vêtue d’une robe perse. La gravure la représente avec une robe bleue (on dit aussi bleu turquin) Des rues Cloche-Perse existent aussi à Niort, Poitiers et Paris, transformée ensuite à Paris en Perce ou Perçée. L’historien Charles Lefeuvre donne la même explication en 1875.

- Arbalète, rue de l’ -Voir Jacquin, rue du docteur Même voie que ci-dessus en équerre

- Arbalètre, rue de l’ – Voir Arbalète, rue de l’

- Arboretum, parc de l’

- Arc, Cité Jeanne d (créée en 1929, disparue depuis)

- Arc, rue Jeanne d’ - ou Jehanne du Lys. (baptisée en 1864) Bergère et Sainte (06/01/1412-30/05/1431) A l’époque, on trouvait écrit : Darc, Tarc, Dare, Day. Ce n’est qu’en 1579 que l’on trouve D’Arc. Au 17ème siècle, un descendant a émis l’hypothèse que la famille était originaire d’Arc en Barrois. Le procès en béatification a débuté en 1869; elle a été sanctifiée en 1920. Elle a combattu les Anglais. Dite « Jeanne la Pucelle » Elle a fait couronner Charles VII à Reims. Certains prétendent qu’elle n’a pas été brûlée à Rouen. (voir l'Affaire Jeanne d'Arc, de Roger Senzig et Marcel Gay.) Suite à un marchandage au plus haut niveau, elle aurait été remplacée sur le bûcher et aurait continué à vivre sous le nom de Jeanne des Armoises (ou Hermoise, Harmoise) Elle serait une bâtarde d’Isabeau de Bavière et de Louis d’Orléans. Une dénommée Jeanne de Sermaises a aussi revendiqué le nom de Jeanne d’Arc en 1454, mais elle a totalement disparu en 1459. Après étude des différentes thèses, le doute subsiste entre l'histoire officielle et les "survivistes". La rue était en cul de sac en 1873. En 1875, elle allait du boulevard des Promenades à la rue de Vesle. Il y a eu diverses prolongations successives dont la dernière en 1890 pour une ouverture de la rue Buirette à la rue de Châtivelle. Dans cette rue, on peut voir la façade de la maison qui était le siège de la "Gestapo" allemande (geheime staats polizei soit : police secrète d'état allemande) pendant la 2ème guerre mondiale. De nombreux résistants y ont été torturés. En 1949, le tribunal militaire de Metz a jugé et condamné 3 responsables allemands : Weisensee et Stollreiner ont été condamnés à mort et Ruchti condamné à 20 ans de prison. Voir le square des Victimes de la Gestapo.
Une appellation précédente ;
-1-A- Amour, rue de l’ (baptisée en 1793) pour partie, voir rue Clovis. En 1839, la rue a été rallongée à droite et à gauche de la rue de Vesle. En 1860, elle existait de la rue Buirette à la rue de Thillois. L’achat d’une maison rue de Vesle a permis le prolongement jusqu’à la rue de Vesle.

- Arc, square Jeanne d’

- Archers, rue des (connue en 1290 - disparue depuis)

- Archevêque, ban de l’ (connu en 1358 - disparu depuis) Un des 5 bans de Reims. (ban = quartier dépendant d’une autorité religieuse)

- Archiac, rue Étienne, Jules, Adolphe Desmier Saint-Simon, vicomte d (Baptisée en 1925) Officier puis géologue et paléontologiste (23/09/1802-24/12/1868) Fondateur de la Préhistoire avec Boucher de Perthes. Il s’est suicidé en se jetant dans la Seine, son corps a été retrouvé le 30/05/1869. En 1925, la rue avait 10 mètres de long. Actuellement, elle se termine en impasse.
Une voie précédente.
-1-A- Holden, rue Jonathan .Sur l’emplacement de l’usine créée par l’ingénieur anglais Holden

- Ardennes, rue des (créée entre 1912 et 1913) Les premiers habitants venaient de ce département.

- Arènes du Sud, parc des (créé en 1892, restructuré en 1972)
Les arènes dont l’emplacement est controversé n’auraient jamais existé à cet endroit, d’après le GEACA. L’emplacement fut nivelé au début du 20e siècle.

- Argonautes, place des (créée en 1966) Origine : Une légende: Des marins étaient embarqués avec Jason sur le navire Argo pour conquérir la Toison d’Or (Mythologie grecque)

- Argonne, allée de l’ (créée entre 1922 et 1925) Elle est située dans le Foyer rémois. Baptisée en souvenir des batailles de 1914/1918. Le dictionnaire des lieux de France en 1851 indique que l’Argonne fourmillait d’animaux sauvages.

- Arlington, rue d’ (créée en 09/2007) Ville américaine d’environ 210000 habitants, jumelée avec Reims en 03/2004. Lieu d’implantation du Cimetière National Américain et du Pentagone (ministère des armées) dans la banlieue de Washington.

- Armonville, rue Jean Baptiste (baptisée en 1903) Ouvrier cardeur, député à la Convention (18/11/1756-11/12/1805) Il est désigné comme précurseur du communisme. Surnommé « Bonnet Rouge ». Il est mort dans la misère.
2 appellations précédentes successives
-1-A- Crevée, rue -Y a t-il un lien avec les Crevais ? (voir à ce nom)
-1-B- Perdue, rue - en partie (voir rue Caqué) Elle donnait rue des Carmes. A l’origine elle ne menait nulle part. Et en 1864, de la rue d'Oseille à la rue des Créneaux. On y a édifié des habitations populaires.

- Arnaux, rue du Commandant Henri (24/08/1907-12/09/1944) La plaque de rue indique « Arnaud » à tort. Pendant la 2ème guerre mondiale, il a remporté 12 victoires plus 3 probables. Le commandant a été désigné par tirage au sort en 1945 pour représenter les officiers de l’armée de l’air morts au champ d’honneur, au Mont Valérien, nécropole nationale. Il avait été abattu par la DCA en attaquant un train sur le territoire de Belfort.

- Arnould, boulevard Charles (baptisé en 1906) Conseiller municipal, maire. Né à Reims 41 rue de Talleyrand (24/02/1847-1900/1904-30/01/1904) Il créa la Bourse du Travail en 1902. Il débaptisa une quinzaine de rues à connotation trop religieuse à son goût.
ANECDOTE  Dans la foulée, il fit disparaître les marques religieuses au fronton des établissements publics. Les cimetières ont pour la plupart été créés par des paroisses ou des congrégations religieuses; il fit disparaître les croix au-dessus des portes . Toutefois, le cimetière de l'Ouest fut créé et financé par madame Eugène Roederer en 1893 et Charles Arnould n'osa pas supprimer la croix.
:Le boulevard ouvre avenue de Laon.
Un lieu précédent :
-1-A- Mont des Arènes, lieu-dit (connu en 1853) Nom trouvé sur l’original d’un acte de vente notarié du 11 avril 1853 pour la vente d’un terrain à l’emplacement du 3 bis boulevard Charles Arnould actuel. Il a été connu sous ce nom de 1838 au 24/07/1878. Suivant le même acte, ce terrain a appartenu un temps à Amélie Doublié. L'acte indique que le terrain faisait partie d'un ensemble plus important.
Note : les actes de vente des 3 et 5 boulevard Charles Arnould ne font pas référence à ce nom, mais sont datés de 1913 et 1929. Cette situation géographique est éloignée des autres références au nom de Mont d'Arènes.

- Arnould, cité Charles (détruite en 1913) Édification d’habitations populaires.

- Arnould, impasse Charles – Voir Bourgouin, rue Eugène

- Arnould, rue du Frère (créée en 1989) Nom d’état civil : Jules Nicolas Rèche. (02/09/1838-21/10/1890) Béatifié le 01/11/1987. Le procès avait débuté en 1938 ! Il a d’abord été palefrenier, cocher puis charretier. Il prit des cours du soir et entra en noviciat en 1862. Il enseigna à Reims pendant 40 ans. Il a fait la guerre de 1870 comme infirmier.

- Arquebuse, rue de l’ -L’hôtel de messieurs les « Arquebuziers « dit "château de l'Arquebuse" en 1765 s’y trouvait. Il a été proposé à la vente au titre des biens nationaux en 10/1790. Avant 1775 c’était une allée arborée près de l’ancien jardin des Arquebusiers. Sur un état des logements des gens de guerre de 1776, la voie était portée sous le nom de rue de l'Arquébuze. En 1864, elle allait de la rue Large au boulevard des Promenades.
2 noms précédents successifs.
-1-A- Cimetière pour protestants et comédiens Situé à l’extérieur des murs à l’époque comme il était de règle. Mais il fait apparemment double emploi avec le cimetière pour Huguenots positionné sur la rue d’Ormesson actuelle. Ou y aurait-il eu 2 cimetières ? Signalons que les "Affiches de Reims" en 03/1804 indique un cimetière des Protestants proche de la porte Cérès.
-1-B- Arquebusiers, jardin des (connu en 1665) ou de l' Arquebuse. Lors d'une fête en 1687, on y édifia une statue provisoire de Louis XV. Le 27/12/1784 il y eut dans ce jardin une tentative avortée d'envol d'un ballon à air chaud (Journal de Champagne) . Il était situé prés de la rue Caqué. Le long du jardin, on trouvait une allée sans nom. En 1687,lors d'une fête, une statue de Louis XV a été édifiée temporairement dans le jardin qui a été proposé à la vente en 07/1791 au titre des biens nationaux.

- Arquebuse, corps de garde de l’ (tour du) (connu au 14ème siècle. disparue depuis) C'est la 6ème tour depuis la porte à Vesle.
-1-A- Madeleine, tour -Nom donné par Brissart-Binet. voir à ce nom.

- Arquebusiers, jardin des – Voir Arquebuse, rue de l’
.
- Arquébuze, rue de l' - Voir Arquebuse, rue de l"

- Arqués, rue Jules Émile (créée en 1991) Proviseur du lycée Roosevelt (17/04/ 1910-31/05/1987)

- Artillerie, rue de l’ – Voir Desbureaux, rue
.
- Artillerie, tour de l' - Voir Canonniers, tour des

- Artois, impasse du Comte d’ (créée en 1841) Le comte d’Artois est devenu roi sous le nom de Charles X (09/10/1787- Il est mort du choléra le 06/11/ 1836 en exil ) L’impasse ouvre 17 rue Chanzy. Ou rue du Bourg Saint Denis en 1864.
-1-A- Bourg Saint Denis, impasse du -ou Bour Saint Denis en 1623.
.
- Artois, rue d’ – Voir Voltaire, rue Même voie que ci-dessous..

- Artois, rue d’ – Voir Cordeliers, rue des Même voie que ci-dessus.

- Artois, rue d’ – Voir Chanzy, rue Même voie que ci-dessus.

- Arvor, rue Jean d’ (créée en 2001) Commerçant en gros, poète né à Reims. (08/01/1883-25/02/1970) De son vrai nom : Jean Baptiste Pierre Léon Jeuge.

- Asfeld, rue d’ (créée entre 1922 et 1925) Commune des Ardennes.

- Attaignant, rue de l’ – Voir Atteignant, rue de l'

- Attaignant, rue de l’ – Voir Mabillon, rue

- Atteignant, rue Gabriel Charles de l’ (créée en 1925) Chanoine (vers 1697-10/01/1779)- Prieur de l’église Saint-Victor. Grente le dit né en 1727, ce qui est faux car sa nomination de chanoine n’est intervenue qu’à 54 ans. Il composa la chanson populaire « J ‘ai du bon tabac dans ma tabatière » C’était aussi un poète libertin dont l’œuvre la plus célèbre est « Le Mot et la Chose » Il est appelé aussi « le Poète du Champagne » ou le « Grand Chansonnier »En 1887, la proposition de donner ce nom à la rue Traversière Saint-André, est restée sans suite. En 1925, la rue avait 12 mètres de long.
2 autres noms concomitants :
-1-A- Lattaignant, rue de - (ou ci-dessous) (créée en 1925)
-1-B- Attaignant, rue de l’ -rue de 12 m de long.

- Au-dessus du Glacis de la Ville, lieu-dit - Vu sur le cadastre napoléonien de 1819. Au sud est de la porte Dieu Lumière, près de la rue actuelle du Pré aux Moines..

- Aubert, impasse (créée en 1876 - disparue depuis) L' Abbé Aubert était curé de Saint-Remi, (le même que ci-dessous) décédé en 1870, né à Sévigny Waleppes dans les Ardennes. -voir rue Waleppe ?

- Aubert, rue François Nicolas (baptisée en 1873) Chanoine (18/07/1801-09/01/1870) Mort en Chaire.
5 noms successifs ou concomitants
-1-A- Quatre chats grignants, rue des - Pour partie côté place Saint-Nicaise. Autre orthographe : Quatre chats grignans. Origine : 4 figures grimaçantes sur une maison abritant une auberge . Ces sculptures provenaient d’une autre maison démolie au 12ème siècle. (Une de ses figures est toujours visible au musée Saint Remi)
-1-B- Cloîtres, rue des -Pour partie côté Saint-Timothée. (Ou ci-dessous) (baptisée en 1841) En 1864, elle allait de la place Dieu-Lumière à la place Saint Nicaise.
-1-C- Cloître de Saint-Timothée, rue du -La rue donnait place Saint-Nicaise.
-1-D- République, rue de la (rebaptisée en 1794)
-1-E- Cloître Saint Timothée, rue du - nom repris au 19ème siècle.
Regroupement des voies précédentes.

- Aubert, square Berthe Aubert et Fernande Julienne Mondet (créé en 1994) Résistantes décédées en déportation (18/04/1895-18/01/1945) et ( 04/04/1897-30/06/1944) Ces 2 personnes faisaient partie d'un réseau franco-belge , le réseau "Possum" pour l'évacuation des aviateurs alliés abattus dans la région. En France, ce réseau était essentiellement implanté sur Reims et Fismes. Suite à une dénonciation, il fut décimé par la gestapo allemande. De 1943 à 1944, il réussit à récupérer et évacuer 43 aviateurs anglais.

- Aubry, rue Roger Raoul (créée en 1977) Instituteur ( 02/07/1916-03/04/1975) Il a créé des œuvres scolaires culturelles, artistiques et sportives.
.
- Aubry, rue Simone (baptisée en 05/2010)
Située dans le quartier Wilson.

- Aude, allée de l’ (créée en 1968) Ce département a donné de l’argent pour la reconstruction de Reims après la première guerre mondiale. Le nom avait été oublié sur la liste des collectivités à honorer de ce fait. Oubli réparé 40 ans plus tard.

- Au-dessus de la Papeterie, lieu-dit. Vu sur le cadastre napoléonien de 1819. Il était situé près du pont Huon actuel. Cette papeterie était installée au moulin Huon construit en bordure de la Vesle.

- Aufrant, allée Marie (créée en 1990) Infirmière (16/05/1908-20/05/1989) qui exerça dans le quartier du Foyer Rémois

- Auger, rue Célestin Eugène  (baptisée en 1931) Ferblantier lampiste, artiste peintre, dessinateur, aquarelliste (21/06/1847-28/01/1922) né à Reims, 22 rue Saint Étienne . On lui doit plusieurs aquarelles  des rues de Reims avant 1914.
2 noms précédents successifs.
-1-A- Traverse, rue de la
-1-B- Auger, rue Célestin Eugène (baptisée en 1924)

- Augrout, ruelle Pierre - (connue en 1473 - disparue depuis) Baptisée du nom d’un habitant.

- Augustins, fontaine des (construite au 18ème siècle - disparue) Elle était située rue des Augustins actuelle.

- Augustins, rue des (baptisée en 1804 - nom repris )
On y a trouvé des traces du Cardo. La rue a été créée sur l’emplacement du couvent où s’étaient installés les Augustins en 1320 sur un terrain occupé précédemment depuis 1261 par les Frères Pénitenciers de Jésus-Christ. Celui-ci est devenu école d’anatomie, puis collège constitutionnel en 1792. En 1794, l'école des Beaux Arts fut installée temporairement dans ce couvent. Les bâtiments servirent pour les réunions de la Société Populaire de Reims puis de la Société Libre d’émulation, puis vint une manufacture privée, puis un dépôt de salpêtre, puis le petit séminaire. Il abrita les services de la mairie de 1917 à 1927 après l’incendie de la mairie pendant la guerre 1914-1918. En 1864, la rue allait de la rue du Barbâtre au boulevard Cérès.
2 rues anciennes regroupées, la première ayant porté 2 noms successifs.
-1-A- Anches, lieu-dit les
A NOTER : Un lieu-dit « Terre des Auches » classé comme terra arabili près de la porte Bazée est indiqué sur un acte de 1261 ( voir l’ Étude sur les Civitates de la Belgique Seconde, de Fernand Vercauteren)
-1-B- Anches, rue des (ou ci-dessous)
-1-C- Anges, rue des ( connue au 14ème siècle)
Il s'agît d'une enseigne.
-2-A- Augustins, rue des
-2-B- Salpétrière, rue de la (baptisée en 1794) Un magasin de poudres d’artillerie s’y trouvait, établi à la Révolution dans l’ancien couvent des Augustins

- Augustins, ruelle et vieille rue des – Voir Berton, rue Louis.

- Augustins, Corps de garde des – C'était la 26ème tour du rempart du 14ème siècle depuis la porte à Vesle.

- Aulan, rue Jean d’ (créée en 1973) Nom complet : Marie Quentin Félix Ghislain Foulques Jean de la Croix de Suarez d’Aulan. Sportif : champion universitaire de natation, champion du monde en 1930 avec l'équipe française de bobsleigh, 2 fois vainqueur aux 24 heures du Mans. Il fut nommé Président du champagne Piper Heidsieck, résistant (20/11/1900-08/10/1944) tué en combat aérien ( il fut le plus vieux pilote de chasse français. )

- Aumônes, rue des (créée entre 1922 et 1925) Elle est située dans la cité du dépôt. Aumône (et l’aumônier) a été créé vraisemblablement en 1190 pour gérer les dons royaux à des établissements religieux ou charitables (maladreries) En 1193, une liste a été établie de ces établissements aptes à recueillir ces aumônes. L'aumônier était comptable de ces dons. Près de ces établissements existaient des maisons de l'aumône chargées de distribuer des étoffes, des repas et autres aux indigents ou malades. Exemple: l'Aumônerie de Saint Rémi. Ce système perdurera sous la forme primitive jusque dans les années 1550. Peut-être a-t-on voulu en perpétuer le souvenir quoique le lieu d'implantation de la rue soit éloignée des endroits habituels de ces lieux.En effet, le quartier du dépôt n'existe que depuis les années 1860.

- Aux Roués, lieu-dit. – Voir Buirette, rue.

- Auvergnats, rue des (créée en 1973)

- Avant-garde, rue de l’ – Voir Rousseau, rue Jean Jacques
.
- Avenay, rue d’ (baptisée en 1765) mais la construction d'habitations a débuté seulement en 1869. Les religieuses de l’abbaye Saint-Pierre d’Avenay de l’ordre de Saint-Benoit y avaient une maison. La rue part de la rue de la Gabelle vers la rue des Marmouzets. (comme en 1864)
Un nom précédent :
-1-A- Darnestal, rue – (connue en 1328)
Vieux français. Le nom viendrait de boucheries créées par Saint-Louis par des Chartes en 1246 et 1274. Signification : Darne, déviation de derrain = dernier dans le sens de « nouveau « et « étal « D’après les archives du Pas de Calais où la ville de Saint-Saulve de Montreuil a une rue du même nom. Au 13ème siècle, il y avait aussi une rue Darnetal ou D'Arnestal à Paris. Le dictionnaire typographique, étymologique et historique des rues de Paris lui attribue comme origine, le nom d'un habitant.
Note : La rue de la Grande Boucherie regroupait aussi des nouvelles boucheries en 1303.

- Avenir, passage de l’ (créé entre 1922 et 1925) Il est situé dans le Foyer Rémois

.- Aviation, rue de l’ (créée entre 1914 et 1922) Baptisée en souvenir du terrain d’aviation de Bétheny tout proche de cette rue où a eu lieu la "Grande Semaine d'Aviation" du 22 au 29 août 1909 . Elle va de la rue de Brimontel à la rue du Fossé Jean Fat.

- Avignon, rue d’ (créée en 1930) Cette ville donna de l’argent pour la reconstruction de la ville après la première guerre mondiale.

- Avranches, rue d’ (créée en 1963) Haut lieu des combats de Normandie en juin 1944. Le front était bloqué depuis plusieurs semaines autour de Falaise. La percée d ‘Avranches permit aux américains d’avancer.

- Ay, rue d’ (baptisée en 1887) Dans le prolongement de ci-dessous. Commune de la montagne de Reims. La rue allait de la rue des Créneaux à la rue Saint Jean Césarée. A l'angle de la rue des Créneaux, on trouvait l'asile de nuit.
Un nom précédent.
-1-A- Cérès, boulevard (créé en 1849) en partie entre la rue des Créneaux prolongée et la rue Dieu Lumière. Il donnait rue de la Belle Tour.
.
- Ay, rue d’ – Voir Jacquinet, rue du docteur Dans le prolongement du ci-dessus.

- Azzou, rue d’ – Voir Anjou , rue d'

Liste des rues de Reims : B

- Bacchi, porte – Voir Bazée, porte ou Fléchambeau, porte

- Bacchus, porte – Voir Bazée, porte ou Fléchambeau, porte

- Baccus, porte – Voir Bazée, porte ou Fléchambeau, porte

- Bach, allée Jean Sébastien ou Johann Sebastian (créée en 1958) Compositeur (21/03/1685-28/07/1750) claveciniste, violoniste et organiste. Certains le disent le meilleur compositeur de tous les temps. Il a eu 20 enfants de 2 mariages. Sa vue baissant, il consulta J. Taylor, célèbre chirurgien anglais qui a « loupé » l’opération, comme il avait loupé celle sur Haendel. Devenu aveugle, il subit une attaque d’apoplexie. La voie a été modifiée dans la restructuration du quartier en 2005 .

- Bachelard, allée Gaston Louis Pierre . (créée en 1977) Philosophe des sciences et de l’imagination, Épistémologue (27/06/1884-16/10/1962) – L’allée se termine en impasse .

- Bachelier, rue (Bachelier de Gentès.) (baptisée en 1903) Illustre famille rémoise qui a donné 6 lieutenants des habitants entre 1575 et 1711. La rue honore plus particulièrement Pierre Bachelier de Gentès (écuyer décédé en 1672) pour son action lors de la bataille de Sillery en 1657 et lors de la peste de 1668.
Un nom précédent :
-1-A- Chapelle, rue de la

- Bacquenois, rue Nicolas - (ou Baquenois) (baptisée en 1886) Imprimeur (vers 1530 -vers 1572/1579) Imprimeur à Lyon. Installation de ses presses à Reims en 1552 rue Saint Étienne à l'enseigne du Lion à la demande du cardinal de Lorraine. Le premier livre a été imprimé en 1553. Il s'agissait de " le Coustumier de Reims. » Il eut pour gendre Jean de Foigny avec qui il s’associa. Il s’installa ensuite à Verdun vers 1560. La rue traverse l’emplacement de l’ancien cimetière de la Magdeleine pour victimes de la peste. Au début du 20ème siècle, on trouvait au numéro 39 de la rue, le "Palais Oriental", maison close célèbre en France et à l'étranger. Ses 16 pensionnaires recevaient les Noms, grands ou plus petits et les têtes couronnées de passage ou faisant expréssément le voyage. Le champagne coulait à flots et il se disait que l'on y écoulait autant de bouteilles que dans tous les cafés zt restaurants de Reims réunis. La maison a fermé en 1946 après le vote de la loi "Marthe Richard".
Une voie précédente ayant porté 2 noms successifs :
-1-A- Cimetière de la Magdeleine, rue du (ou Madeleine) Cimetière pour pestiférés situé près de l’église de la Madeleine. La rue allait des remparts à la rue des Poissonniers et en 1864 de la rue des Poissonniers au boulevard des Promenades
-1-B- Fraternité, rue de la (baptisée en 1794)
-1-C- Cimetière de la Madeleine, rue du - reprise du nom au 19ème siècle.

- Bailla, cour - dite aussi Cour Bâilla (avec ^) - d’après La Vie Rémoise de 1870. Cette cour donne dans la rue Bailla.

- Bailla, cul de sac et impasse de – Voir Coquillard, rue

- Bailla, rue - Origine : Bailla, monstre fantastique. Un dragon était sculpté sur une maison démolie en 1768. En 1766, un état du logement des gens de guerre indique rue Ballia. Beaucoup de paroisses avaient un Bailla, monstre en osier que l’on promenait lors de processions. Cette cérémonie s'est éteinte en 1695. A Reims, la cathédrale et Saint-Remi avaient le leur. L’église Saint-Thimothée aurait également eut le sien. La rue donne dans la rue du Barbâtre d’après un plan de 1775. Depuis 1881 , il existait à Reims, une Société du Grand Bailla à but philanthropique qui fut en particulier à l'origine de la première patinoire publique organisée en janvier 1885. En 1864, la rue allait de la rue du Barbâtre au boulevard Cérès.
Pierre Varin l'appelle aussi ""précédemment rue Saubourg", ce qui semble erroné (voir rue des Salines)

- Bailla, terrasse de (disparue)

- Bailla, Tour (connue au 14ème siècle –disparue en 1848) Située en face de la rue du même nom. C'était la 30ème tour des remparts depuis la porte à Vesle.

- Bain, rue au – Voir Pistolet, rue du -Même voie que ci-dessous

- Bain, rue au – Voir Simon, rue -Même voie que ci-dessus

- Bains, chaussée des – Voir Thomas, rue Albert - Voie différente de ci-dessous.

- Bains, chaussée des – Voir Champagne, avenue de -Voie différente de ci-dessus.

- Bains, chaussée des – Voir Ledru-Rollin, rue -Voie différente de ci-dessus

- Bains, rue des – Voir Pistolet, rue du - Voies perpendiculaires.

- Bains, rue des – Voir Wiet, rue Eugène -Voies perpendiculaires.

- Bains -Andreaux, chaussée et chemin des – Voir Roseraie, rue de la -Même voie que ci-dessous.

- Bains-Andreaux, chaussée et chemin des – Voir Champagne, avenue de -Même voie que ci-dessus.

- Bains-Andreaux, - rue des (disparue en 1929) Baptisée du nom du propriétaire. En 1878, on pratiquait les tarifs suivants : homme 0,50 F -femmes 0,60 F .

- Bains de la Buironne, - Voir Bains La Piquanette, quarrel des

- Bains de madame Lagrange - Voir Schneiter, jardin Pierre

- Bains du Jard, quarrel des (connu en 1328)

- Bains du Jard, rue des (connu en 1358 - disparue depuis)
.
-Bains des 3 Rivières (créés en 1882 - disparus en 1965)
Ils étaient situés prés du pont Huon sur un bras de la Vesle)

- Bains des 3 rivières, Parc des anciens (créés en fin 20ème siècle)) Il est situé près du pont Huon, sur un bras de la Vesle. Il existe toujours un parc donnant sur la rue Albert Thomas, en bordure de la Vesle et du canal. On peut encore y voir les restes des anciennes installations qui ont fonctionné jusqu’en 1965. On y trouve maintenant un parc public.

- Bains Froids, chemin ou chaussée des – voir Ledru-Rollin, rue

- Bains Haume, quarrel des (connu en 1328) Baptisé du nom du propriétaire. Une maison «Le Haulme » existait à cette époque. Ce quarrel était situé entre la rue Large et la rue de Chativelle. (Voir ci-dessous)

- Bains La Piquanette et Marguerite la Buironne, quarrel des (connu en 1328 disparu)Baptisé du surnom des propriétaires. Il était situé entre la rue Large et la rue de Chativelle. (ou ci-dessous)
Autre nom de rue à la même époque. :
-1-A- Bains de la Buironne - d’après Tarbé.
C'est aussi les mêmes que les bains Haulme.

- Baléares, allée des

- Baléares, galerie des (créée en 1966) Îles espagnoles de Méditerranée.

- Ballia, rue - voir Bailla, rue

- Balosse, rue – Voir Montlaurent, rue

- Baltique, rue de la (créée en 1966)
Mer comprise entre la Suède, la Finlande et l'Allemagne.

- Balzac, rue Honoré de (disparue) -Voie différente de ci-dessous.

- Balzac, rue Honoré Balssa, dit Honoré de Balzac (créée en 1965) Romancier (20/05/1799-18/08/1850) Instigateur du roman moderne. Endetté par ses dépenses fastueuses. Il est mort de fatigue. Voie différente de ci-dessus.

- Ban de Saint-Remy, place du - Voir Saint-Timothée, place

- Bannière, cour de la (disparue) Elle donnait 7 rue du Cerf d’après l’annuaire Matot-Braine de 1878. La bannière était à l’origine, au 15ème siècle, une oriflamme présente en tête des cortèges religieux. Elle représentait la « confrérie » d’un ban.

- Bara, rue Joseph – Voir Navier, rue

- Baraquements, chemin et lieu-dit des – voir Albert 1er, boulevard

- Baraques, rue des - Voir Bastion, rue du

- Baraques, chemin des – Voir Rosset, rue Jean François

- Baratier, rue du Général Augustin (baptisée en 1937) Militaire et explorateur (04/07/1864-17/10/1917) Tué à Courcy en défendant Reims.
2 noms précédents successifs :
-1-A- Hôpital, rue de l’ (créée en 1765) Parallèle à la rue des Marmouzets. En 1864, elle allait de la rue Cérès à la rue Sainte Marguerite.
-1-B- Courage, rue du (baptisée en 1794)
-1-C- Hopital, rue de l' -nom repris au 19ème siècle. Elle a été débaptisée à la demande des habitants.
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- Barau, rue Émile – voir Marchandeau, avenue

- Barbacane, lieu-dit de la (disparue en 1839) Première porte de Reims vers le pont de Paris. (Ou ci-dessous) On appelait ainsi au Moyen Age des ouvrages de défenses devant les portes. Le nom venait peut-être aussi de la barbe des grosses plumes d’oie dont on garnissait les flèches. Une maison de la Barbe aux Canes existait au 16ème siècle, elle appartenait à la Fabrique de la cathédrale et a été vendue au titre des biens nationaux en 11/1791. Au 17ème siècle, on y voyait une hostellerie du Beau Séjour.
Autre nom porté à la même époque :
-1-A- Barbe aux Cannes, porte de la (détruite en 1722)

- Barbares, rue des – Voir Barbâtre, rue du

- Barbarres, rue des – Voir Barbâtre, rue du

- Barbastri, rue de – Voir Barbâtre, rue du

- Barbastrum, faubourg – Voir Barbâtre, rue du

- Barbâtre, rue du -Baptisée en 1845.
On y a trouvé des traces du Cardo romain lors de fouilles. Au 5ème siècle, les barbares ( d’où le nom de la rue ) seraient entrés dans la ville par cette voie. Une maison de 1421 numérotée 2432 d'après la numérotation de 1766 s'y trouvait d'après las archives de l'Archevêché. Elle a été détruite à une date inconnue. La rue a été pavée en 1736. En 08/1777, au numéro 2572, on voyait l'auberge de la "Ville D'Amboise" En 08/1783, on voyait l'auberge du "Bœuf Couronné". En 03/1785 on voyait au numéro 2565 une maison dite "Château Saint Ange". En 04/1791, aux numéros 2500 et 2501 on trouvait l'Hospice du Mont-Dieu vendu au titre des Biens Nationaux. En 05/1792, au numéro 2610, on trouvait le "Jardin de Saint Nicaise" vendu au titre des Biens Nationaux. En 1812, suite aux froids rigoureux de l'hiver, on ouvrit dans la rue une cuisine fournissant de la soupe aux indigents. En 1845, le projet d'une ligne de chemin de fer entre Épernay et Reims avait prévu le passage de la voie ferrée rue du Barbâtre, rue Neuve et arrivée à une gare située à la Couture (place d'Erlon). Ce fut finalement le trajet ouest qui fut choisi ce qui obligea à creuser le tunnel de Rilly. En 1845, en patois rémois, on disait "rue du Barbatte". En 1864, la rue allait de la rue de l'Université à la rue des Salines. En 1868, les Établissements Économiques, 1ère maison à succursales multiples ont ouvert une boucherie de viande de cheval au numéro 63 (actuel) de la rue. En 1869, il était prévu de réédifier la fontaine Godinot située précédemment à droite du pilier sud de la cathédrale près de l'hôpital civil sur le terrain de l'auberge de la "Croix Verte" démolie. En 1899, au numéro 157 on voyait l'hôtel daté de 1647 de monsieur Féret de Montlaurent . A la même époque, on y voyait aussi l'auberge du "Lapin Gras". En 1910, au numéro 51 on voyait le Logis des Chartreux datant de 1688, démoli à la 1ère guerre mondiale et dont le portail restant a été déposé en 1965 et réédifié en 1991 au 35 rue de l'Université. En 1920, la proposition de rebaptiser la rue en rue Jean Jaurès est restée sans suite. En 1930, on trouvait au milieu de la rue le cinéma "Le Modern" disparu après la 2ème guerre mondiale. Au numéro 48 se trouve la Congrégation de l'Enfant Jésus.
4 rues précédentes regroupées ayant porté chacune plusieurs noms.
- 0 - Barbarorum, via -A l'époque romaine.
-1-A- Caesarea, voie (connue au 2e siècle.) Au 4ème siècle, avait été édifiée sur cette voie l’église Saint-Sixte disparue en 1726.
-1-B- Casarea, voie (voir rue Saint-Jean Césarée) En 12/1783, le Journal de Champagne ajoute " ou chemin de Cesar"
-1-C- Césarée, voie ou via Césaréa d’après Tarbé
-1-D- Collatici, voie (connue au 9e siècle)
-2-A- Barbastrum, faubourg (connu au 14ème siècle) Ce serait le nom d’une localité appelée ainsi annexée à Reims d’après l’annuaire Matot-Braine de 1925. Information sujette à caution.
-3-A- Petite Vendée, rue de la -Origine du nom inconnue. Peut-être à cause des nombreux canaux du secteur. Signalons toutefois que dans de nombreuses régions de France en 1793, de petites rebellions locales avaient pris le nom de " petite Vendée" Cela aurait-il été le cas dans ce quartier ?
-4-A- Barbares, rue des (ou ci-dessous)
-4-B- Barbarres, rue des - D’après un plan particulier de la Seigneurie de Saint-Pierre les Dames au 17ème siècle.
-4-C- Barbastri, rue -Le nom viendrait d'une ville d’Espagne Barbastro, qui vit la victoire sur les Sarrasins en 1060, ville appelée Barbaschter ou Barbastra par les Arabes. (Catholic Encyclopedia) ou Barbastrum ou Civitas Barbastresis après la reconquête sur les Sarazins.

- Barbatte, rue - Voir Barbâtre, rue du

- Barbe aux Cannes, porte de la – Voir Barbacane, lieu-dit.

- Barbier, rue du Commandant Bernard (créée en 1966) Pilote de chasse (1913-1946) Mort après un atterrissage forcé en Indochine. La rue va de la rue Émile Druart à une voie sans nom le long du canal.

- Barbusse, rue Henri - (baptisée en 1946) Romancier (17/05/1873-30/08/1935) Il avait adhéré au parti communiste. Il fut brancardier pendant la première guerre mondiale. Il est décédé à Moscou lors d’un voyage. Certains disent qu'il a été assassiné sur l'ordre de Staline.
Un nom précédent.
-1-A- Beine, rue de -Commune à l’est de Reims. On a ajouté à son nom celui de Nauroy, village détruit en 1914- 1918. La rue a été débaptisée par ordre du gouvernement.

- Baron, rue François Louis Jérôme (baptisée en 1903) Avocat (07/01/1750-11/05/1833) Un des rédacteurs du cahier des charges du Tiers-état en 1789, mais il s'agissait aussi d' honorer son frère Jean Baptiste Eustache (28/03/1760-19/01/1839) avocat également.
Un nom précédent :
-1-A- Gaulois, rue des -Des vestiges gallo romains y ont été trouvés. Le nom a été donné par les habitants . Officialisation demandée par les habitants en 1902, refusée et débaptisée.

- Baron, rue René (disparue en 1946) Nom trouvé dans une délibération du conseil municipal du 27 février 1947 pour l’attribution d’un marché de confection de plaques de marbre à apposer sur les maisons des déportés décédés dans un camp de concentration. La liste donne un nommé Alexandre Kachler, ayant habité (anciennement) rue Baron René (le nouveau nom n’est pas donné) qui était lui-même résistant déporté (11/08/1910-11/04/1944- mort pour la France) Nom de rue trouvé nulle part ailleurs. Contesté par J.Y Sureau mais le nom de Kachler à cette adresse est attesté sur une plaque apposé sur le mur de la conciergerie de la Synagogue.

- Barre, porte de la (disparue) Elle se trouvait de l’autre côté du quarrel de Porte Chacre au bout de la rue de la Barre.

- Barre, rue de la – Voir Ferrand, rue J.F.-

- Barreau Est (créé en 2007)
C'est le début en ville de l'autoroute A34 vers Charleville-Mézières. Nom provisoire.Voir Boulevard des Tondeurs.

- Barrée, place (connue au 17ème siècle) Origine : place fermée sur un côté ou altération de Bary. Elle donnait rue des Cordeliers, rue des 3 Raisinnets et rue de l’Isle.
2 noms précédents successifs.
-1-A- Bary, place (connue au 13ème siècle)
-2-A- Fosse, place de la (connue au 16ème siècle) Du nom d’une enseigne d'auberge de la « Fosse aux Lions »

- Barthélemy, rue Anatole Jean Antoine, Comte de (créée en 1932) Archéologue, Historien (01/07/1821-27/06/1904) Inspecteur des Monuments Historiques. Il fit de nombreuses publications. Il donna de nombreux documents et des pièces de monnaies antiques au Musée de Reims.
Une voie précédente:
-1-A- Chemin rural n° 11 Pour la partie construite sur le territoire de la ville.

- Barthou, boulevard Jean Louis (baptisé en 1935) Avocat, homme politique (25/08/1862-09/10/1934) Plusieurs fois ministre. Assassiné avec le roi Alexandre de Serbie (voir à ce nom ) à Marseille en 1934 (en réalité il a été tué accidentellement par un policier français)
Un nom précédent :
-1-A- Wilson, boulevard du Président -en partie, l’autre partie est restée à ce nom.

- Bary, impasse de - Elle donne sur la chapelle Foujita et va de la rue du Champ de Mars à la rue Gosset, à l’emplacement des premières caves Clicquot. Alexandre de Bary (1854-1889) habitait près de là, boulevard du Temple. Il était négociant en champagne avec 2 frères, Arthur (1856-1913) et Louis (1864-1914) Tous 3 étaient restés célibataires. Alexandre défraya la chronique scandaleuse de la Belle Epoque. La maison de champagne a éxisté jusqu'en 1970.

- Bary, place – Voir Barrée, place

- Basai, porte – Voir Bazée, porte

- Basée, porte – Voir Bazée, porte

- Basilica, porte – Voir Bazée, porte

- Basilicaire, porte – Voir Bazée, porte

- Basilicaris, porte – Voir Bazée, porte

- Basiliques, porte des – Voir Bazée, porte

- Baslieux, rue de (citée en 1925) Baptisée du nom du château sis à Baslieux les Fismes. C'était précédemment un couvent des Templiers converti en château au 13ème siècle. Elle allait de la rue de Cormicy à la rue Saint-Thiery.

- Basques, allée des (créée en 1972) L’allée se termine en impasse.

- Basse du Rempart, rue – Voir Foch, boulevard

- Basses Promenades, chaussée des – Voir Bir-Hakeim, rue de

- Bastié, rue Maryse (Marie-Louise) (créée en 1956) Aviatrice. (27/02/1898-06/07/1952) décédée dans le crash d’un avion Noratlas à Lyon. Détentrice de records féminins : durée, avec 35 h 55 et distance avec 2975 km et première femme ayant traversé seule l'océan Atlantique.
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- Bastion, boulevard du - cité par Brissart-Binet. il aurait donné faubourg Cérès et route de Cernay en 1864.

- Bastion, rue du (baptisée entre 1856 et 1876) Le nom rappelle l’ancien chemin de ronde de l’octroi.
2 noms précédents successifs.
-1-A- Haute de Cernay, rue
-1-B- Baraques, rue des (rebaptisée en 1856, nom non officiel) Des ouvriers y ont construit des habitations légères pour y habiter.

- Battesti, rue du Général Jules Augustin William Léon (baptisée en 1921)(06/04/1858-25/09/1914) Commandant la 52ème division de réserve. Il était issu de la gendarmerie; c'est un des rares généraux de cette arme ayant accédé à un commandement d'unité combattante. Tué en défendant Reims. Une pierre marquait l'emplacement ou il est tombé à l'entrée de la rue de Sillery. Elle a disparu. (certains situent sa chute rue de Cernay)
Un nom précédent.
-1-A- Etat-major, rue de l’ (créée en 1916, nom non officiel) L’état-major de la division faisant partie du 6ème corps d’armée s’y trouvait.

-Baudelaire, rue Charles Pierre (créée en 1965) Poète (09/04/1821-31/08/1867) Il a popularisé le poème en prose. Condamné pour outrages aux bonnes mœurs suite à la publication des « Fleurs du Mal « en 1858. Réhabilité en 1949. Décédé de la syphilis.

- Baussonnet, impasse Georges (créée entre 1906 et 1911) Elle ouvre rue Baussonnet. L’usine Reims Aviation s’installa en 1950 dans l’impasse puis déménagea la même année rue Gosset.

- Baussonnet, rue Georges (baptisée en 1887) Dessinateur, collectionneur, poète (1577-1644) originaire de Reims. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895 d’après l’annuaire Matot-Braine.
Un nom précédent :
-1-A- Lebrun-Lepreux, rue (créée en 1877) Cette voie privée a été baptisée du nom des 2 constructeurs, François Lebrun, négociant (1799-25/05/1872) et juge au tribunal de commerce et sa femme, Zoé Lepreux (1809-15/06/1889)

- Bavière, allée de la (créée en 1966) Land allemand dont la capitale est Munich.

- Bazée, porte (appellation courante) (connue au 2ème siècle -Démolie en 1752) Elle était située à la jonction de la rue du Barbâtre avec la rue de l’Université. Elle aurait été dédiée à Vénus. Des vestiges subsistent de chaque côté de la voie, en particulier sur un mur du collège Université. Elle a porté plusieurs noms suivant les auteurs et les époques. Les dates d’appellation sont approximatives. Ces noms peuvent ne pas concerner la même porte qui semble avoir été déplacée à 2 reprises. C’est également le départ du Cardo romain en ville. C'est aussi le départ de la voie de Reims à Metz.
14 noms différents, au cours des siècles, successifs ou concomitants.
-1-A- Collatitia, porte (ou ci-dessous) (connue vers l’an 460) P. Demouy traduit ce nom par « porte coulissante « ?
-1-B- Collecticia, porte -D’après le testament de Saint-Remi.(ou ci-dessous)
-1-C- Collectice, porte. Elle a pris ces noms parce qu’on y collectait les taxes sur les marchandises entrantes à Reims. Nom contesté par certains. Loriquet la voit comme donnant accès à un marché.
-1-D- Basilica, porte (ou ci-dessous) (connue vers l’an 723) Il s’agit peut-être d’une deuxième porte, menant vers des basiliques construites depuis le 4ème siècle hors les murs d’après la bulle d’Honorius II en 1067. Loriquet pense que le nom vient d’une ville, Basilia située sur la route de Metz, détruite depuis. D’autres auteurs traduisent par « porte Principale » ou Porta Basilicarum
-1-E- Basilicaris, porte (ou ci-dessous)
-1-F- Basilicaire, porte
-1-G- Basiliques, porte des - Ou Baziliques , en 1770.
-1-H- Basé, porte (ou ci-dessous) (connue en 1622)
-1-I- Bazeille, porte (ou ci-dessous) (connue vers l’an 700 )
-1-J- Bazeil, porte
-1-K- Bazel
, porte - D’après Loriquet qui cite Nicolas Bergier en 1272
-1-L- Bazet, porte - D’après Loriquet qui cite Nicolas Bergier. L’une de ces 2 appellations est-elle une erreur de transcription ?
-1-M- Basai, porte
-1-N- Conférence, porte de la - Ce serait une déformation de Collatitia. Tous les noms précédents sont repris par Tarbé, sauf K et L. -
-1-O-Projet d’arc de triomphe par Legendre (1765) n'a pas été réalisé.
NOTE: Géruzez lui octroi aussi le nom de Bacchus que l'on trouve aussi sur un plan Kalas et le dictionnaire géographique, politique et historique des Gaules.Son nom viendrait du fait que le produit des vendanges y passait. Ceci est contredit par le plan de Legendre de 1765 et les écrits de Jadart qui donnent ce nom à la porte Fléchambeau. (voir à ce nom)

- Bazeil, porte – Voir Bazée, porte.

- Bazeille, porte – Voir Bazée, porte

- Bazel, porte – voir Bazée, porte

- Bazelaire, rue du docteur Serge Jean (La Neuvillette) (créée en 2000) Gynécologue , résistant (15/07/1922-05/12/1991) Créateur de la clinique Courlancy. Le groupe recouvre actuellement 5 cliniques de Reims, Chalons en Champagne et Epernay. Il a été également président du stade de Reims.

- Bazet, porte – Voir Bazée, porte

- Bazilique, porte de la - Voir Bazée, porte

- Bazin, parc

- Bazin, rue Gustave (baptisée en 1925) Courtier en vins (1836-19/01/1895) Il suivit les cours de Gounod. Il dirigea la musique municipale, déclarée première musique civile de France à l’exposition Universelle de 1889.
Un nom précédent :
-1-A- Tilleuls, avenue des -Baptisée ainsi du fait des arbres qui y poussaient

- Béarnais, allée des - (créée en 1972) L’allée se termine en impasse.

- Beau Regard, impasse et cour – Voir Belle Tour, impasse

- Beaubras, allée Jean Paul Antoine (créée en 1973)
Ingénieur des Travaux Publics, résistant (04/02/1906 -fusillé le 28/08/1944)

- Beaulieu, rue du Lieutenant Colonel (créée en 1969) Il défendit Reims en 1918. Il commandait le 100e RI.

- Beaumarchais, rue Pierre Auguste Caron de (créée en 1979) Écrivain (24/01/1732-18/05/1799) connu aussi comme marchand d’armes. En 1758, il a été accusé d’avoir tué sa première femme (non lieu) En 1768, au décès de sa 2ème femme, il a été accusé de détournement d’héritage. En 1770, en Autriche, il a été accusé d’espionnage. Par ailleurs, il obtint la reconnaissance des "droits d’auteurs" pour rémunérer ceux-ci. Il a été emprisonné sous la Terreur, puis exilé à Hambourg. Il est mort d’apoplexie.

- Beaumont, rue Yves Joseph Auguste Léon (créée en 1966) Directeur de la voirie de la ville de Reims (25/11/1900-12/07/1959) Il prit une part considérable dans la reconstruction de la ville après la première guerre mondiale.

- Beauregard, impasse et rue – Voir Belle Tour, impasse.

- Beauséjour, rue – Voir Vieux Coq, rue du

- Beaux Baisers, lieu-dit – Voir Buirette, rue

- Beaux Séjours, rue des – Voir Vieux Coq, rue du

- Beccue, allée Georges Édouard (créée en 1987) Garagiste, adjoint au maire (07/05/1912-10/09/1979)

- Beethoven, allée Ludwig Van (créée en 1958) Compositeur allemand d’origine flamande (16 ou 17/12/1770-26/03/1837) Il fit son premier concert à 7 ans et composa sa première œuvre à 12 ans. Il devint sourd à 31 ans.

- Beine, chemin de – Voir Carré, rue du Général

- Beine, rue de – Voir Barbusse, rue Henri

- Beine par les Bas, chemin de – Voir Reims à Beine (bas) chemin de

- Beine par les Hauts, chemin de – Voir Reims à Beine (haut) chemin de

- Bejot, rue Monseigneur Georges Stanislas Jean (créée en 2001- rue inaugurée en 09/2002)(23/08/1896-25/07/1987) En 1947, il fut nommé Évêque de Cassandria (ville grecque de 25000 habitants dont le nom vient de Kassatos, roi de Macédoine) puis Évêque auxiliaire de Reims en 1954 jusqu'à 1971. Il participa à la première guerre mondiale ou il obtint 3 décorations.

- Bel Air, rue du (créée en 1876) Ce nom a été donné par les premiers habitants et officialisé en 1894. La rue allait de la route de Bétheny dans les champs à cette époque.

- Belfort, rue de (créée en 1876) Ce nom rappelle le siège de cette ville en 1870. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895 d’après l’annuaire Matot-Braine.

- Belges, boulevard des (créé en 1930) Baptisé en souvenir de la guerre 1914-1918 et de l’action héroïque de l’armée belge. A l'arrière de l'école Jean Macé située sur le boulevard. on voyait jusque dans les année 1970, un cinéma d'art et d'essais géré par une association. Fermé ensuite.

- Belges, place des (créée en 1936)

- Belgique, place de – Voir Rousseaux, place Max

- Belin, rue Théodore Denis (créée en 1876) Notaire et banquier, maire de Reims (07/11/1793-1850/1852-28/06/1865.) Un temple gallo-romain et une mosaïque ont été découverts dans cette rue. En 1876, la rue allait de la rue de Neufchâtel au parc d’artillerie. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895 d’après l’annuaire Matot-Braine.

- Bellay, allée Joachim Du (créée en 1965) Ecclésiastique mondain, poète (1522-01/01/1560) Il était appelé l’ »Ovide français » Il créa la Pléiade avec Ronsard, groupe d’abord appelée la " Brigade". Mort de la syphilis.

- Belle Garde, tour – Voir 3 Museaux, tour des

- Belle Humeur, allée de la (créée entre 1922 et 1925) Elle est située dans le Foyer Rémois. Elle donne allée de l’Argonne.

- Belle Image, rue de la - (– nom repris en 1905) Une statue de la Vierge y était dressée à l’angle de la rue et de la rue du Temple. En 1864, La rue allait de la rue du Marc, en face de la rue Cotta à la rue de l'Echauderie.
Deux noms précédents.
-1-A- Belle Image, rue de la (baptisée en 1290)
-1-B-Frugalité, rue de la (créée en 1794)

- Belle Image aux 2 Anges, rue de la – Voir Langlet, cours

- Belle Tour, impasse (baptisée en 1841 - disparue depuis) Elle ouvrait au 45 rue Montoison.
2 noms concomitants précédents.
-1-A- Beauregard, impasse (ou ci-dessous) (baptisée officiellement en 1827 mais connue en 1796) Elle donnait dans la rue Montoison (ou Tournoison) d'après l'annuaire Matot-Braine ou 6 rue Fléchambaut ou la rue Beauregard quand elle a été percée. De cette voie, on avait une belle vue sur le jardin des Dames de Saint-Pierre, ce dont celles-ci se plaignaient.
-1-B- Beau-Regard, impasse du (ou cour du) (créée en 1827) ou cul de sac du

- Belle Tour, place – voir Jamot, place Paul

- Belle Tour, rue (baptisée en 1841) Baptisée du nom de la tour bâtie en 1509. La rue donne dans la rue Sainte-Marguerite.
Un nom précédent.
-1-A- Tournoison, rue (baptisée en 1837) En partie issue de la rue Montoison, l'autre partie restant sous ce nom.

- Belle-Tour, ruelle - connue en 1889. Disparue.

- Belle Tour, Tour (ou ci-dessous) (construite en 1509 - disparue en 1817) C'était la 23ème tour du rempart depuis la porte à Vesle. Elle aurait été construite avec les pierres du Prieuré Saint Maurice (d'après Géruzez) C’était la plus vaste des tours située approximativement à l’angle du boulevard de la Paix et de la rue d’Isle actuels. Elle a été démolie en 1817. Au 18ème siècle, elle servit de prison. Les murs avaient une épaisseur de 5,80 m à la base. En 1691, un incendie a détruit le toit qui n'a pas été reconstruit. Sur son emplacement a été construit le couvent de l’Adoration Réparatrice.
Autre nom concomitant.
-1-A- Deux guérites, tour des -Elle avait 2 postes de guetteurs. Brissart-Binet la place à la tour Serpentine.

-Belle Vue, boulevard – Voir Dix Huit juin 1940, avenue du.

- Belle Vue, moulin de – Voir Sainte-Geneviève, moulin de

- Belle Vue, rue (disparue)
Un nom précédent.
-1-A- Moulins Sainte-Geneviève, rue des (créée en 1793). Étonnant : une rue de sainte à la Révolution !

- Belle Vue, square

- Belle Vue, tour – Voir Serpentine, tour

- Bellevue, boulevard – Voir Dix Huit juin 1940, avenue du

- Belly, rue (baptisée en 1892 - disparue en 1933) Belly de Bussy, botaniste mort en 1866. Né dans la Marne d’après Jadart. Ce pourrait être aussi pour honorer David Victor Belly de Bussy (19/03/1768-02/01/1848) chevalier et officier de l’armée française au premier régiment d’artillerie de La Fère avec Napoléon Bonaparte en 1789, puis émigré dans l’armée du duc de Bourbon, puis en 1802, rentré en France, il devint aide de camps de Napoléon. Il était surnommé le « Pékin de l’Empereur » Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901 d'après l'annuaire Matot-Braine.
2 voies précédentes dont 2 noms pour la première, regroupées.
-1-A- 7 Maisons, rue des -Les maisons étant peu nombreuses à cette époque dans certaines rues qu’on les comptait.
-2-A- 11 Maisons, rue des (baptisée en 1889) La rue s’est allongée. Voir rue Jules Guichard. La rue allait de l’avenue de Laon à la rue de Cormicy.Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.
-3-A- Brébant, rue (baptisée en 1889) Nom d’un conseiller municipal. (voir à ce nom). Regroupement des 2 voies précédentes en tout ou partie.

- Benoist-Malot, rue Pierre Roland (baptisée en 1937) Industriel, il contribua à développer la fabrication du mérinos à Reims. Conseiller municipal (23/06/1730-30/10/1836)
Un nom précédent.
-1-A- Enfance, chemin de l’ (Voie privée créée en 1793) Nom officialisé seulement en 1931. Le chemin a été débaptisé pour éviter des confusions avec la rue du même nom.

- Béranger, passage Pierre Jean - (ou De Béranger) Chansonnier (29/08/1780-16/07/1857) d'abord d'œuvres licencieuses puis pamphlétaires. Ce passage donne chaussée Bocquaine.

- Béranger, rue – Voir Malraux, rue André

- Berceau de l'Aviation, avenue du -Baptisée le 15 octobre 2010.
Créée pour relier Reims à Bétheny par le boulevard des Tondeurs.
Le 30/10/1908, Henri Farman réalisa le 1er vol de ville à ville entre Bouy et Reims, 27 km en 27 minutes à 40m d'altitude. Puis, il y eut plusieurs meetings aériens, les premiers dans le monde : la Grande Semaine d'aviation de Reims en 1909 vit de nombreux records aériens et populaires. La foule des spectateurs a été estimée à 1 million de personnes au cours de cette semaine. Autres concours en 1910, 1911, 1912, 1913, concours spécial pour avions militaires. De nombreux fabricants d'avions s'installèrent à Reims à l'époque. Après la 2ème guerre mondiale, il y eut les avions Max Holste qui construisit le Broussard ( 450 avions pour l'armée de l'air) puis Reims Aviation qui construisit 7000 avions sous licence Cessna. Activité continuée par 2 entreprises Reims Aerospace, sous traitant d'Airbus et Dassault et Reims Aviation (nouvelle) qui construit des avions de surveillance militaire, douanière et civile. La base aérienne 112 qui doit fermer en 2011 fut la plus importance base de l'armée de l'air entre les 2 guerres mondiales.

- Berger, rue Daniel Marcel (créée en 1978) Mort pour la France en Algérie (23/11/1937-04/05/1960)

- Bergères, rond point des (disparu)

- Bergeronnettes, allée des (créée en 1936) Elle donne rue des Mésanges, dans le Foyer Rémois.
Un nom précédent.
-1-A- Bergeronnette, allée de la (créée en 1925) Elle a existé jusqu’en 1936.

- Bergier, place Nicolas (baptisée en 1887) Avocat, historien (01/03/1567-18/08/1623) Il a écrit : les Desseins de l'Histoire de Reims et l'Histoire des grands Chemins de l'Empire Romain. Ce dernier livre vient à l'appui de la Tabula Peutinigeriana de 1547, Konrad Peutinger ayant établi un relevé des voies romaines. La place donne rue des Gobelins.
Un nom précédent.
-1-A- Salle, place Saint-Jean Baptiste de La (créée entre 1880 et 1886) Appellation non officielle.

- Bergson, rue Henri (créée en 1973) Philosophe, diplomate (18/10/1859-04/01/1941) Il a obtenu le prix Nobel de Littérature en 1927. Mort paralysé.

- Berlioz, boulevard Hector (La Neuvillette) nom repris et conservé en 1970.

- Berlioz, esplanade Hector

- Berlioz, rue Hector (créée en 1958) Compositeur et écrivain romantique (11/12/1803-08/03/1869) Mort d’une congestion cérébrale.

- Bernanos, rue Georges (créée en 1952) Écrivain (20/02/1888-05/07/1948) exilé aux Baléares en 1936. Puis exilé au Brésil en 1938 jusqu’en 1945 puis exilé en Tunisie.

- Bernard, fontaine (construite au 18e siècle. - Disparue) Elle était située en bas de la rue de Vesle actuelle.

- Bernstein, rue Léna (créée en 2009) dans la zone Croix Blandin.
Allemande née en 1906 de parents russes -décédée le 03/06/1932. Elle apprit à piloter en France. Le 12/08/1929, elle battit le record de distance en ligne droite d'Istres à Sidi Barani (Egypte) soit 2268 km. Le 1er et le 2 mai 1930 elle battit le record de durée en circuit fermé en 35 h 45. En 1931, elle a tenté un raid de Biskra à Saïgon interrompu en Inde. Elle obtint la nationalité française en 1932. Elle prépara un raid Biskra/Bagdad mais son avion se renversa au décollage. Elle se suicida dans le désert algérien le 03/06/1932. On trouva une bouteille de champagne près de son corps. C'est apparemment son seul lien avec Reims.

- Berriot, rue – Voir Maldan, rue.

- Berru, rue de
-Commune à l’est de Reims. Suivant une légende du moyen-âge, un coq sculpté sur le transept sud de la cathédrale de Reims est censé surveiller Berru.
2 rues anciennes regroupées.
-1-A- Lune, rue de la ( nommée entre 1876 et 1880) Des ouvriers venaient construire leur future maison après leur travail à la lueur du clair de lune.
-2-A- Saint- Marceaux, petit boulevard

- Berry, rue de – Voir Courmeaux, rue Eugène

- Berry au Bac, rue de – voir Maupinot, rue Emile

- Berthelot, boulevard Pierre Eugène Marcelin (ou Marcellin) (créé en 1972) Baron de Périgord, Seigneur de Brantôme et de Belle Isle . Chimiste, historien (25/10/1827-18/03/1907) homme politique. Il est mort quelques minutes après sa femme. Ils ont été inhumés tous les 2 au Panthéon par faveur spéciale.

- Bertin, Impasse (créée en 1876) Elle donne rue Bertin – impasse privée.

- Bertin, rue Henri Léonard Jean Baptiste, Comte de Bourdeille. (Nom repris) Contrôleur Général des Finances (23/03/1720-16/09/1792) mort en exil volontaire à Spa. Il favorisa la construction de la place Royale d’après les plans de Legendre. Pour le présenter à Versailles, il fit venir du Cap un rhinocéros pour la première fois en Europe. En 1864, la rue allait de la place Royale à la place des Marchés.
Regroupement de 5 rues antérieures.
-1-A- Poulaillerie, rue de la - Étymologie : lieu de vente de volaille.
-2-A- Epicerie, rue de l’ (pour partie) On y a trouvé des traces d’une voie romaine. La rue allait vers la rue de la Peirrière. Elle était en courbe entre la rue des Tapissiers et la rue des Chaudronniers.
-3-A- Commerce, impasse du
-4-A- Saint-Jacques-Le-Joustier, rue (ou ci-dessous)
-4-B- Saint-Jacque-le- Joutier, rue - d’après Tarbé. L’église du même nom s’y trouvait. Joute ou jouste, ancien nom pour certaines herbes comestibles.
-5-A- Bertin, rue (baptisée en 1722 ) - reprenait la rue de l'Epicerie.
-5-B- Lepelletier, rue (Michel Le Pelletier de Saint Fargeau) (baptisée en 1794) Député de la Convention, assassiné le 20 janvier 1793 par le sieur Pâris, ancien garde du roi alors qu’il déjeunait chez Février, restaurateur au « Jardin de l’ Égalité » à Paris.

- Berton, rue Louis Sébastien (baptisée en 1925) Premier proviseur du lycée (06/03/1746-10/07/1811)
4 noms précédents concomitants ou successifs.
-1-A- Augustins, ruelle des (ou ci-dessous)
-1-B- Augustins, vieille rue des
-1-C- Petits Augustins, rue des. En 1864, elle partait de la rue des Augustins.
-1-D- Berton, rue (baptisée en 1903)

- Bertonnerie, rue de la (baptisée en 1952) Rappel du lieu-dit ci-dessous sur la RN 44.
Un nom précédent.
-1-A- Bertonnerie, lieu-dit la -En septembre 1914, de nombreuses contre-attaques par des régiments coloniaux de la division marocaine sont parties de ce point

- Besnard, jardin -Voir Templiers, rue des

- Bétheniville, rue de – Voir Laurent, rue Gustave.

- Bétheny, chemin de – voir Verdun, rue de

- Bétheny, porte et place de – voir Knoëri, rue du docteur.

- Bétheny, rue de - (en partie) (baptisée en 1903) - Même voie que ci-dessous en partie. Dans cette rue prend une impasse vers le cimetière de la Neuvillette. Réunion de la rue et de l’avenue ci dessous, puis prolongation extérieure vers une ancienne voie romaine et traces de la première enceinte de Reims. Elle était longée par un abreuvoir. Au n° 79, ouverture d’une impasse sans nom . En 1864, on y voyait une maison à l'enseigne de "La Gerbe" du 17ème siècle.
2 noms précédents.
-1-A- Boult, chemin de -Boult sur Suippe, village au nord-est de Reims.
-1-B- Bétheny, avenue de (connue au milieu 19ème siècle)

- Bétheny, rue de – Voir Champ de Mars, rue du Même voie que ci-dessus en partie.

- Bétheny, rue de – Voir Lenoir, rue Camille Même voie que ci-dessus en partie.

- Bétheny, rue de - La Neuvillette (créée en 1952 – gardée en 1970)

- Bétheny Neuve, rue de -La Neuvillette. Relie la rue de Bétheny au cimetière d’après le plan IGN.

- Bethléem, rue de (créée en 1958) En souvenir d’une maison d’accueil du même nom fondée par l’abbé Charlier en 1837. Elle accueillait 150 garçons. Cet établissement a été détruit en 1914. Terrain acquis en 1957 par l’Effort Rémois pour édifier la cité Jacquart. Le foyer Saint-Remi de la rue Féry est issu de cette maison.

- Bettinger, rue du docteur Charles Lucien (créée en 1963) Résistant (17/01/1884-02/02/1945) Il donna des soins aux parachutistes blessés et aida des jeunes gens pour échapper au STO. (Service du Travail Obligatoire) Mort du typhus en déportation.

- Bey, rue du (créée entre 1913 et 1922) Souverain de Tunisie. Nom de la rue officialisé en 1922.

- Bezançon -Perrier, rue Charles Euphrasie (créée en 1903) Commissionnaire de voitures, cultivateur, député (28/07/1745-28/02/1811) Nom déformé de : Besanson-Perrier.

- Bezannes, chemin et route de – Voir Maison Blanche, rue de la

- Bezannes, impasse de - (créée en 1958.)

- Bezannes, rue de (créée en 1892) Commune près de Reims et nom d’une famille noble propriétaire d’un immeuble Renaissance dit « Hôtel de Bezannes » situé actuellement 16 cours Langlet.
Un nom précédent.
-1-A- Bezannes, route de -Elle a été débaptisée pour éviter la confusion avec une autre route de Bezannes, elle-même débaptisée en rue de la Maison-Blanche .

Bezannes, route de (créée en 1987) Elle allait du faubourg Fléchambault dans les champs en 1892.

- Biebuyck Chauvet rue Constance (créée en 1963) Bienfaitrice (15/02/1840-10/07/1924) Née à Reims, 55 rue du Barbâtre.

- Bienfaisance, rue de la – Voir Elus, rue des

- Bienfait, rue du Docteur Jules Nicolas (baptisée en 1903) Adjoint au maire (12/10/1819-30/12/1897) Fondateur du club du faubourg Cérès en mars 1848.
2 noms précédents.
-1-A- Bons Malades, chemin des (connu en 1864) Evocation de l’hôpital Saint-Louis où les malades passaient leur convalescence.
-1-B- Bienfait, rue (créée en 1903)

- Billard, rue du Docteur Jean Jacques Auguste (créée en 1969) Maire (24/02/1893-1944/1945-03/07/1968), chirurgien, résistant. En 2005, l’arrêt de bus a porté un temps le nom erroné de « Billards »

- Billard, square

- Bir Hakeim, rue de (créée en 1961) Nom proposé en 1956. Bataille en Libye du corps d’armée du général Koenig (1 ère DFL) en octobre 1942 pendant 14 jours contre les armées allemandes et italiennes, permettant aux anglais de se réorganiser.
2 rues anciennes regroupées.
-1-A- Basses Promenades, chaussée des
-2-A- Cirque, chaussée du . -En haut de la Patte d’Oie, un cirque en dur a été construit en 1867. C’est un des derniers de France et le seul accompagné d’un manège. Il est actuellement Scène Nationale.

- Bise, rue de la - Voir Coucy, rue Robert de

- Bitardière, chemin des – Voir Phéniciens, boulevard des

- Bizerte, rue de (créée entre 1914 et 1922) Ville de Tunisie.

- Bizet, allée Alexandre César Léopold, dit Georges (créée en 1958) Compositeur (25/10/1838-03/06/1875) Mort d’une angine de poitrine suite à un bain pris dans la Seine gelée.

- Blanc, boulevard Louis (baptisé en 1925 mais non réalisé) Historien, homme politique. (29/10/1811-29/01/1882) Il serait à l’origine de la révolution de 1848. Il est parti en exil à Londres jusqu’en 1870. Ce boulevard devait aller de la place de Bétheny au cimetière de l’Est.

- Blancherie, lieu-dit La ( d’après l’annuaire Matot Braine de 1909.) Il donnait chaussée des Bains. Déformation de « Blanchisserie ».Voir chemin des Pensionnés.

- Blanchisserie, impasse de la (créée en 1887) Origine :De nombreuses blanchisseries étaient établies le long de la Vesle. L’impasse ouvre au 5 rue Fléchambault.

- Blanqui, place Louis Auguste . (créée en 1925) Homme politique, communiste (08//02/1805-01/01/1891) Il a passé 37 ans de sa vie en prison, surnommé « l’Enfermé » Mort d’apoplexie. La rue va de la rue de Bétheny à la rue Léon Foucher.

- Blavier, rue Jean Baptiste (baptisée en 1903) Chanoine né à Reims 12 rue de l'Ecossois (11/09/1756-01/06/1819) Il fonda en 1790 la Caisse Patriotique qui émit des billets de change contre des assignats. Il fut chargé de l’attribution de noms de rues républicains à Reims avec les citoyens Grigot et Mora.
2 noms précédents.
-1-A- Carton, rue -origine inconnue. En 1884, elle allait de la route de la Neuvillette dans les champs.
-1-B- Hermonville, rue d’ (créée en 1887) Commune près de Reims - Baptisée en partie, voir rue Antoine Goussiez. Elle fut débaptisée pour éviter la confusion avec la nouvelle rue Armonville. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Blériot, rue Louis (créée en 1958) - Voie différente de ci-dessous. Il eut une fabrique de lanternes pour voitures puis se tourna vers l’aviation comme pilote puis avionneur (01/07/1872-02/08/1936) Il fit le premier vol touristique entre Toury et Artenay, A/R le 31/10/1908. Il fut le premier en 06/1909 à transporter 2 passagers puis il battit le record du monde en 1910 avec son avion l’ »Aérobus » en transportant 7 passagers. Il fit la première traversée de la Manche en avion le 25/07/1909. La ville de Sangatte, point de départ en France prit le nom de Sangatte-Blériot. Il construisit le Spad, célèbre avion de chasse de la première guerre mondiale sur lequel s’illustra Guynemer. Plus de 10000 avions sortirent de ses ateliers. Sa firme fut nationalisée en 1932 dans la création de la SNCASE.

- Blériot, rue – Voir Pierret, rue Voie différente de ci-dessus.

- Bleuets, allée des (créée entre 1922 et 1925) Elle est située dans le Foyer Rémois. Elle donne allée de la Somme . Son nom est dans la lignée de ceux donnés aux rues du quartier mais il est possible aussi que l'on ait voulu honorer l'association du " Bleuet de France " qui oeuvrait aprés la première guerre mondiale au soutien des blessés de cette guerre.

- Blondel, rue Jean (créée en 1903) En souvenir du rédacteur du Code Criminel. Professeur (20/04/1733-1810) qui plaida dans l’affaire du collier de la Reine.

- Blondet, rue René (créée en 1994) Entrepreneur né à Reims, 6 rue de l'Abbé de l’Épée (02/11/1912-09/02/1991) La voie a été inaugurée le 31/10/1994. Elle donne dans la rue De Bovis et se termine en impasse.

- Blum, avenue Léon (baptisée en 1971) Homme politique (09/04/1872-30/03/1950) ministre socialiste mort d'un infarctus. La voie a été classée avenue après prolongation en 1978. Elle a vu la démolition d’une passerelle piétonne le 02/06/2008 en prévision du passage du tramway.

- Blum, rue Léon (La Neuvillette) (créée en 1952)

- Blum, square Léon

- Bocquaine, allée (créée en 1974)

- Bocquaine, chaussée (baptisée en 1856) Nom du propriétaire d’une blanchisserie au 18ème siècle. Elle a été pavée en 1870. Elle partait du 197 rue de Vesle et elle était bordée au début par des lavoirs publics des 2 côtés. La voie a été prolongée en 1925 jusqu’à Fléchambault, non encore bâtie à l’époque
Un nom précédent.
-1-A- Saint-Fiacre, rue -Moine celte (vers 610-670) patron des jardiniers nombreux dans le quartier. Connu dans certains écrits sous le nom de Fefrus, Fafre ou Fiacus. Enterré à Cuy-Saint-Fiacre. (76)
-1-B- Borgine, chaussée - Vue sur les plans de l'Atlas National de 1873 et 1875. Il s'agit vraisemblablement d'une mauvaise lecture de "Bocquaine". Pas trouvé d'autre référence.

- Bocquet, rue Louis Paul (créée en 1987) Pharmacien (28/03/1915-02/08/1984)

- Bocquet, square Paul (créée en 1950) Artiste peintre rémois né à Reims, 67 rue de Venise (17/10/1868-07/09/1947) Il fonda la Société Champenoise des Arts Décoratifs.

- Bœuf, rue Jean Le – Voir Trois Raisinets, rue des

- Boieldieu, allée François Adrien (créée en 1973) Compositeur organiste. (16/12/1775-08/10/1834) De 1804 à 1810, il fut compositeur à la cour du Tsar. Il fit le premier essai d’introduction du fantastique dans l’opéra dans « la Dame Blanche » Mort de maladie. Il a eu des obsèques nationales. La voie se termine en impasse.

- Bois et aux Marchandises, port au (créé en 1854 - disparu depuis) Le port existe toujours, sous le nom de « Vieux port » rive est

- Bois d’Amour, impasse du (créée en 1929) En 1929, un imprimeur de cartes avait inventé précédemment 2 noms pour cette voie : Chemin des Dépotoirs et Chemin des Marais, noms peu appréciés des habitants qui ont fait des pétitions de changement de nom.

- Bois d'Amour, passerelle du
Construite en 1880. Déclarée vétuste elle est interdite d'accès depuis 1996.

- Bois d’Amour, plantation du (baptisée en 1745) Aménagé de l’autre côté de la Vesle, au bout de la » Patte d’Oie » Le promoteur en était monsieur Dorigny-Doigny. Le 03/06/1775, la Reine Marie-Antoinette en a parcouru les allées le soir au grand déplaisir du Roi. Cet espace était planté d’ormes d’après Chateaubriand (Mémoires d’outre-tombe) La plantation a été détruite suite à la construction du chemin de fer et le détournement de la Vesle en 1845. (Voir rue de la Reine) Emplacement de bains publics dont le rétablissement a été demandé en 1894. Le nom viendrait de l’amour (tarifé) qu’on y trouvait ou du sieur Louis Damour, conseiller du roi au Châtelet en 1619 qui était venu à Reims en 1590 pour remettre les choses en ordre après les guerres de religion. Jean Pussot écrit Damours ou D'Amours.
Un nom précédent.
-1-A- Petit Bois de la ville d’après un plan de 1765 .

- Bois d’Amour, rue du (créée en 1894) Baptisée en 1929. Elle a subi une restructuration suite à la construction du canal, les arbres ont été abattus vers 1845. La rue va du pont SNCF de Soissons (avenue du Halage) au dépotoir Saint-Charles.

- Bois de Vincelles, rue du – Voir Bois de Vincennes, rue du

- Bois de Vincennes, impasse du (créée en 1876 - disparue) Origine : une enseigne. Elle ouvrait place Saint-Pierre.
Un nom précédent.
-1- A- Bois de Vincennes, cul de sac du -d’après un plan de 1769.

- Bois de Vincennes, rue du (ou ci-dessous)(créée en 1836) Même voie que ci-dessous .La rue a été renommée en 1876. Elle donnait dans la rue Saint-Symphorien et la place Saint- Pierre d’après un plan de 1765. La rue était tortueuse ; elle a été redressée sous Louis XV.
Un nom concomitant.
-1-A- Bois de Vincelles, rue du (connue au 17ème siècle) Vincelles est une commune prés de Dormans , ou autre explication, le mot aurait trait aux vignes.

- Bois de Vincennes, rue du – Voir Saint-Symphorien, rue Même voie que ci-dessus

- Bon Air, cour - Voir Bonnaire, cour

-Bona, cour - En 06/1776, d'près un acte de vente de la maison numérotée 2997 dans les "Affiches de Reims" La voie donnait dans la rue Neuve. Il s'agit peut-être du nom d'un habitant. A la fin du 19ème siècle, on trouvait un horloger du nom de Richard Bona domicilié place Saint Timothée. Signalons toutefois que Sainte Beuve ou sainte Bona était une femme en vue de la cour de Dagobert qui prit le voile en 639. Décédée en 673, elle fut inhumée dans l'église Saint Pierre de Reims (Flodoard, Histoire de l’Église de France)

- Bonaparte, avenue du Général Napoléon - ou Buonaparte. (créée en 1971) Empereur. (15/08/1769-05/05/1821) Famille d’origine italienne exilée en Corse en 1514. Il est mort en exil à Sainte-Hélène.Une passerelle commerciale a été démolie en 2007 en prévision du passage du tramway. Une 2e passerelle a été démolie en 07/2009.
ANECDOTE: En 1812, on fêtait le 15 août la Saint Napoléon (almanach du commerce de France)

- Bonaparte, rue Napoléon - (La Neuvillette) Elle se termine en impasse.
Un nom précédent.
-1-A-Canetière rue de la
Elle allait des remparts à la rue des Poissonniers et faisait le tour de l'église de la Madeleine. Il existe un lieu-dit sur la RN 44, sortie La Neuvilette qui porte ce nom. C'est le nom d'une ouvrière spécialisée qui remplit les canettes ou ce peut être aussi un appareil pour faire tourner les broches de tissus ou, plus vraisemblable, le nom d'un ruisseau qui traversait La Neuvillette, aujourd'hui disparu.

- Bône, rue de (créée entre 1914 et 1922) Ville d’Algérie. Actuellement appelée Annaba.

- Bonheur, rue du – Voir Elus, rue des.

- Bonhomme, rue Jean (baptisée en 1894) Lignée d’architectes du 17e siècle. Dont Jean, premier architecte de l’hôtel de ville.
2 noms précédents.
-1-A- Cronstadt, rue de (créée en 1893) Pour rappeler la revue navale des 2 marines, russe et française en 1893. La ville s'écrit aussi Kronstadt.
-2-A- Rogelet, rue Victor (baptisée en 1893)

- Bonhuil, place Bruno (créée le 26/11/2006) Coureur motocycliste (03/01/1960-19/11/2005) décédé lors d’une course. En réalité, c’est un simple carrefour.

- Bonnaire, cour ( détruite en 1873 car insalubre) Il existait une veuve Bonnaire en 1891. La cour donnait 101 rue du Barbâtre. Brissart-Binet l'appelle cour Bon-Air en 1864

- Bonnard, allée Pierre (créée en 1978) Artiste, peintre, illustrateur (03/10/1867-23/01/1947) Il faisait partie des « Nabis » Il était fasciné par le Japon, il était appelé le « Nabi Japonant » Il devint avocat en 1889. Appelé à l’armée dans le 52e RI , il abandonna la carrière d’avocat.

- Bonne Femme, impasse de la

- Bonne Femme, rue de la (baptisée en 1887) Voie différente de ci-dessous -Rappel du nom de l’ancienne rue de l’autre côté de la Vesle, la rue Saint-Julien où se trouvait l’enseigne titre sur un cabaret (une femme sans tête) Cette rue Saint-Julien avait porté le nom de rue de la Bonne Femme. (voir à ce nom) Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895
3 voies regroupées.
-1-A- Saint -Cosme, rue -Du nom du prieuré de Saint-Cosme et Saint-Damien, 2 frères jumeaux martyrisés en 287. En grec, Kosmas et Damianus.
- 2-A- Peuple, rue du - (baptisée en 1794)
-3-A- Saint-Julien, rue - baptisée en partie -Voie connue en 07/1793.
-4-A- Bonne Femme, chemin de la

- Bonne Femme, rue de la – Voir Saint -Julien, rue Voie différente de ci-dessus

- Bonne Foi, rue de la – Voir Notre Dame de l Epine, rue

- Bonne Semaine, rue de la – Voir Vauthier le Noir, rue

- Bonnet de la Liberté, place – Voir Saint-Timothée, place

- Bonnet de la Liberté, rue du – Voir Créneaux, rue des

- Bons Enfants, allée des (baptisée entre 1922 et 1925) Son nom évoque l’hôpital du même nom fondé au 7ème siècle par Saint Gombert, transformé en collège au 9ème siécle. Ancêtre de l’Université de Reims. Une 2ème explication est que cette rue se situe dans le quartier du Foyer Rémois qui célèbre les vertus familiales.

- Bons Malades, chemin des -(créée en 1887) Même voie que ci-dessous

- Bons malades, chemin des – Voir Bienfait, rue du docteur Même voie que ci-dessus

- Bons Malades, rue des (baptisée en 1925) Rappel l’hôpital des convalescents Saint-Louis situé à proximité de la place Colin. La rue existait en 1878, sans nom. Elle allait du faubourg de Paris à la ligne de chemin de fer ou actuellement de la rue du colonel Fabien à la rue de l’Abreuvoir. Une rue sans nom va de la rue du colonel Fabien à la rue des Bons Malades en parallèle.
-1-A- Bons Malades, lieu-dit Les connu en 1792

- Booth, allée William et Catherine (créée en 1978) Pasteur méthodiste anglais (10/04/1829-20/08/1912) Fondateur de l’ »Association Chrétienne pour le Réveil » qui devint l’ »Armée du Salut » en 1878 et sa fille Catherine Clibborn (18/09/1859 –09/05/1955) surnommée « La Maréchale » L’allée se termine en impasse.

- Borda, rue Jean Charles de (créée en 1966) Mathématicien, marin (04/05/1733-19/02/1799) Au 19ème et au début 20ème siècles, plusieurs vaisseaux ont porté traditionnellement son nom et fonctionnaient comme support de l’école Navale.

- Bordeaux, rue de (créée en 1930) Cette ville donna de l’argent pour la reconstruction de la ville après la première guerre mondiale.

- Bordet, rue Jules (créée en 1979) Médecin immunologiste, micro bactériologiste et cancérologue belge (13/06/1870 –06/04/1961) La bactérie Bordetelle Pertusis porte son nom. Il obtint le prix Nobel de Physiologie et Médecine en 1911. Il fut interdit d’exercer en 1942 par les Allemands. La rue se termine en impasse prés de l’A 4.
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- Borgine, chaussée - Voir Bocquaine, chaussée

- Bossuet, rue Jean Bénigne (créée en 1979) Prélat (27/09/1627-12/04/1704) Evêque de Condom puis de Meaux. Précepteur du Dauphin. Connu pour ses sermons et ses oraisons funèbres. Il est décédé de la maladie de la pierre.

- Boucher, place Hélène (créée en 1937) Aviatrice (23/05/1908-30/11/1934) décédée dans le crash d’un avion Caudron Rafale qu’elle essayait. Elle avait battu de nombreux records féminins : distance avec 5900 km ,Vitesse pure avec 445 km/h . La place a été baptisée suite à la pétition des habitants.

- Boucher, square Hélène

- Boucher de Perthes, rue Jacques Boucher de Crévecoeur de Perthes. (baptisée en 1870) -Même voie en prolongement que ci-dessous. Fondateur de la Préhistoire (10/12/1788-26/08/1868) Voir l’Armorial de France. Bienfaiteur de la ville. En 1876, la rue commençait dans les champs. En 1958, elle a été prolongée jusqu’à l’avenue d’Epernay. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.
2 noms précédents.
-1-A- Dimanches, rue des ( créée en 1859) En 1864, elle allait du faubourg Cérés à la route de Vouziers (Cernay)
-1-B- Favart d’Herbigny, rue Nicolas René (en partie – baptisée en 1864) Général - voir à ce nom.

- Boucher de Perthes, rue – Voir Reimbeau, rue. - Même voie que ci-dessus en prolongement.

- Boucher de Perthes, rue – voir Chavaillaud, rue Voie différente de ci-dessus

- Boucher de Sorbon, rue – Voir Chavaillaud, rue
Voie différente de ci-dessous

- Boucher de Sorbon, rue – Voir Reimbeau, rue
Voie différente de ci-dessus

- Boucherie, rue de la (disparue en 1839)

- Boucherie, rue de la Grande – Voir Forum, place du

- Boucheries, fontaine des (construite en 1750- baptisée en 1780) Elle était installée rue des Boucheries, déplacée à l'entrée de la rue de la Clef puis déplacée au Cours Langlet actuel en 1935. Elle a enfin été déplacée le 16 avril 2009 place Jules Lobet pour laisser le passage au tramway. Elle est appelée aussi fontaine Roche-Aumont ou Roche-Aymon (Charles Antoine), (17/02/1697-27/10/1777) cardinal qui maria Louis XVI et le sacra à Reims. Elle s ‘appela ensuite fontaine Talleyrand. En ce qui concerne le nom « Aumont » n’y a t’il pas confusion avec un de ses parents, Antoine Louis né en 1714 qui a été capitaine au régiment d’Aumont, appelé plus tard « Royal Navarre « ?

- Boucheries, place des (créée en 1768 - disparue depuis) Sur l’emplacement de l’hôpital général et de la rue de la Renfermerie ( au bout du cours Langlet actuel , côté rue Thiers ). Le marché qui accueillait aussi le marché aux Pains en 1868 a été démoli en 1880. En 1770, on y avait construit la fontaine du même nom déplacée rue de la Clef ( voir ci-dessus )

- Boucheries, rue des (connue au 13e siècle.) Même emplacement que la place. La rue allait de la rue des Telliers à la rue Salin ou Cour Salin avant percement.

- Bouchers, chemin des (créé entre 1906 et 1911)Il part du chemin de Cernay sur le territoire de Bétheny et se termine en impasse près du boulevard Marcellin Berthelot.

- Bouchers, rue des – voir Doyen, rue docteur Voie différente de ci-dessous.

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Bouchers, rue des – voir Linguet, rue- Voie différente de ci-dessus.

- Bouches du Rhône, boulevard des (créé en 1930) Ce département a donné de l’argent pour la reconstruction de la ville après la 1ère guerre mondiale. En 1958, il a été prolongé vers l’avenue d’Epernay.

- Bouchez, square du Colonel Pierre Jean Michel (créé en 1987) Commandant des FFI, Force Française de l’Intérieur (29/10/1899-26/08/1982) qui était un mouvement de résistance pendant la 2e guerre mondiale. Il fut aussi Président de sociétés et gérant du journal « L’Union » C’est une esplanade, au centre des Hautes Promenades au centre duquel se situe le "Mémorial de la Résistance", édifié sur l'emplacement du kiosque des Marronniers détruit en 1914/1918.

- Boucton, rue – Voir Fontaine, rue Jean de La

- Boudet, rue Jean Baptiste Pierre (baptisée en 1892) Pharmacien (26/10/1748-18/12/1828) Chimiste. Il prit part à l’expédition d’Egypte comme pharmacien chef. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.
Un nom précédent.
-1-A- Marzilly, rue de - Château près d’Hermonville ou le général baron de Susbielle (1808-1893) passa sa retraite.

- Boudsocq, rue – Voir Jobert-Lucas, rue

- Bougainville, rue Louis Antoine De (créée en 1967) Navigateur, explorateur. (11/11/1729-31/08/1811) Il créa la colonie des Malouines qu’il dut rendre sur ordre aux Espagnols. Il effectua un tour du monde ou il précisa et améliora la connaissance du Pacifique. Il découvrit une île qui porte son nom et un botaniste de l’expédition découvrit une fleur au Brésil qui fut baptisée Bougainvillée. Il participa à la guerre d’indépendance américaine. Il a été arrêté pendant la Terreur puis acquitté.

- Boulanger, rue du Colonel Gustave Le (créée en 1948) Défenseur de Reims en 1918 (20/01/1872-04/11/1925) Appelé familièrement « Gustave » par ses hommes. Il est décédé lors d’une opération à l’hôpital.

- Boulanger, place Nadia et Lily ou Lili (Juliette Marie Olga) (créée en 2007) Nadia :Pianiste, chef d’orchestre (16/09/1887-20/10/1979) Lili ; Compositeur (21/08/1893-16/03/1918) décédée de la tuberculose.

- Boulard, place – Voir Poittevin, place.

- Boulard, rue du Général Jean François (baptisée en 1864) Né à Reims. (20/05/1776-20/10/1842) Général d'artillerie dont le nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Etoile. La plaque de rue indiquait « Boulart » La demande de modification faite en 1903 a été réalisée après 1933 ! En 1876, la rue allait de la rue Brûlée au quai du canal.
3 Noms précédents.
-1-A- Treize Maisons, rue des - pour la partie supérieure. Rue privée reprise par la ville, prolongée en 1860. elle faisait suite à la rue Marlot et donnait rue Brûlée en 1862. Les maisons étant peu nombreuses dans certaines rues, on les comptait.
-1-B- Marlot, rue (en partie) (baptisée en 1841) Elle donnait dans la rue du Jard.
-2-A- Saint-Christophe, rue -d’après Loriquet.

- Boulevard du Temple, impasse du– Voir Lundy, impasse

- Boulingrin, place du (créée en 1730 -nom repris en 1950) Le nom vient de l’anglais « Bowling green » (jeu de boule dont le premier fut créé à Southampton en Angleterre. Projet de terrain de plaisance engazonné de 1730 qui n 'a jamais vu le jour. Des constructions anarchiques y furent implantées. La place a été recréée en 1849 sur une surface inférieure à l'actuelle qui est restée telle quel aprés les destructions de la première guerre mondiale. En 1845, le patois rémois disait "Moulingrin" L'Atlas National de 1875 indique la présence de baraquements militaires sur l'emplacement. Le nom est à rapprocher des Boulingrins des Promenades dont le projet de terrain de boules en 1730 n’a pas non plus été réalisé. Le 26 aoùt 1909 un grand concours de ballons sphériques eut lieu à partir de cette place. Pour les expositions internationales de Reims en 1903 et 1928, voir le détail à " Hautes Promenades ". Un nouveau musée des Beaux arts doit y être érigé en remplacement de l'actuel, rue Chanzy trop exigu. La place est longée au sud-est par le bâtiment des halles (alimentaires) construit en 1929 suivant un procédé révolutionnaire à l'époque de béton en voile mince. Il est classé à l'inventaire complémentaire des monuments historiques et est en cours de rénovation en 2011.
Un nom précédent.
-1-A- Leclerc, place du Général (baptisé en 1949) Nom abandonné à la demande des riverains en 1950. Le nom de Leclerc a été repris ailleurs.

- Boulingrin, places du (créées en 1730) Il y en avait 3 dans les Promenades : 2 entre la gare et la place de la République et 1 entre la gare et la Vesle. Elles étaient situées en bordure des Promenades. Elles étaient aussi appelées « Boulingrin des Promenades. » Elles ont été démolies en 1856 pour la construction d’une gare de chemin de fer provisoire en bois.

- Boulingrin Central, place du – Voir Colbert, square.

- Boult, chemin de – Voir Bétheny, rue de

- Boult, rue de – Voir Pompelle, rue de la

- Bouquet, rue – Voir Chevigné, rue de

- Bour de Vesle, rue du – Voir Vesle, rue de

- Bour de Porte Chacre, quarrel du (connu en 1328)

- Bourbon, cour -D’après l’annuaire Matot-Braine de 1878. (disparue) Origine: une enseigne. Elle donnait rue du Barbâtre.

- Bourdelle, rue Emile Antoine (créée en 1978 ) Sculpteur (30/10/1861-01/10/1929) Le nom de famille est « Bourdelles » erreur de transcription à l’état civil.

- Bourdonnais, rue Bertrand François Mahé De La (créée en 1966) Comte, amiral. (11/02/1699-10/11/1753) Il a été envoyé aux Indes pour aider Dupleix, il prit Mahé, et fut autorisé à rajouter ce nom au sien. Il prit aussi Madras et Pondichéry. Il a été prisonnier des anglais. De retour en France, il a été embastillé pour « mauvaise gestion » Acquitté, il est mort dans la misère.

- Bourg aux Tripes, rue du – Voir Warnier, rue jules.

- Bourg de Vesle, rue du – Voir Vesle, rue de

- Bourg Saint-Denis, impasse du - Voir Artois, impasse du Comte d'
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- Bourg Saint-Denis, passage du - D’après l’annuaire Matot-Braine. (disparu) En 1892, Il allait de la rue du même nom à la rue des Fuseliers.

- Bourg Saint-Denis, rue du – Voir Brûlée, rue -Même voie que ci-dessous

- Bourg Saint-Denis, rue du – Voir Chanzy, rue. Même voie que ci-dessus.

- Bourg Saint-Denis, rue du – Voir Hincmar, rue. Même voie que ci-dessus

- Bourgeois, place Léon Victor (baptisée en 1925) Homme politique (21/05/1851-29/09/1925) il fut sous-préfet de Reims, préfet du Tarn puis de Haute-Garonne, puis préfet de police de Paris. Député de la Marne et 12 fois ministre. Il fut le premier président de la société des Nations en 1919 , ancêtre de l' ONU. Il a obtenu le prix Nobel de la Paix en 1920. Il était aussi amateur d'art et sculpteur. Sur la place, on voit un monument en l'honneur des 132ème, 332ème RI et 46ème RT déplacé du cours Langlet (voir à ce nom)
3 noms précédents.
-1-A- Renard Blanc, rue du -pour une partie, voir rue Pluche . Le nom rappelait celui d'une ancienne auberge.
-1-B- Echauderie, rue de l’ - en partie (disparue en 1924) Voir rue J.J. Rousseau. En 1864, elle allait de la rue Pluche à la rue du Temple. Le nom aurait 2 origines possibles : Les échaudés étaient des pâtisseries trés prisées des Rémois, ou Echaudoirs, c'est à dire des étuves qui se seraient trouvées dans la rue. Ces 2 rues ont disparu en 1924 pour la création de la place mais étaient connues au 18ème siècle.
-2-B- Peuple, place du (baptisée en 1794)

- Bourgeois, rue René (baptisée en 1903) Avocat, mémorialiste (16/08/1608-19/11/1688)
2 noms précédents.
-1-A- Croix-Dauphinot, rue de la - Croix édifiée à l’endroit de l’accident où est mort André Dauphinot. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.
-1-B- Croix, rue de la (baptisée en 1873) En 1876, elle allait de la rue Saint-Eloi dans les champs. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.

- Bourges, rue de (créée en 1930) Cette ville donna de l’argent pour la reconstruction de la ville après la première guerre mondiale.

- Bourgogne, chemin de – Voir Lesage, rue

- Bourgogne, rue de (donnée à la ville en 1891)
Un nom précédent.
-1-A- Parmentier, rue (voie privée créée en 1886) Du nom d’un entrepreneur qui a construit la rue à ses frais.

- Bourgoin, rue Marie Joseph Eugène (baptisée en 1933) D'aprés les plaques de la rue. Nom réel : Bourgouin. Statuaire né à Reims 11 rue de l'Echauderie (12/02/1880-30/10/1924)
Un nom précédent.
-1-A- Arnould, impasse Charles (créée en 1929) La voie a été dénommée en attente de percement.

- Bourguignons, allée des (créée en 1972) La voie se termine en impasse.

- Boussinesq, rue Georges Marie Joseph Léon (baptisée en 1929) Conservateur de la bibliothèque de Reims, historien (22/04/1886-30/10/1914) Tombé au champ d’honneur. Il écrivit une Histoire de Reims qui fut terminée par Gustave Laurent.
2 noms précédents.
-1-A- Saint-Louis, impasse (créée en 1925)
-1-B- Saint-Louis, rue -après percement. La rue a été débaptisée pour éviter la confusion avec la Chaussée Saint-Louis .

- Boutigny, rond point Marguerite Marie (créée en 1998) Sage-femme (16/05/1892-14/03/1987)

- Bouton, rue -Voir Bureau,rue Achille (disparue) Elle allait de la rue de Courlancy au chemin de Saint-Martin. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Bouton, rue Désirée – Voir Bureau , rue Achille

- Bouton-Gérard, rue et avenue – Voir Concorde, rue de la

- Bouvier, rue du Docteur Marie Joseph Jules (créée en 1985) Maire (02/05/1883-1942/1943-28/09/1978) Il a fait l’objet d’un livre en 1932 : « Les Augures en Veste » et d’un film calomnieux ou son rôle est joué par Charles Vanel : « 7 morts sur ordonnance. »

- Bouveries, lieu-dit Les - Le journal de Champagne du 28/07/1792 annonce la vente d'un terrain au lieu-dit de ce nom situé près du lieu-dit des Naussonces.

- Bouxin, rue Armand (créée en 1977) Peintre rémois né à Reims, 16 fbg d’Épernay (04/07/1880-05/02/1972)

- Bouzy, rue de (baptisée en 1887 – disparue)
Une voie précédente.
-1-A- Bouzy, avenue de (baptisée en 1879 – déjà connue) Commune de la montagne de Reims. En 1876, la voie était dans les champs. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.

- Bouzy, rue de (créée en ?) Prolongée jusqu'à la rue des Coutures en 05/2010.

- Bovis, rue Marie René Victor De - Médecin (16/07/1866-07/01/1941) La rue se termine en impasse au niveau de l’autoroute A 4 déclassée en 2009.

- Boyer, rue Gaston (créée en 2002) Cuisinier (16/11/1913-25/11/2000 ) patron du restaurant " La Chaumière" . Son fils a créé le restaurant des « Crayères » 3 étoiles Michelin. ( 2 étoiles en 2002 avec son successeur-puis 1 étoile après reprise par un autre cuisinier) En novembre 2007, la rue a été prolongée vers la rue du Mont d’Arène puis nouvelle prolongation jusqu'à la rue des Romains en 09/2009.

- Brachet-Bouton, rue – Voir Villedommange, rue de

- Brahms, allée Johannes (créée en 1982) Musicien allemand (07/05/1833-03/04/1897) dit « le Successeur de Beethoven. » Décédé d’un cancer du foie ou du pancréas suivant certains.

- Branly, rue Edouard (créée en 1934) Physicien (23/10/1844-24/05/1940) pionnier de la radio. Précurseur de la télécommande. La rue a été baptisée du vivant du bénéficiaire. Voie privée qui a été donnée à la ville.

- Braque, place Georges (créée en 1971) Artiste peintre, sculpteur (13/05/1882-31/08/1963) Il a goûté à tout : Impressionnisme, Fauvisme, Cubisme. Mobilisé en 1914, blessé gravement en 1915. Décédé d’une maladie grave.

- Bras d’Or, impasse du (ou ci-dessous) Origine : enseigne d’une auberge. Elle donne dans la place du Forum actuelle par le porche d’une maison. Elle ouvrait auparavant 21 place des Marchés. En 1914, on y trouvait l"auberge "du grand cerf" et en 04/1791, au numéro 867, l'Hôtel d'Hautvillers.
2 noms précédents :
-1-A- Bras d'Or, lieu-dit Le - d'après le plan Legendre de 1765.
-1-B- Hautvillers, ruelle d' -
commune de la montagne de Reims. Les bâtiments qui s'y trouvaient faisaient partie du mez ( ou metz ou hôtel) des moines d'Hautvillers. La Bulle d'Innocent III autorisant la création du monastère donne le nom "Haut Villiers"
NOTE : Seltzer place la ruelle aux Veaux en antériorité de l'impasse. Ce qui semble erroné au regard d'un plan parcellaire des archives de l'hôtel Le Vergeur. Voir l'article au nom de cette ruelle.
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-Braves, cour des -Voir Ladame, rue du chanoine
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- Brazzaville, rue de (créée en 1961)
Capitale du Congo (RDC) Baptisée suite au jumelage effectif en 1969 et relancé en 2006. Au milieu de son tracé, cette rue fait une boucle.
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- Brébant, avenue Jean Louis Nicolas (créée en 1892)
Médecin, conseiller municipal (13/01/1827-29/06/1886) Auteur d'ouvrages sur l'épuration des eaux d'égouts. Il a été pris comme otage par les Allemands en 1870 et emprisonné à Magdebourg. En 1920, on pouvait voir en bordure du canal, après la passerelle Saint Charles une dizaine de baraquements provisoires en bois.
Un nom précédent En 1951, la rue a été prolongée jusqu'au canal.
-1-A- Nouveau Port, chemin du
Situé en bordure du canal. il traversait la cité du même nom.
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-Brébant, rue - Voir Belly, rue
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- Bréhier, rue Louis (créée en 1958)
historien (05/08/1868-13/10/1951) En 1978, la rue a été prolongée. Auparavant le quartier était appelé "Case Fayère" nom encore usité de nos jours.
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-Bressy, rue Agathon (créée en 1934)
Médecin oculiste (13/11/1806-1853) La plaque de rue indique à tort " rue de Bressy" Il lança le journal "l'association rémoise" et organisa le mouvement prolétarien en créant des oeuvres sociales, des habitations ouvrières et des coopératives. Il fut arrêté le 04/12/1851 et déporté en Algérie ou il mourut.
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- Bressy, rue - Voir Butot, rue
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- Brest, rue de - (créée en 1930)
Cette ville a donné de l'argent pour la reconstruction de Reims après la première guerre mondiale.
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- Bretaigne, rue de - (créée en 1555- disparue avant 1855)
nom ancien de la Bretagne.
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- Breton, rue Jules Adolphe Aimé Louis
Peintre réaliste (01/05/1827-05/07/1906) Elève d'Ingres, il a peint les paysans de sa région. Il est très apprécié aux USA. Il était aussi écrivain.
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- Bretons, allée des - (créée en 1972)
L'allée se termine en impasse.

- Breuil, rue de - Voir Druart, rue Emile

- Breux, voie
Village de la Meuse au nord de Montmédy? Rien trouvé qui pourrait justifier ce nom ou est-ce le nom d'un habitant ?

-Briand, place Aristide (baptisée en 1932)
homme politique socialiste (29/03/1862-07/03/1932) Il fut 11 fois président du conseil et 20 fois ministre. Il a obtenu le prix nobel de la paix en 1926 avec l'Allemand Stresemann pour ses efforts de réconciliation entre les 2 pays.
Plusieurs noms précédents, concomitants ou successifs.
-1-A- Porte Chartre, place de la -connue en 1150
-1-B- Porte Chacre, place de la (ou ci-dessous) Une déviation de "chartre= prison"
-1-C- Porte Cère, place de la - (ou ci-dessous)- En 1584, jean Pussot écrit "porte Serre"
-1-D- Porte Cérès, place de la
Certains y voient le nom de la déesse des Moissons par analogie avec les portes de Mars et de Vénus. Mais le nom viendrait de " Carcer" prison . Comme beaucoup de portes d'enceintes, elle servait effectivement de prison . Voir le nom précédent : porte Chacre. Les historiens s'accordent sur cette descendance mais certains pensent que la porte en question se serait située au carrefour des rues Rogier et Ponsardin , soit à 100 mètres à l'ouest. ( problème avec le tracé reconnu des remparts !) En 1774, on trouvait à l'est de la porte un moulin à vent et en 04/1781, l'auberge de la Croix Rouge.
-1-E- Coquebert, esplanade (baptisée en 1765 – disparue en 1841 dans l'esplanade Cérés.
Pour perpétuer le souvenir d'une illustre famille de Reims des 17ème et 18ème siècles qui compta 5 lieutenants des habitants et de nombreux magistrats. L'esplanade était située à l'extérieure de la porte Cérés.
-1-F- Grille Cérès, place de la (baptisée en 1828)
-1-G- Cérès, place (ou ci-dessous)
-1-H- Esplanade, place de l'
-1-I- Cérès, esplanade (baptisée en 1837) Elle recevait une impasse sans nom d’après le plan Colin de 1665. On a trouvé des traces de remparts du 5ème siècle. A proximité, il existait en 1622 un château construit sur une butte appelé « le Balloir »démoli en 1755 (ou du Ballouard d’après Patrick Demouy) D'après un historien de Theux en Belgique ou existe un chateau de ce nom, un balloir était une tour d'artillerie. En 1812, suite à des fouilles on a découvert un souterrain allant d’un côté vers la place des Marchés et de l’autre vers Cernay, coupé par plusieurs éboulements. Des habitants de la rue Cérés l’auraient utilisé comme cave. Supposition confirmée en 1950 par la découverte d'un deuxième étage de caves moyenâgeuses sous les numéros 51 à 57 de la rue Cérés (murées depuis) (voir à ce nom pour la remarque sur le numéro 51 rue Cérés )
-1-J- Esplanade Cérès, place de l’ (baptisée en 1870) En 1906, au centre de cette place, il y avait un bassin avec jet d'eau . En 1914, cet espace était entouré d'une grille. On peut voir actuellement un monument inauguré le 11/11/1924 élevé en l'honneur des 979 infirmières de 7 pays alliés victimes du devoir pendant la première guerre mondiale. Un livre d'or en mairie collationne tous les noms. Depuis 1922, la polémique était apparue sur l'emplacement à attribuer à ce monument, soit à l'entrée du cimetière de l'est, ou place de la République, ou à la Patte d'Oie ou enfin à l'esplanade Cérés. Aprés la deuxième guerre mondiale, on ajouta les noms de 5 infirmières et 2 infirmiers morts lors des bombardements de la ville le 30 mai 1944. Le 28/08/1944, les Allemands installèrent un canon de 88mm sur l'esplanade, prenant la rue Cérès en enfilade. Heureusement, ils l'enlevèrent le 29/08 dans la soirée (souvenir personnel).

- Bride, square René François Joseph (ou ci-dessous) (créé en 1999) Pharmacien, maire ( 24/11/1906-1953/1957-26/05/1998 )
Un nom précédent.
-1-A- Bride, esplanade René

- Brienne Prolongée, rue de – Voir Moreau, rue Edmée

- Brimont, chemin et rue de – Voir Duruy, rue

- Brimontel, chemin rural n° 15, dit de (créé en 1929 ) Du nom d’un village au nord de Reims, disparu vers 1359, rasé en prévision d'une attaque des anglais. Le chemin est en partie sur Bétheny. Déclassé du domaine public en 12/2008.

- Brimontel, cité (détruite en 1913) Edification d’habitations populaires (67 logements)

- Brimontel, rond point de (ou ci-dessous)
Un nom concomitant.
-1-A Brimontel, place de

- Brimontel, rue de (créée entre 1886 et 1905) Même voie que ci-dessous
Voir suite rue de la 12e escadre.

- Brimontel, rue de – Voir 12e Escadre d’Aviation, rue de la - Même voie que ci-dessus

-
Briqueterie, rue de la (créée en 1887) En 1884, la rue allait de la rue de Louvois dans les champs. Elle était encore en pleins champs en 1897.

- Briselat rue (connue en 1555 - disparue depuis) Origine du nom inconnu. La rue était située derrière le couvent des Cordeliers.

- Broca, rue Paul Pierre (créée en 1979) Chirurgien anatomiste. (28/06/1824-09/07/1880 ) Il étudia le cerveau. Il a découvert la « Convolution de Broca » qui permet la parole. La voie se termine en impasse.

- Brochet, rue Joannes (créée en 2000) Intendant universitaire, conseiller municipal (20/05/1920-05/12/1996)

- Broglie, rue Louis Victor, Prince, puis Duc De (créée en 1966) Physicien et mathématicien (15/08/1892-19/03/1987) Il a obtenu le prix Nobel de Physique en 1929. Il découvrit la nature ondulatoire de l’électron. En 1914-1918, il a été mobilisé à l’émetteur radio de la tour Eiffel pour décrypter les messages secrets allemands.

- Brossolette, rue Pierre (baptisée en 1946) Résistant, militant socialiste (25/08/1903-suicidé le 29/03/1944 ) Chargé de la coordination de la Résistance. Il a été arrêté en Bretagne suite au naufrage du bateau qui devait l’emmener en Angleterre, le « Jouet des Flots », Torturé par la gestapo, il se défenestra. Son nom a été éclipsé par celui de Jean Moulin lors des célébrations diverses concernant cette période de l’histoire de France.
Un nom prcédent
-1-A- Merfy, rue de (créée en 1893) La rue existait en 1876. Elle a été débaptisée par ordre du gouvernement. C’est une commune des environs de Reims.

- Brouette, place Alfred (créée en 1934) Adjoint au maire né à Reims 2 rue de la Barre (15/08/1876-21/05/1933) Entrepreneur du bâtiment. Après la guerre de 1914-1918, il se consacra à la cause des sinistrés. Une bibliothèque municipale existe sur cette place. Elle porte le nom du donateur: Holden. Elle avait été construite sur l'emplacement d'une bascule publique.

- Brouette, rue – Voir David, rue Adolphe

- Brouette, rue de la – Voir Cérès, rue

- Brouette, square (créé en 2006)

- Brûlart, rue (Brulart de Sillery) (créé entre 1856 et 1876) Famille illustre aux 17 et 18ème siècles. On a découvert des traces de voie romaine dans cette rue. Une extension a été faite en 1951. Charles Brûlart de Sillery avait émigré en 1790 et fut condamné à mort en 1792. Tous ses biens ont été vendus au titre des biens nationaux

-Brûlée, cour – Voir Saint-Jean Césarée, impasse

-Brûlée, impasse – Voir Saint-Jean Césarée, impasse

- Brûlée, rue - En 1630, elle subit un important incendie, 20 maisons ont été détruites ainsi que l’église des Jacobins. En 1861, à cause du froid et de la situation économique, il fut ouvert un " fourneau économique au 5 de la rue pour les indigents. En 1864, la rue allait de la rue Hincmar à la rue du Jard. Pendant la guerre de 1914/1918, cette rue servit de lieu de stockage pour tous les mobiliers récupérés dans les maisons du quartier.
4 rues anciennes regroupées ayant porté plusieurs noms.
-1-A- Sarre, rue de la -(ou ci-dessous) (créée en 1575)
-1-B- Sarrée, rue de la - Du latin « sarire » : terre défrichée récemment mise en culture.
-2-A- Prêcheurs rue des - ou Prescheurs (plan Colin) (ou ci-dessous)
-2-B- Frères Prêcheurs, rue des -Ordre créé par Saint-Dominique (1170–1221) La rue était située près de l’église du même nom, baptisée en partie (voir rue des Jacobins)
-3-A- Saint-Christophe, rue -Baptisée du nom d’une chapelle dédiée à Saint-Christophe de Lycia, de son nom réel : Offerus. Martyr en 251. Appellation pour partie de la rue, voir rue des Fuseliers.
-4-A- Bourg Saint-Denis, rue du -Baptisée sur une partie. Précédemment, au 10ème siècle. un chemin sans nom menait à Saint-Remi. Un hôpital des cancéreux créé par Godinot s’y était implanté en 1720. La rue a été pavée en 1734 puis repavée en 1860 puis en 1914. Elle aboutissait à la place des loges Coquault. Dans cette rue se trouvait aussi le béguinage de Sainte-Agnès.
-4-B- Bourg Saint-Denis, Haute et moyenne rue du - Vu sur un plan parcellaire de 1778.

- Brun, rue Charles Le (ou Lebrun) (créée en 1935) Artiste peintre (1619-22/11/1690) Il obtint la création de l’Académie de France à Rome. Il a travaillé pour Fouquet avant de travailler pour le Roi.

- Bruneau, rue Jules (créée en 1958) Négociant en quincaillerie (1882-15/04/1957) -Créateur des foires expositions de Reims. La rue est en prolongement de la rue Machet.

- Brunet, rue Fernand Louis (créée en 1992) Directeur des hôpitaux. -(17/04/1918-25/12/1985)

- Brunet, rue du Général Jean Baptiste (créée en 1892) (Vivan-Jean Brunet Denon) (07/03/1763-21/09/1824) Il s’est distingué à la bataille de Fleurus. Il a été amputé lors de la bataille d’Essling en 1815. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.

- Brunette, rue Narcisse (créée en 1925) Architecte de la ville pendant 50 ans. (15/08/1808-08/10/1895)
Un nom précédent.
-1-A- Marronniers, avenue des. Du nom des arbres qui y étaient plantés.

- Brutus, rue – Voir Trudaine, rue

- Bruyant, rue du général Jean Pierre Joseph (31/01/1738-18..) (baptisée en 1906) Mort à Paris dans la misère.
Un nom précédent.
-1-A- Saint-Brice, ancien chemin de -Commune des environs de Reims.

- Bruyère, rue Jean de La (créée en 1980) Moraliste (16/08/1645-10/05/1696) Connu pour ses « Caractères » Précepteur du duc de Bourbon. Mort d’apoplexie , célibataire et pauvre .

- Buanderie, chemin de la – Voir Saint-Louis, chaussée

- Bûchette, impasse de la (ou cul de sac de la) - d’après un plan de 1769. Origine : une enseigne. L’impasse ouvrait rue de la Bûchette.

- Bûchette, rue de la – Voir Pluche, rue.

- Buef, rue Jean Le – Voir 3 Raisinets, rue des

- Buerie, chemin de la – Voir Saint-Louis, chaussée

- Buffon, rue Georges Louis Leclerc, comte De (créée en 1979) Naturaliste (07/07/1707-16/04/1788) Il a fait paraître 36 volumes de son « Histoire Naturelle » A la suite de ses démêlés judiciaires avec une famille Baboin de Lyon, il nomma le singe cynocéphale « Babouin » Egalement industriel, il construisit une forge à Montbard.

- Buirette, rue Pierre Marie (baptisée en 1873) - Voie différente deci-dessous. Manufacturier (28/12/1783-16/05/1866) Fondateur de prix de vertu. Dans cette rue, on peut voir les salons "Degermann" . Avant la première guerre mondiale, ils étaient installés rue du Cadran Saint Pierre. Du côté pair, on pouvait aussi voir le salons Bernardin. En 1921, un grand baraquement provisoire en bois était implanté sur la chaussée entre la rue Jeanne D'Arc et la place d'Erlon. Depuis les années 1970, on pouvait voir en face de Dégermann, un garage Peugeot remplacé depuis par un hôtel restaurant qui a conservé la façade d'origine. En 1921, un grand baraquement provisoire en bois existait de la rue Jeanne d'Arc à la place d'Erlon.
Anecdote: en septembre 1944, et tant que les troupes américaines ont stationné à Reims, une partie du garage Peugeot (voir ci-dessus "restaurant") a servi de prison militaire ou la military police amenait les soldats alcoolisés (la majorité) et ceux coupables de délits.
4 noms précédents.
-1-A- Aux Roués, lieu-dit - Vieille appellation . D’après le dictionnaire universel de la langue française, il s’agit d’un homme du monde sans principes et sans scrupules. Le mot a pris son importance à l’époque de la régence du duc d’Orléans : Il s’agissait de ses affidés qui participaient à ses actions. A Reims, ce lieu était-il le lieu de réunion de personnages accompagnant un notable de la ville ?
-1-B- Beaux Baisers, lieu-dit Les (sans commentaires !)
-1-C- Large, rue (connue en 1301) Lieu de manœuvre des arbalétriers, puis lieu de stationnement des véhicules des marchands pour la foire de la Couture. En 1760, un plan parcellaire indiquait la présence de "maisons mauvaises" dans la rue. En 11/1782 on y voyait une auberge de la "Ville d'Epernai"au numéro 302 (numérotation de 1766) (Journal de Champagne) . On trouvait aussi une maison dite "de la Salamandre" En 03/1804, le journal de Rheims signale la prèsence d'une petite rivière (vraisemblablement un des nombreux bras de la Vesle) qui longe l'arrière cour de l'immeuble numéro 14. Des casernes y ont été implantées pour le 96ème de ligne puis en 1860, pour le 67ème de ligne. En 1848, on y trouvait la salle Besnard, célèbre dancing qui fut remplacé après la première guerre mondiale par la brasserie Degermann.En 1862, on y voyait aussi la tente du cirque Franconi à l'angle de la rue Nulle-part En 1864, la rue allait de la place d'Erlon à la rue de l'Arquebuse.
-1-D- Nouvelle Promenade, rue de la (connue au 18ème siècle)
-1-E- Large, rue - nom repris au 19ème siècle

- Buirette, rue – Voir Adam, rue Paul -Voie différente de ci-dessus

- Buiron, rue René – Voir Drouet D’ Erlon, place

- Bureau, impasse Achille. Elle donnait rue Achille Bureau en 1892 . Elle donne actuellement rue de Courlancy.

- Bureau, rue Achille (02/10/1827-06/08/1870) (créée en1887) Fondateur du magasin « Aux 2 Pommes d’Or, « prédécesseur des « Galeries Rémoises » Officier, mort à la bataille de Froeschwiller. Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1895.
Une voie précédent
-1-A- Bouton, rue Louis Désiré Bouton-Gérard. Industriel ( .....-14/06/1902)
-1-B- Concorde, rue de la - (baptisée en partie en 1892)

- Bureau de la Draperie, rue du – Voir Marc, rue du

- Burgert, rue Marie Louise (créée en 1987)
Infirmière, conseillère municipale (05/08/1912-29/01/1985)

- Burie, chemin de la – Voir Saint-Louis, chaussée.

- Buridan, rue Jean Baptiste (baptisée en 1903) Jurisconsulte (vers 1588-05/04/1633) Il fonda l’école de Droit de Reims. Commentateur de « La Coutume de Reims et du Vermandois » La rue va de la rue de Champfleury à la rue de Louvois.
Un nom précédent.
-1-A- Pépinière, rue de la -Cette voie n’a pas été reconnue par la mairie en 1901.

- Burigny, rue Jean Lévesque de (créée en 1925) Philosophe (16/09/1692- 08/10/1785); Frère de Jean de Pouilly. En 1713, il édita le Dictionnaire de la Connaissance Universelle. La rue est située dans la cité Gauthier.

- Butot, rue Emile (baptisée en 1934) Ouvrier tisseur du 19ème siècle. Communiste. Membre de l ‘administration provisoire de Reims en 1848. Il se nomme lui-même « Président des Socialistes Pacifiques de Reims » dans un livre : « 2 mots aux citoyens électeurs ».
3 noms précédents.
-1-A- Saint-Léonard, impasse
-1-B- Lejeune, rue Alfred
-1-C- Bressy, rue

- Buttes de la Muire, parc des (créé en 1970)A la limite de Reims et de Tinqueux.